Daguin Santiago ???

Bonjour ,
Toujours dans les boites ( mais où sont donc toutes ces chaussures?), j'ai trouvé ceci.



La description au crayon n'étant pas de moi, je laisse aux éminents spécialistes de cette machine, le soin de décider de la véracité de cette inscription.



A vous de voir.
Georges

Bonjour

Juste par curiosité , de quel Santiago s'agit'il ?
Je n'arrive pas à lire le timbre !

Andres  

PS : Si celà ressemble à un Daguin , c'est inquiétant pour moi , celà veut dire que je n'ai toujours rien compris ...

Bonjour Naguito,
Santiago du Chili
Il y a des Daguin avec cahet seul + une flamme

bonjour,
 
personnellement, je verrais plutôt un duplex manuel d'inspiration amerlaude, mais comme il est de bon thon de voir des Daguin(s) partout ...
 

 
D.

Doudad
je reprend le mot de Lulu il n y a pas longtemps: "et moqueur avec ça"

mais c'est de bon ton
pescator

Pescator a écrit:

Doudad
je reprend le mot de Lulu il n y a pas longtemps: "et moqueur avec ça"

mais c'est de bon ton
pescator

Re.......
Je n'ai rien affirmé, je voulais juste montrer l'enveloppe.
Elle va retourner avec les recommandés ( autre fil ) dans la boite jusqu'à ce que j'aies plus le temps de m'en occuper.

Citation :

et moqueur avec ça

I beg your pardon, je ne me moque de personne, et surtout pas de Georges. Je répète, il me semble voir une marque manuelle duplex d'inspiration américaine, voir illustration.

L'ambiance commence à devenir lourdingue, sur ce forum, je crois que je vais m'aérer un peu ...

D.

Bonsoir,

Selon plusieurs auteurs (René Geslin notamment), ce bureau de Santiago aurait utilisé une machine Daguin entre 1892 et 1913.
Il y aurait eu une seconde machine à Valparaiso Maritima entre 1886 et 1924 au moins.

Je ne dispose pas des numéros récents de la revue "Le Collectionneur Philatéliste et Marcophile" mais je signale qu'elle publie une étude sur les Daguin employées hors de France, étude réalisée par un spécialiste qui a déjà exposé sa collection sur le sujet.

En recherchant dans les anciens post je suis tombé sur celui-ci dont le thème a récemment fait l'objet de questions de ma part à un spécialiste qui a exposé sur ce thème en régionale ce printemps. Voici les infos obtenues de sa part concernant les Daguins du Chili.



Voici des renseignements sur les machines Daguin au Chili pris dans le catalogue des empreintes Daguin Chiliennes de 1898 à 1950 de Jean Michel Garaud (Etude Marcophile édition 2013):
Les machines ont fonctionné depuis l'année 1898 jusqu' fin décembre 1950
10 bureaux ont été équipés : Antofagasta, Arica, Conception, Iquique, Osorno, Rancagua, Santiago, Tacna, Talca et Valparaiso



En 1898, 4 villes étaient équipées (T.D carré, flamme muette 15 traits) : CONCEPTION, IQUIQUE,VALPARAISO et SANTIAGO, cette empreinte sera retirée en 1910.
D'après ma documentation, l'empreinte avec TD carré n'a donc été utilisée que dans ces quatre villes.
En 1908, nouvelle empreinte : TD à pont de 28 mm (avec une variation de 26 à 30 mm), flamme muette de 33 traits obliques (mauvaise lisibilité et encrassage progressive de la flamme) d'abord à SANTIAGO puis les autres villes (ARICA, CONCEPTION, IQUIQUE, OSORNO, RANCAGUA, TACNA, TALCA, VALPARAISO)
Une précision : TACNA (Pérou) a été chilienne de 1883 à 1929.
En 1910 la flamme est modifiée elle passe à 11, 12 ou 15 traits obliques parallèles et inégaux.

naguito a écrit:

[…] PS : Si celà ressemble à un Daguin , c'est inquiétant pour moi , celà veut dire que je n'ai toujours rien compris ...

Bonsoir,
Pas de panique, ni de désespoir !
Il faut, je crois, revenir aux fondamentaux… comme on dit en d'autres endroits !
La machine Daguin, telle qu'elle est utilisée en France, reçoit, à l'origine deux timbres à date dont les centres sont espacés de 28 mm. Cette distance est celle qui sépare les axes des « alvéoles » recevant les queues porteuses des timbres à date. L'encrage des dits timbres à date est réalisé par un rouleau encreur de longueur 65 mm environ (si je me souviens bien). 
Ceci étant rappelé, il est tout à fait loisible de monter sur ce type de machine un truc, un machin, pouvant apposer une empreinte oblitérante ou non, dès lors que son montage prend en compte les particularités de la machine. Par exemple, la largeur du truc, du machin, doit de pas dépasser la longueur du rouleau encreur.
En voici un exemple. Il s’agit d’une pièce monobloc utilisée pour le centième anniversaire du timbre-poste en 1949 et qui donne une empreinte bien loin des canons de la Daguin. Ceci étant, pour pimenter un peu les choses, il existe une combinaison de deux empreintes obtenues manuellement ; l'une étant le timbre à date de l'empreinte daguinesque, et l'autre la grille en losange qui était réservée à l'annulation du bloc.
Mais, une empreinte du même type, ou du moins qui semble de la même veine, ne provient pas forcément d’une machine Daguin, comme le montre l'exemple du 1er COURRIER AÉRIEN…, empreinte apposée par une griffe montée sur un bête manche en bois.
Lulu

(Pour la dernière photo, photos des griffes © L'adresse Musée de la Poste)

Un petit complément à mon envoi précédent : griffes rendues lisibles sans recours à une glace, ou autre procédé.
Lulu

(Image © L'Adresse Musée de la Poste de Paris)