Romans en solo

bonjour Toul'monde
je viens d'acheter cette pièce, que je trouve très belle....
enfin... c'est mon avis
[img][/img]
MAIS
pour ces 5 frappes de solo
qqu'un pourrait il m'expliquer pourquoi il y a une paire de tàd différents du trio de tàd d'à coté et avec des dates différentes.     
comptant sur votre perspicacité

pescator

Bonjour,

La sonnerie de fermeture a retenti juste après la seconde frappe (ou pendant). Le travail a consciencieusement repris le lendemain matin avec trois nouvelles frappes (tout ça de droite à gauche).

C'est normal, la raviole de Romans ça n'attend pas, c'est comme le soufflé.

Blague à part, c'est intriguant, jolie trouvaille...

Bruno

Ou alors, mal réveillé et/ou négligent, le receveur n'a pas changé son timbre de la veille au soir, s'en est aperçu en cours de route au petit matin (m..., fait ch.., 'tin d'appareil) et a opéré dare-dare le changement.

D.

Bonjour,

Les lettres de DROME ne sont pas au même endroit sur la couronne, c'est normal ? Merci.

Papy24

C'est pourtant tout ce qu'il y a de simple et de logique, à la maternelle avant Peillon on leur aprenait à faire des patés,d'ou tous ces petits ( z......) qui figurent sur cette lettre,bien belle en vérité et pas trouvée sur le tas de sable.
René

rebjr
merci de vos réponses
vous avez traité le pb de la date par des "supputations" évoquant les conséquences de situations diverses..... soit
mais mon énoncé disait : "tàd différents"
Papy24 l'a remarqué.
qu'en pensez vous?
deux machines ou deux tàd que l'on monte de façon aléatoire sur une seule machine   

pescator

Papy24 a écrit:

Bonjour,

Les lettres de DROME ne sont pas au même endroit sur la couronne, c'est normal ? Merci.

Papy24

C'est normal, puisqu'il y a eu changement des éléments du bloc dateur entre les frappes 1-2 et 3-4-5 (toujours de droite à gauche). Le bloc dateur n'est pas fixe par rapport à la couronne, il en est rendu solidaire par une vis de serrage, la position relative change (légèrement) à chaque manipulation.

A noter que les trois dernières frappes sont environ à 180° par rapport aux deux premières; le pli a été présenté dans l'autre sens pour les trois dernières frappes,  à moins que ce postier très énervé d'avoir dû changer la date en cours de route (cf. Doudad) ait remonté les tàd cul par dessus tête sur la machine Daguin.  

Bruno

P.S. Encore un fil qui n'est pas dans la bonne rubrique...

Bruno
MMC (mea maxima culpa)        
je demande à jj de le remettre dans la rubrique des daguins

ceci dit ton explication ne me plait pas complètement
il me semble que la couronne intérieure est fixe et que le changement des éléments du bd ne la font pas bouger. or ce qui est dit c'est que les lettres sont placées différemment par rapport aux tirets de cette couronne intérieure
ou me trompe je???
Pescator

Pescator a écrit:

Bruno
MMC (mea maxima culpa)        
je demande à jj de le remettre dans la rubrique des daguins

ceci dit ton explication ne me plait pas complètement
il me semble que la couronne intérieure est fixe et que le changement des éléments du bd ne la font pas bouger. or ce qui est dit c'est que les lettres sont placées différemment par rapport aux tirets de cette couronne intérieure
ou me trompe je???
Pescator

Les tirets font partie du bloc-dateur. Sinon, combien de Daguin resteraient dans l'oubli ?

Je complète, j'ai envoyé trop vite...

Le cercle de tirets est mobile par rapport à la couronne (il suffit de regarder les Daguin).

Les éléments du bloc dateur sont également mobiles par rapport au cerce de tirets (même preuve).

J'aimerais bien contempler de visu un cachet, l'outil apposant le tàd type 1884...

Bruno

bc92 a écrit:

Le cercle de tirets est mobile par rapport à la couronne (il suffit de regarder les Daguin).

Les éléments du bloc dateur sont également mobiles par rapport au cerce de tirets (même preuve).

J'aimerais bien contempler de visu  un cachet, l'outil apposant le tàd type 1884...

J'ai probablement fait une faute de raisonnement ci-dessus.   

Mais je vais attendre d'éventuels commentaires.

Bruno

Il a déjà été dit ici (ou ailleurs) que les bureaux dotés de Daguin devaient avoir plusieurs dateurs (sinon comment auraient-ils pu utiliser leur matériel en jumelé).

Par contre, il est probable (certain ?) que Romans n'avait qu'une machine à oblitérer.

Donc, l'hypothèse raisonnable, c'est celle du changement de timbre par le receveur, pendant que le commis remettait l'autre à la bonne date (ou l'inverse).

D.

je viens de mettre un message à jj pour lui demander repositionner le fil à la bonne place

Doudad ta déduction me plait bien

Bruno , je pensais que la couronne extérieure, le texte, et la couronne intérieure composaient un ensemble fixe. les éléments mobiles du bd se positionnant à l'intérieur de cet ensemble?

reste l'énorme différence des lettres des couronnes.?????

pescator

Pescator a écrit:

[…] je pensais que la couronne extérieure, le texte, et la couronne intérieure composaient un ensemble fixe.  les éléments mobiles du bd  se positionnant à l'intérieur de cet ensemble? pescator

C'est tout à fait exact.
La couronne, le cercle extérieur de la couronne, le texte de la couronne, le cercle intérieur tireté sont des éléments solidaires qui constituent ce que l'on désigne sous le terme général de couronne. Seuls les blocs-mobiles du bloc-dateur sont — comme leur nom l'indique — mobiles. Il y a les éléments constituant l'heure de levée (heure et minutes), les blocs des jours (31 en tout), les blocs des mois (12 en tout) et le millésime (constituant un seul bloc).
Quand on commande une couronne, on indique le type du timbre à date et le texte de la couronne. Il est évident qu'il ne viendrait l'idée à personne de préciser la position relative des tirets par rapport au texte ; d'ailleurs, quel en serait l'intérêt pour le service ?
Et heureusement, de cette manière on peut, dans la quasi-totalité des cas, différencier deux TD d'une empreinte jumelée de Daguin.
Lulu

bonsoir Lulu
et merci pour cette confirmation
mais puisque tu passes sur le forum pourrais tu apporter une explication à ces énormes différence d'épaisseur de lettres
dans le cas présent "ROMANS" mais on le trouve aussi à Lyon ,à Lille et plein d'autres endroits.
ce n'est pas simplement l'encrage? des fois on dirait bien que les lettres sont gravées plus épaisses?
n'y avait il donc pas de règles pour la fabrication des cachets en ce qui concerne les caractères ?
si tu peux nous éclairer

merci
Pescator

et au fait

Jean Jacques merci pour la remise sur le bon chemin de cette discussion

pescator

Pescator a écrit:

bonsoir Lulu
et merci pour cette confirmation
mais puisque tu passes sur le forum pourrais tu apporter une explication à ces énormes différence d'épaisseur de lettres
dans le cas présent  "ROMANS"  mais on le trouve aussi  à Lyon, à Lille et plein d'autres endroits.
ce n'est pas simplement l'encrage?  des fois on dirait bien que les lettres sont gravées plus épaisses?
n'y avait il donc pas de règles pour la fabrication des cachets en ce qui concerne les caractères ?Pescator

Bonjour,
Comme je l'ai écrit, quand l'administration commande des timbres à date, elle en donne le type (connu du fabriquant) et le libellé de la couronne, écrit en capitales. Il n'existe pas — à ma connaissance — de normes précises comme celles que l'on peut connaître actuellement : type de caractères (Minion Pro Med italic par exemple), taille, etc… Tout au plus distingue-t-on les caractères bâtons, romains pour les blocs mobiles du bloc-dateur.
On demande au fabriquant de respecter les caractéristiques du timbre à date et le libellé de la couronne.
Il y a plusieurs fournisseurs qui répondent  aux appels d'offres de la poste ; ils sont une demie-douzaine environ à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. De mémoire : Cruchot, Dry, Klein (le fabriquant des machines Garcia), Huart Frères, Rigal… Il n'est donc pas étonnant qu'il y ait des variations  dans la gravure, variations dans l'épaisseur, l'écartement et la taille des lettres. Et ces variations sont d'autant plus visibles que le nom de la ville est court.
Il est possible aussi que dans certains cas — demande de la Poste, initiative du fabriquant, approuvée par la Poste ? — le libellé de la couronne soit modifié pour améliorer la lisibilité. (Voir par exemple HTE VIENNE ET HAUTE VIENNE)
Ce qui importe à l'administration c'est que l'ensemble soit lisible.
Lulu

bjr Lulu
re merci pour tes explications
mais vient une autre question:
comment les bureaux étaient ils approvisionnes pour leur tàd?
pouvaient ils traiter directement avec les fournisseurs agrées?

pescator

À ma connaissance, tout commande passait par la direction départementale, qui approuvait ou non.
Lulu

merci Lulu
a+
pescator