Variétés en typo rotative: aussi nombreuses que les figurines elles-mêmes?

Bonjour,

Parmi les formidables découvertes faites aux Archives au début de ce mois, je suis tombé sur 3 rapports de vérification, par l'Inspection Générale des Finances, de l'Agence comptable et de l'Atelier des Timbres-poste.
Les vérifications ont été effectuées en octobre-novembre 1932 (époque du 25c Semeuse chamois ) par un Inspecteur qui a consigné ses analyses début 1933 et auxquelles ont répondu successivement les chefs de services contrôlés, leur supérieur direct puis l'Administration centrale des PTT.
Ces rapports ne sont pas faciles à lire mais en voici un premier extrait du rapport sur l'Atelier lui-même (la première colonne constitue les remarques de l'Inspecteur vérificateur, la 2e les réponses de Mr Demoulin, chef de l'Atelier, la 3e celles du directeur chef du Dépôt Central des Imprimés et du Matériel).

Bonjour
c'est très intéressant !
MERCI
je me souviens avoir lu un texte "officiel" vantant au contraire les avantages du rotatif, disant que le taux de feuilles "défectueuses" passait à 2% environ, contre 6% en typo à plat !
Je vais essayer de le retrouver pour être sûr que je ne me trompe pas

Bonjour,

Merci Laurent. Très sympa dc compte-rendu avec la mention de la durée d'utilisation théorique de 500000 feuilles pour un cliché.

Merci.
Pour les feuilles défectueuses, voir mon autre post à propos des roulettes.
Le nombre de 500 000 est confirmé en annexe du rapport, mais par comparaison aux "clichés mécaniques sur nickel" qui peuvent produire ... 12 000 000 de feuilles!

J'ai vérifié : c'est Mr Pouget en 1951 qui vantait les avantages des rotatives, produisant 3 fois moins de feuilles fautées que les presses à plat

Bonjour,

En 1932, Pouget était l'adjoint de Demoulin, mais ensuite il a coulé de l'eau sous les ponts de la capitale.
Cela faisait seulement 10 ans que l'Atelier employait les rotatives Chambon.
Presque 20 ans après ce genre de vérifications, on peut raisonnablement penser que l'on a pu passer de 4,7% à 2% de rebuts.

Bonjour,
oui, tout à fait, c'est logique !
J'avais compris que c'était l'arrivée des rotatives qui avait permis de passer de 6 à 2 %, mais cela ne s'est certainement pas fait en un jour...

On comprend facilement que le fait de ne plus manipuler les feuilles entre chaque opération d'impression - gommage - piquage a vite évité les impressions sur un coin replié, les piquages en diagonale, les recto-verso, les non dentelés accidentels.

D'ailleurs, ces 2 dernières variétés sont très rares en rotatif, alors que les pli accordéons non par exemple.

Sur les carnets, je pense que la rareté des variétés est due au fait que les tirages étaient moins importants et peut-être les contrôles plus sérieux pour leurs clients.

Mais pourquoi ne trouve t'on presque jamais en effet de variétés sur les roulettes ?
Mystère