Bonsoir Jeff,
Vous avez tout à fait raison.
Le film "Le Pantalon" illustre bien la bêtise qui peut régner dans une armée.
C'est une histoire vraie.
Voici un copier collé qui la raconte :
Il raconte l’histoire de Lucien Bersot. Un jour de 1914, des gendarmes viennent le voir pour lui annoncer son départ à une guerre qui ne devrait pas durer plus de deux mois. Il part dans un camion avec les autres réservistes de son village.
A la caserne, on donne à chaque soldat son paquetage : pantalon rouge, capote bleu marine, képi et fusil à baïonnette. Malheureusement pour Lucien Bersot, il n’y a plus de pantalon rouge à sa taille, alors on lui remet un pantalon blanc en lui disant qu’il en aurait un autre plus tard.
Sur le front, c’est un vrai massacre. Les Français du 60ième régiment se font facilement repérer avec leurs uniformes très voyants. Entassés dans les tranchées, ils se font canarder de grenades par l’ennemi allemand. Les officiers les obligent à lancer des assauts désespérés sur les lignes ennemies. Les soldats enfilent une baïonnette au bout de leur fusil et au coup de sifflet, ils sortent dans la boue, sous les rafales de balles et d’obus allemands.
A vingt kilomètres en arrière du front, un général prétendait que si les Français perdaient les batailles, c’était parce qu’ils n’obéissaient pas assez aux ordres. Le colonel décida de mettre à leur tête un lieutenant plus sévère : le lieutenant André. Ce lieutenant fit un inspection sur les armes et les uniformes. Bersot, qui n’avait pas eu un autre pantalon comme on lui avait dit, se fit directement remarquer par le lieutenant qui lui dit de vite en trouver un autre. Peu de temps plus tard, on lui apporte un pantalon rouge garance pris sur un cadavre. Le pantalon était troué, sale et plein de sang. Bersot ne voulait pas le mettre malgré les ordres du lieutenant. Son refus d’obéissance lui valut une semaine de prison alors qu’il venait d’obtenir sa permission pour rentrer quelques jours chez lui. Ces amis de la 60ième compagnie avaient désigné deux volontaires pour demander au lieutenant André de libérer Bersot mais en vain. Bien au contraire, ils furent aussi emprisonnés. Le colonel mécontent organisa un Conseil de Guerre où Lucien Bersot fut condamné à être fusillé. Ses deux amis écopèrent de cinq ans de travaux forcés en Afrique.
Après la guerre, dans tous les villages de France, on a construit un monument aux morts pour se souvenir de ces soldats morts pour la France. Bersot fut tout de même réhabilité en 1923 et son nom fut enfin gravé sur le monument aux morts de son village.
Ce genre de c......e n'est pas propre à la France, durant mon instruction militaire un sergent débile nous a expliqué que l'armée servait entres-autres à maintenir l'ordre et que si il le fallait nous pourrions être amenés à tirer sur nos parents ou frères et soeurs.
Je crois que c'est Poincarré qui disait : "La geurre est une affaire trop sérieuse pour être confiée à des militaires".
Il n'avait pas tort.
A+
André