Affranchissemnt 60c France bureau à bureau fin 1854 ?

Bonjour,

http://www.delcampe.fr/page/item/id,53772743,var,N-14A-f=Laiteux-Paire-sur-Lettre-de-Marseille-pour-Nimes-du-7-09-1854-Piece-Magnifique-VOIR-Lot-1379,language,F.html



Je ne comprends rien à cet affranchissement à 60c postalement impossible fin 1854 sauf bévue de ma part. Rien d'intéressant au verso (que vous pouvez voir en visitant le lien D*) Pas de trace de timbre manquant.

Superfétatoire pour 40c, 3e échelon à 80c non taxé, timbre de droite rajouté... ? Qu'en pensez vous ?

Bruno

Bonsoir Bruno,

L'affranchissement me semble OK. D'ailleurs quand tu regardes un des scans de l'intérieur de la lettre, on voit bien le foulage du losange PC sur tous les TP. Donc pas de rajout.
Je suis OK, soit, c'est 40 c (2ème échelon jusque 20g) ou soit c'est 80 c (3ème échelon jusque 100g). Je ne vois qu'une seule possibilité pour faire 60 c: un chargé au 2ème échelon. Ma cette lettre n'est à coup sûr pas chargée. Je penche donc pour un double port, vu le double feuillet plus la quittance de pesage.
Donc pour moi: 20 c superfétatoire. Etrangement!

Emmanuel.

vals59 a écrit:

Donc pour moi: 20 c superfétatoire. Etrangement!

Bonjour Emmanuel,

Le gars a dû procéder comme moi souvent pour ma déclaration d'impôt. Comme sur la balance de la cuisine elle est souvent proche de la limite entre deux échelons de poids, je mets un timbre rouge de plus au cas où
Faut dire que généralement je fais ça le dernier soir, donc pas le temps de finasser. Et je n'ai jamais de quoi faire un affranchissement exact, je n'ai que des TVP rouges (quand j'en ai).

Cela étant, je suis toujours perplexe devant des lettres de maison de commerce du XIXe siècle témoignant d'une ignorance des tarifs, et j'en rencontre par ci par là.

Bruno

bonjour,

on voit de temps en temps des affranchissements à 60 centimes. L'explication doit tenir au fait que depuis 1849, la taxe du deuxième échelon de poids est égale au double de celle du premier échelon de poids, et certains expéditeurs devaient penser (à tort) que la taxe du troisième échelon de poids devait logiquement être du triple de celle du premier échelon de poids.



Ici (bureau à bureau Langon pour Bordeaux puis Sainte-Foy - 4 février 1855 lettre de plus de 15 grammes) la lettre aurait dû être affranchie à 80c, et pas à 60c, la taxe de la non affranchie est de 1,20 franc, la différence de 6 décimes.

Etonnant en effet de la part de maisons de commerce.

D.

Doudad a écrit:

bonjour,

on voit de temps en temps des affranchissements à 60 centimes. L'explication doit tenir au fait que depuis 1849, la taxe du deuxième échelon de poids est égale au double de celle du premier échelon de poids, et certains expéditeurs devaient penser (à tort) que la taxe du troisième échelon de poids devait logiquement être du triple de celle du premier échelon de poids.

Salut,

Tu as raison, et ces plis sont autant d'occasions de voir une taxe inhabituelle à 6 décimes après juillet 1854; mais dans le cas présent, le pli n'est pas taxé. Faut-il considérer comme plus vraisemblable un pli 3e échelon taxe oubliée ou un pli deuxième échelon superfétatoire de 20c (avec ma proposition qui mixte les deux possibilités, 2e échelon à 40c suraffranchi de 20c par incertitude sur le poids et par méconnaissance du tarif du 3e eéchelon) ?

Hélas , il n'y aura pas de réponse définitive à cette question

Bruno

bonsoir,

bc92 a écrit:

Hélas , il n'y aura pas de réponse définitive à cette question

C'est le problème ...

J'abandonne illico l'histoire postale, et je me consacre dès à présent à la cartophilie, qui, d'après ce qu'on m'a dit, est une science exacte, elle !

D.

Doudad a écrit:

J'abandonne illico l'histoire postale, et je me consacre dès à présent à la cartophilie, qui, d'après ce qu'on m'a dit, est une science exacte, elle !

Bonjour,

Je me disais bien depuis quelque temps que ça risquait d'arriver.

Je respecte ta décision, même si je la regrette.

Quand même, si je voulais faire un mauvais jeu de mots, je dirais que tu retournes ta veste, l'endroit devenant l'envers et vice-versa.

Bruno

Doudad a écrit:

bonsoir,

bc92 a écrit:

Hélas , il n'y aura pas de réponse définitive à cette question

C'est le problème ...

J'abandonne illico l'histoire postale, et je me consacre dès à présent à la cartophilie, qui, d'après ce qu'on m'a dit, est une science exacte, elle !

D.

Bon , mon QM-H , si dans tes nouvelles activités tu as un problème pour identifier le recto du verso , n'hésites pas à me consulter !!!!!!!!!!!!

Andres

Aucun problème, mon QM1, j'ai pour principe de respecter les Maîtres (et même les Quartier-Maîtres) en leur matière .

D.

Doudad a écrit:

Etonnant en effet de la part de maisons de commerce.

Bonsoir,

Ayant déjà une petite série d'affranchissements inexpliqués sur CP du XIXe, je regarde particulièrement celles-là, et tombe ce soir sur ces deux ci :





C'est le même vendeur, et il affirme tranquillement "tarif UPU". Elles sont suraffranchies toutes les deux de 5c, et comme je l'ai souvent constaté, avec un timbre à 5c représentant le suraffranchissement, donc il ne s'agit pas d'un arrondi. Belgique 1878 et Bavière 1877. La seconde est peut-être commerciale.

J'ajoute que l'on utilisait fréquemment une CP "officielle" d'un modèle de l'année précédente. Du coup les données de tarif imprimées sur la CP pouvaient être caduques (pour les tarifs intérieurs en particulier, on passe de 10c et 15c local/territorial à 10c uniformes en avril 1878.) Peut-être cela en a-t-il embrouillé plus d'un et dans le doute on mettait le maximum mentionné ? Mais ce n'est vraiment pas flagrant pour les deux cas ci-dessus...

Bruno



Bruno