bonjour,
un contrat passé devant notaire le 12 novembre 1640 entre les consuls d'Aurillac et le maître des postes de Payrac en Quercy stipule que le dit maître de postes amènera (ou fera amener) à Aurillac le dimanche les lettres venues de Paris (et route) à Payrac par le courrier de Toulouse et qu'il prendra les lettres pour Paris le lendemain.
P. Nougaret, Histoire de la poste en Haute-Auvergne
Une boîte sera placée dans un endroit donné de la ville, où les gens jetterons leurs lettres, la clef en étant remise par les consuls au maître des postes de Payrac ou à son commis le lundi, et la levée terminée à une heure de l'après-midi pétante, sinon ce sera "après le départ". Une liste des lettres venues de Paris sera affichée sur la boîte, charge aux destinataires de venir les quérir poste restante au bureau de distribution, distribuées par un commis "
fidèle et capable pour recevoir l'argent des ports".
A cette époque, la taxe d'une lettre venue par le courrier de Paris à Toulouse et inversement est de trois sols, et la distance de Payrac à Aurillac est payée forfaitairement au maître de poste de Payrac par les contribuables aurillacois (et des alentours, même par ceux qui ne savent ni lire, ni écrire).
D.
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dubito, ergo sum