Valentigney (enfin): son solo et une devinette

Bonsoir,

Depuis des années, je savais qu'il devait exister (merci aux "pisteurs professionnels" d'avoir relancé ma motivation) :

demain je vais manifester au rond point pour faire connaître mon désaccord avec cette
décision arbitraire, injuste, dictatoriale
et j'invite les autres à me rejoindre dans cette grande manif

pescator

Bonjour Laurent,

Comme tu exclu des grands noms de l'oblitération mécanique ta motivation ne serait pas familiale.
Je donne donc ma langue au .

Francois

Bonjour à tous et bises aux dames (Boroillottes ... ou pas),

Laurent, aurais-tu un rapport lointain* avec Georgette? Du style arrière grand-mère...

A bientôt.
Michel * qui n'imagine rien d'autre!

Bonjour,

Oui, c'est difficile comme devientte, mais cela a bien un rapport avec la machine Daguin elle-même.
Et aussi avec Mademoiselle Aline Elisa PETITHORY (qui n'est pas non plus mon aïeule).
Doudad va tout de suite voir qui c'est

Bonif a écrit:

devientte

devinette

Bonif a écrit:

Doudad va tout de suite voir qui c'est

En effet, je situe bien Melle Petithory.

D.

Bonif a écrit:

Mademoiselle Aline Elisa PETITHORY (qui n'est pas non plus mon aïeule).

... peut-être pas, mais je note avec intérêt qu'elle a côtoyé le Juge de Paix Bonnefoy et Madame au banquet de Pont-de-Roide en mai 1906. Ce qui crée des liens, mine de rien.

D.

bon, je me lance, puisque personne ne se jette à l'eau.

Je suppose qu'il s'agit de la première date connue pour une marque laissée par la nouvelle petite merveille de machine oblitératrice mécanique, servie par la (plus tellement, 18 ans de service) jeune demoiselle Petithory, récemment promue receveuse au grade de commis principal à 1600 francs (ce qui est tout de même le double des 800 francs de ses débuts à Saint-Gorgon en 1885) du bureau simple de Valentigney, lui même récemment promu à la deuxième classe*.

D.

EDIT * Valentigney était déjà RS deuxième classe avant 1903, sorry, erreur de lecture. Melle Petithory a été mutée de Saint-Gorgon à Valentigney à la fin de 1890, au même traitement de 800 francs. Elle a dû y fini sa carrière, avant 1909, je pense.

Bonjour,

Puisqu'on en est au rappel des faits, Valentigney ouvre en juin 1890, du moins ce doit être la date de décision (D. Lavarack)

Il a donc démarré avec un ou des R84.

J'ai lu sur internet que dans Petithory, Hory est un équivalent de Henri (ou Henry).

Bruno

bonsoir,

bc92 a écrit:

Il a donc démarré avec un ou des R84.

on trouve deux dateurs 12 traits sur Delcampe, un VALENTIGNEY large et un autre étroit (celui de la photo en haut de fil).

Et un type 1904 vers 1920.

D.

bonsoir à tous
ma contribution: voilà une image du timbre à date du type 04  de Valentigney
image libre de droit
vous noterez l'absence du millésime qui nous est heureusement donné par le tàd d'arrivée
la demoiselle aurait elle "troublé" son commis
pescaror

Bonjour,


si ca peut aider.... il y a bien un endroit où l'on en parle !.
https://collections.forumgratuit.org/t12043-des-daguin-du-doubs-introuvables-ou-presque



P.

Bonsoir,

Cela avance, très bien!

129 a écrit:

il y a bien un endroit où l'on en parle !.
https://collections.forumgratuit.org/t12043-des-daguin-du-doubs-introuvables-ou-presque

Oui, et j'avais même indiqué quand la machine avait été installée.

Doudad a écrit:

je note avec intérêt qu'elle a côtoyé le Juge de Paix Bonnefoy et Madame au banquet de Pont-de-Roide en mai 1906. Ce qui crée des liens, mine de rien.

Déjà il y a quelques années, lorsque je lui avais évoqué ce sujet, Lulu soupçonnait des liens entre la receveuse et un autre personnage de Valentigney (je ne vous dis pas qui c'est, mais vous allez finir par trouver...).
Esprits vicieux!

Cette RS, de 4e classe à son ouverture le 1/7/1890, puis de 3e en 1892 et de 2e en 1898, a donc été équipée d'une machine Daguin dès mai 1899. Comment se fait-il qu'elle soit passée devant bien d'autres recettes simples avant elle (il y avait plus de 1200 bureaux mieux classés, et, dans le Doubs, seules 5 recettes composées étaient équipées à cette date)?

à une époque on appelait çà la promotion canapé!!!!!!!!
mais t'as raison Laurent on voit le mal partout. alors qu'en fait cette demoiselle devait avoir des qualités professionelles
particulièrement développées
pescator

bonjour,

Sur un autre fil, Laurent a écrit:

il reste des inconnues, du moins en empreintes VALENTIGNEY : installée mi-mai 1899
Alors ? Usage en solo, sans que le piston toucheur n'ait marqué les cartes ou enveloppes ?

C'est bien possible. Si Valentigney possédait deux dateurs type 84, un pouvait être employé comme manuel et l'autre monté sur LA MACHINE. Melle Petithory était possiblement une employée soignée qui nettoyait régulièrement son matériel, lequel ne laissait normalement pas voir l'empreinte de son piston toucheur.

Et puis, le 29 octobre 1903, dans la lumière déclinante d'une fraîche fin d'après-midi de l'automne boroillot, patatras, au moment de ré-humecter son encrier pour traiter la cinquième levée quotidienne, voilà t'il pas qu'elle le fout par terre, et que tout se répand sur son plan de travail. "Milladiou !", jure t'elle entre ses dents (elle sacre en auvergnat, allez savoir pourquoi). Elle éponge tant bien que mal le pâté avec le bas de son jupon, mais l'encre, vous savez ce que c'est, on s'en colle partout, jusque sur le piston toucheur.

Et ce fut ainsi que cette encre sympathique révéla aux yeux du Monde ébahi, qui ne s'y attendait vraiment pas, l'existence d'une Daguin borgne à Valentigney, en même temps qu'elle laissa les empreintes digitales de Melle Petithory sur la CP.

Quod erat demonstrandum.

D.

Bonif a écrit:

Lulu soupçonnait des liens entre la receveuse et un autre personnage de Valentigney (je ne vous dis pas qui c'est, mais vous allez finir par trouver...).

Tout de même pas Armand P. ???

D.

Bonjour,

Doudad a écrit:

Tout de même pas Armand P. ???

 
Tu es vraiment le plus fort d'entre nous!

En fait, ce n'est peut-être pas Armand lui-même, mais un autre membre de la famille.
Voici un extrait de la formule d'inventaire n°985 du bureau de Valentigney fin 1913:

Doudad a écrit:

Si Valentigney possédait deux dateurs type 84, un pouvait être employé comme manuel et l'autre monté sur LA MACHINE. Melle Petithory était possiblement une employée soignée qui nettoyait régulièrement son matériel, lequel ne laissait normalement pas voir l'empreinte de son piston toucheur.

Une fois de plus,


A sa création, le 1er juillet 1890, la recette simple de Valentigney n'a été dotée que d'un seul tàd (type 84, avec couronne à lettres larges et espacées).
En 1906, son inventaire recensait deux tàd, ce qui est peu, puisqu'elle détient alors la Daguin, d'où cette utilisation, dès le début, en solo, et la difficulté pour les marcophiles locaux d'en détecter ses empreintes.
Pour l'instant, 3 pièces certaines recensées grâce aux pisteurs de pistons (2 fin 1903 et 1 en 1907), mais cela ne peut qu'augmenter.

Pour ce qui est de l'influence des entreprises sur les décisions de la poste, je me demande depuis pas mal de temps si le courrier des soyers drômois vers les banquiers lyonnais n'a pas bénéficié d'un système de correspondances exceptionnelles.

http://jef.estel.pagesperso-orange.fr/livron.html

Mais sans preuves, la supputation n'est rien qu'une sale manie.

D.

Bonjour,

Bonif a écrit:

Oui, c'est Peugeot, plus exactement "Les Fils de Peugeot Frères", qui ont acheté la machine!

J'espère que Mlle l'institutrice a eu aussi un beau cadeau !

Bruno

Oui, c'est troublant, et tu cites Mme C. qui elle, pourtant, a écrit sur une modération de port accordée aux marchands de Toulouse, il est vrai presqu'un siècle plus tôt ( dans son "IHP des origines à 1849").
Et puis, il y a cette réexpédition en tarif frontalier des correspondances pour Pernod Fils à Couvet que j'ai évoquée mais qui relevait plutôt de la complicité postale ou de la négligence du receveur de Pontarlier.

Actuellement (depuis quelques années déjà), il y a un tarif "Grands Comptes" plus avantageux que pour le simple particulier ou la TPE du coin, mais il est vrai que les grandes entreprises n'écrivent plus.

Peugeot Frères, en 1910, recevait 60 envois recommandés chaque jour et expédiait des milliers de catalogue dans l'année.

Bonjour Laurent,

Je viens de lire ton article dans le dernier nr des FM, et  
Il me semble avoir vu un autre article commis par un autre membre de ce forum,  

 

F.

Bonjour,

Oui, merci François ... et François: les Daguin sont à l'honneur dans ce n°.

bonsoir toul'monde
FM n°376!!!! quel numero!!!!!!

mais surtout bravo à Laurent pour la belle histoire de la daguin de Valentigney

pescator

bravo en effet pour le FM 376.

du coup je vais envoyer ma cotisation !

bon, je suis content d'être sorti de l'hopital et surtout... je suis content d'avoir reussi à vaincre kasperski qui m'interdisait l'accès au forum (sauf en lecture je n'avais plus aucune icone permettant de naviguer et de repondre !)

bernard

Bonjour,

Et quand les auteurs sont bons, du coup le numéro arrive en temps et en heure

Bruno