Lieue de poste

bonjour,

lorqu'on s'intéresse aux courriers plus anciens que le timbre-poste (oui, la poste existait déjà à l'époque), on se pose fatalement la question des distances "ancien régime" en postes et lieues.

Voici une tentative d'éclaircissement d'époque (1791) :

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k432069j/f3.item




En résumé, la distance (ou poste) entre deux relais de postes fait 4000 toises (deux lieues de 2000 toises), la lieue de poste ancienne fait 2200 toises, et la lieue de poste nouvelle fait 2283,5 toises. La toise fait 1,949 m.

Pour ceux qui s'intéresseraient aux régions italiennes du nord sous la Révolution ou l'Empire (par exemple), il faut aussi savoir que l'on compte en postes d'Italie, qui valent 3 lieues. Heuuuu, trois lieues de combien de toises, au fait ?



Bon courage, amis de la préphilatélie (comme on dit)   .

D.

Vivement 1800 et le système métrique

Bonjour à toutes et tous,

on apprécie à sa juste mesure (!), Doudad, l'effort de pédagogie fait par le Guide des courriers utile à tous les voyageurs de 1791. 

Puisque tu fais incidemment allusion aux régions du nord de l'Italie à cette période charnière, je ne résiste pas au plaisir de présenter ces deux extraits de L'Almanach du département du Pô pour 1809 : des tables de conversion anciennes / nouvelles mesures en Piémont. En y croisera le trabuch et la brente...

De distances :


Mais aussi (et surtout    ) de contenance : allez vous adresser à votre cave ou caviste favori avec ces termes et guettez sa réaction   


Laurent.

bonjour,

Citation :

le trabuch

ça permet de savoir que la perche faisait 12 pieds liprands (tout de même).

Quant à la toise italienne en pieds manuels, elle faisait vraiment des pieds et des mains ! Par contre, je ne vois pas de pouce pédestre, ni de coudée géniculaire, dommage.

D.

whinpo a écrit:

Vivement 1800 et le système métrique

Bonjour tout le monde,
et pourtant, malgré l'interdiction, en 1800, d'utiliser un système autre que le système métrique, on trouve toujours en 1840, localement, des comptes rendus qui font état de "lieues de pays".
Mc