Cachet d'arrivée de Nimes

Bonjour à tous

J'ai ce document avec au verso le cachet d'arrivée suivant
La lettre est datée 16 fructidor 2e.

A quoi sait on si l'arrivée correspond à un jour complémentaire?

Meilleures salutations

Olivier

bonjour,

l'arrivée est notée 18 fructidor, qui n'est a priori pas un jour complémentaire.

Notre calendrier annuel est basé sur la rotation de la Terre autour du soleil, qu'elle effectue en 365 jours, ce qui est bancal pour faire coller avec la rotation de la Lune autour de la Terre, qui correspond à chaque jour. Ce qui fait qu'on a des mois de 28, 29, 30 ou 31 jours sur une période de quatre ans. C'est important de suivre le rythme solaire si on veut faire coller le calendrier avec le cycle annuel, sinon on finit par faire les vendanges en janvier (le pinard se foutant du calendrier), et ça fout le bazar.

Le calendrier révolutionnaire avait un beau planning bien équilibré de 12 mois de trente jours, rien qui dépasse. Sauf qu'au bout de l'année, la Révolution française avait six jours d'avance sur la Révolution solaire. D'où la nécessité de rajouter six complémentaires, ça et là. Ils sont notés 1er complémentaire, 2ème, etc ..., je crois bien.

D.

Bonjour,

C'est presque ça, toutefois le sixième jour complémentaire, qui correspond à l'équivalent d'un 29 février, n'existe qu'une année sur 4.

Pour ta lettre, les 16 et 18 fructidor an 2 correspondent aux 2 et 4 septembre 1794.

Les 5 jours complémentaires de l'an 2 sont les 17, 18, 19, 20 et 21  septembre 1794.

Le premier 6ème jour complémentaire est celui de l'an 3, et correspond au 22 septembre 1795.

Doudad a écrit:

bonjour,

l'arrivée est notée 18 fructidor, qui n'est a priori pas un jour complémentaire.

Notre calendrier annuel est basé sur la rotation de la Terre autour du soleil, qu'elle effectue en 365 jours, ce qui est bancal pour faire coller avec la rotation de la Lune autour de la Terre, qui correspond à chaque jour. Ce qui fait qu'on a des mois de 28, 29, 30 ou 31 jours sur une période de quatre ans. C'est important de suivre le rythme solaire si on veut faire coller le calendrier avec le cycle annuel, sinon on finit par faire les vendanges en janvier (le pinard se foutant du calendrier), et ça fout le bazar.

Le calendrier révolutionnaire avait un beau planning bien équilibré de 12 mois de trente jours, rien qui dépasse. Sauf qu'au bout de l'année, la Révolution française avait six jours d'avance sur la Révolution solaire. D'où la nécessité de rajouter six complémentaires, ça et là. Ils sont notés 1er complémentaire, 2ème, etc ..., je crois bien.

D.

Bonjour,

Tout ceci a-t'-il un rapport avec la semaine des quatre jeudi et trois dimanche que j'attendais tant à l'école primaire? Je continue à

maudire Saint-Glinglin!

Bonjour à tous et bises aux dames,

Lorsque l'on ne dispose pas d'un petit bouquin indispensable* à tout marcophile il y a, heureusement, un moyen simple comme l'a évoqué Doudad. Le "jour complémentaire" (préalablement "sans-culottide") est indiqué en toutes lettres dans le cachet d'arrivée.
Voici, par exemple, ce qui peut se trouver au verso de lettres arrivant à l'Hôtel des Postes:

Citation :

Tout ceci a-t'-il un rapport avec la semaine des quatre jeudi et trois dimanche ...

Sûrement pas puisque les semaines révolutionnaires avaient 10 jours : il te manque donc 3 samedis

bonjour,

marco a écrit:

C'est presque ça.

Rhhhhôôô, oui, je l'avais signalé pour le calendrier actuel, c'est pareil pour le révolutionnaire.

Citation :

sur une période de quatre ans

D.

marco a écrit:

les semaines révolutionnaires avaient 10 jours

La semaine chrétienne était décadente, la révolution passa donc à la décade.
Preuve qu'elle avait foi en l'endurance au travail de l'homme nouveau.
Mais de là naquirent les premières revendications pour la décade de cinquante heures.

Bruno

...
Ce que j'ai indiqué plus haut, concerne Paris.
Pour Nîmes, je n'ai aucune idée quant à l'existence de cachets similaires.
C'est, un peu, comme pour les 28mm des Daguin jumelés, le plus simple est donc de se référer à ce qui est certain. Le calendrier et "l'indispensable"

A bientôt.
Michel

Labroquerie a écrit:

Pour Nîmes, je n'ai aucune idée quant à l'existence de cachets similaires.

Des marques linéaires de ce genre sont connues au moins à Nîmes et à Nantes.

Bruno

Je suis le seul à lire Nice et non pas Nimes?

Bonsour,

wishmerhill a écrit:

Je suis le seul à lire Nice et non pas Nimes?

A l'époque Nice était Nizza et sardo-piémontaise.

On lit fruc, la dernière lettre étant sans doute un t.

Bonjour à tous,

merci pour vos interventions. Je n'ai pas l'impression de lire fructidor au niveau du cachet, je lis à la fin "CE".

Bien cordialement

Olivier

Bonjour.

Pour Nîmes, des cachets spécifiques existent pour les jours complémentaires.
Leur composition et leur typographie varie selon les années.
COMP (An 3), Comp (An 6) ,Complèm (An 12), compl (Sans date)
(d'après les descriptifs des pièces exposées).

C'est aussi le cas pour
Paris : (voir photos dans le post),
Lyon : (Uniquement sur les quantièmes ovales , diamètres 17 et 19mm.  Le Jour complémentaire s'exprime avec un petit c en dessous du quantième)
Montpellier :(quantième suffixé par SUP pour supplémentaire)
Nantes : L'astuce consiste a ne porter que le quantième sans le mois.
Tarascon

Bonne journée