Bonjour à tous et bises aux dames,
Je n'ignore pas que l'Algérie est devenue indépendante le 3 juillet 1962 (la proclamation officielle s'étant faite le 5), et qu'à ce titre j'aurai dû placer ce fil dans une autre rubrique, mais la "pratique" philatélique fait que l'utilisation des timbres français (même surchargés) s'inscrit dans la présence "postale" française
* et que je m'autorise à transgresser l'Histoire!
Une
petite difficulté dans la commande d'un ouvrage au "Comité pour l'Histoire de La Poste" m'a amené à recevoir un cadeau de la part du responsable éditorial. Ce genre de chose est suffisamment rare pour être signalée.
Et ce cadeau, le voici:
Cet ouvrage est un recueil de témoignages de fonctionnaires des PTT.
Parmi ces témoignages, il en est un qui concerne ces fameuses surcharges E.A. de tous types (et qui font l'objet de recherches très spécialisées).
Grégoire Charlet, Inspecteur-élève à la Recette de Mascara (p.71)
Si vous trouvez des lettres sur lesquelles les timbres français ne sont pas surchargés EA, ne soyez pas surpris: c'est la faute de Grégoire qui n'avait pas respecté les consignes
C'est peut-être la complication évoquée du travail qui a généré des surcharges faites au stylo-bille.
Pour finir, j'ai une interrogation: notre témoin indique que seuls les 1f. et 0f.10 pouvaient encore être utilisés.
Pourtant le 0f.25 Marianne de Decaris (si chère à Minou Ier) était le timbre d'usage courant pour la lettre simple, non?
N'étant pas spécialiste de la surcharge EA, je sollicite les experts...
A bientôt.
Michel
qui va se lancer dans l'exploration des B.O. et/ou B.M. des Postes!
Si dans 8 jours vous n'avez pas de nouvelles, appelez la Gendarmerie.
* "présence" qui a perduré bien après l'Indépendance:
un autre exemple, en 1971.
Depuis 1965, "Paul Robert" a été renommée "Taougrit" (nom d'origine du village). Le tàd est toujours utilisé: