bonsoir,
- Pescator a écrit:
- le timbre du lendemain indiquant l'heure de distribution.
le timbrage des lettres est effectué au verso lors de l'ouverture des dépêches, l'intérêt étant de faire constater au destinataire la date d'arrivée dans le bureau, à comparer avec le moment où on lui remet sa lettre. Lorsque la dépêche est ouverte après le départ de la dernière distribution, on reporte la date d'arrivée au lendemain (et pas seulement avec un timbrage Daguin).
A ma connaissance, il n'y a pas de timbrage de distribution dans les bureaux en 1898/1901 (il y a eu jusqu'à 1876 environ, des dateurs spéciaux à Marseille, Lyon, Paris avec chiffres latéraux), uniquement un timbrage à l'arrivée, qui sera suspendu pendant la guerre de 1914, et plus ou moins bien rétabli ensuite.
- Citation :
- dans tous ces cas le but de gagner du temps est atteint puisqu'il suffit de mettre à jour un seul dateurs jusqu'au moment de la distri.
Sauf que dans cet intervalle, la machine est inutilisable dans le service. Possible qu'à Nîmes en 1898, ça n'ait pas eu d'importance, la Daguin étant possiblement obsolète et réduite à ce seul usage du soir, je ne sais pas.
- Citation :
- quand à l'appellation peu importe
C'est un point de vue.
Pour tes marques dont la seconde date porte "7h", la première est logique, pour les autres il faut supposer que le service s'est interrompu à 6h15 et 4h15 de l'après-midi, sinon le timbrage est incohérent. Si c'est le cas (service interrompu), il s'agit bien de deux levées consécutives.
Pour les deux autres, je ne sais pas. le bureau de Nîmes disposait-il de trois levées matinales avant l'ouverture du bureau (arrivée des trains de nuit) ? Mais dans ce cas, pourquoi ne timbrait-on pas le courrier de la veille dès la première levée ?
Sauf à supposer que ce ne sont pas des marques Daguin, que ces deux lettres n'ont pas pu être distribuée tôt le matin, et qu'elles sont revenues dans le service. Mais là, il faudrait éventuellement voir les pièces en entier.
D.
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dubito, ergo sum