Les machines Toshiba ont commencé leur carrière en France en février 1973, à Marseille Gare. Trois types de porte-timbre ont été successivement utilisés. Un porte-timbre de machine Hotchkiss-Brandt (février 1973), gravé par la Satas, un porte-timbre Sécap (de Sécap KE ), de 1974 à 1976, puis un porte-timbre allemand, fabriqué par Braungardt, à partir de 1977, qui donne l'empreinte dont il est question.
D'autres machines, à CLERMONT-FERRAND GARE, PARIS 17 et PARIS GARE MONTPARNASSE, vont utiliser trois autres porte-timbre de fabrication Sécap, Braungardt (avec couronne double cercle et pont), Sécap encore, puis Braungardt, qui sera le matériel standard.
Les machines NEC utiliseront la dernière mouture Braungardt.
Ces différents matériels montrent que la mise au point fut laborieuse. Cela était dû à la vitesse de défilement des plis (à peu près quarante mille plis à l'heure), vitesse qui posait un problème de qualité de l'empreinte.
Signalons que l'on trouve des empreintes réduites au seul timbre à date (dernière manière) ; mais ces empreintes ne sont pas apposées par des machines Toshiba ou NEC. Elles sont apposées par des SIORCA (système intégré d'oblitération, de reconnaissance et de codage des adresses). Les plis concernés émanent de la Sécurité Sociale, de banques, etc. et les adresses doivent être dactylographiées pour faciliter la reconnaissance optique de caractères.
Lulu