Prisonnier de guerre français au Danemark

Bonsoir,
Cette carte, expédiée du camp de Viborg au Danemark en janvier 1918 - du moins je crois - m'intrigue ( ), car je ne trouve pas de référence sur la présence de prisonniers de guerre français au Danemark.



Si un connaisseur du sujet voulait bien m'éclairer ?

D'avance merci,

Laurent G.

Bonjour

Ne sont-ce des "déplacés " ou "internés ".....pas des prisonniers !

J'ai déjà eu en mains des cartes d'un camp ,en Hollande , dans ce cas là ....

( revendues et pour lesquelles deux Hollandais se sont battus aux enchères ,  jusqu'à plus d'une centaine d'euros .....).

Andres  

Youpi , j'ai retrouvé je scan , verso , d'une des deux cartes ....

Le scan seulement , hélas .....

Le cachet est plus explicite que le tien !!!!

Et même traduit en espagnol par l'expéditeur .....

Et , même le scan du recto ..... montrant les occupations des internés .....

Bonsoir Andres,
Merci pour tes interventions.
La mention "correspondance des prisonniers de guerre" est celle inscrite par l'expéditeur lui-même.
Il y a aussi la griffe linéaire "Krigsfangeforsendelse" (correspondance des...)
Ce qualificatif était-il susceptible de recouvrir la situation des internés ?
En tous cas ton ex carte, rédigée en espagnol et à destination de Cuba, et son côté vue, ne me paraissent vraiment pas être ordinaires !
Laurent G.

Prisonniers, internés, déplacés... expulsés...
C'est la situation de citoyens allemands, expulsés de France début octobre 1914.

Ici le cachet de la Préfecture du Lot semble faire office de censure  
Laurent G.

Bonsoir Laurent,

Voila ce que l'on trouve sur le net pour ce camp de Viborg:
http://da.wikipedia.org/wiki/Folkekuranstalten_ved_Hald
soit:
"
Denmark was neutral during World War 1, but engaged in humanitarian work. The Danish initiative was an agreement between on the one hand, Germany and Austria-Hungary on the other hand, Russia on the exchange of sick prisoners of war. In Denmark built for this purpose in 1917 camps respectively Horserød and Hald. [1] It was decided that Hald camp to house prisoners of war from Germany and Austria-Hungary, while the Russian had to be detained in an internment camp. One camp was built on the old camp area in Hald, where we already had useable water wells. In both Hald and Horserød was very quickly listed 64 red-painted wooden barracks, which would accommodate 200 officers, 1000 privates and the Danish patrol crew of 120 men. The camp commandant was Colonel William Giersing. Lazaret camp consisted a surgical, medical, and a TB section.

Field hospital camp in Hald was in use for about a year, and during that time passed just over 1500 prisoners of war through the camp, of which about 1200 were Austro-Hungarians. The last prisoners of war who were interned in Hald as a result of prisoner exchange agreement between, on the one hand, Austria-Hungary and Germany on the other hand, Russia, left the camp in May 1918, the camp would be soon be filled up again. In autumn 1918, and until 1920 housed Hald camp several thousand, mainly Russian, prisoners of war who either fled prisoner of war in North Germany, where some were employed in agriculture, or had been released as a result of the peace treaty in November 1918 of these Russian POWs were chosen from the Danish side, to those who had sympathy for the new Bolshevik in Ruskand, were detained Hald and thus a safe distance from Copenhagen, while the apolitical or counter-revolutionaries were interned in an internment. The last prisoners left the camp in 1920 and in 1922 the Danish Minister of State camp for Danish Red Cross and established Folkekuranstalten. [2] 21 prisoners died during the stay and is buried in the Jewish.
"
On n'y parle pas de français, mais il semble bien que l'expéditeur y ai séjourné en 1918 ou 19.
Rien ne prouve d'ailleurs qu'il fut français - cf sa signature et le nom du destinataire.

François

Bonsoir François,
Merci, je n'avais pas trouvé ces informations !
S'agissant de la nationalité de l'expéditeur, rien ne prouve avec certitude qu'il soit français mais la langue, le destinataire dans la Sarthe, la forme de l'écriture même et la nature du message "A bientôt, Amitiés" me le laissent penser.
S'agissant de l'année, il pourrait effectivement s'agir de janvier 1919 et non de 1918...
Laurent G.