Sacrée Loulou cette marque Poste restante

Bonjour à tous (Loulou ou pas),


Exceptionnel, rare, introuvable, unique ce document (qui prouve que les Dagins existaient à l’Age de Lucy) m’intrique par le timbre à date mal frappé de PARIS / POSTE RESTANTE


Je ne sais pas si le Paris Cal dans l’adresse signifie Central ou Capitale, mais je suppute (c’est pas un joli mot) une marque d’arrivé suite à une orientation du courrier vers une distribution à l’intérieur des bureaux de la recette principale, d’où plein d’interrogations :

• sur l’existence d’un « facteur » pour la distribution interne des courriers ?
  
• sur le rattachement de ce type de courrier avec les chapitres 64x de l’IG ?
  

Avez-vous plus d’info sur l’utilisation de ce timbre à date et l’organisation pour la distribution de ce genre de courrier ?

P.

Bonjour,

Déjà, Cal = CENTRAL, ce qui colle d'ailleurs avec le (la) destinataire qui est télégraphiste.

Plutôt qu'une distribution interne, peut-être que le courrier pour les employés les attendait au service de la poste restante, tout simplement?

bonsoir,

pour ce qui est des objets arrivant par les ambulants de nuit, ils sont triés par le tri général, qui des répartit en plusieurs divisions --> rayons, annexes, taxes, inconnus, poste restante et départ.

Le Central étant possiblement installé dans l'Hôtel-des-Postes (bm 1A janvier 1889), il ne rentre a priori que dans la case "poste restante". C'est un agent du service de la PR qui vient prendre son paquet d'objets triés au tri général, pour traitement.

Si j'interprète bien les FM 279 sup.

D.

à priori l'air de Verdun était fort couru ... quelques années plus tard cela a du bien changer !

...à l'époque les jours se tirent trop vite et l'air de Verdun est salutaire au dire de Lucy.

Merci Marcorse pour la confirmation de Central, c'est effectivement logique,
Merci aussi  Doudad,  je suis preneur de l'article des FM s'il peut passer par mail.

il y en à un autre dans le même esprit en vente ici !

Poste Restante, frappe plus belle mais utilisation qui à mon sens n'est pas courante.  

P.

et juste pour que je participe

l'oblitération est concrétisée par le daguin jumelé de Verdun

mais j'imagine que vous l'aviez tous vu
pescator

bonjour,

129 a écrit:

je suis preneur de l'article des FM s'il peut passer par mail.

il s'agit d'un n° spécial des FM qui fait 86 pages, La recette principale de la Seine en 1895, rapport sur le fonctionnement de l'arrivée et de la distribution, à se procurer si on s'intéresse à Paris fin XIX/début XX.

Pour résumer ce qui nous intéresse, les dépêches arrivent de province par les ambulants, il y en a 12 par ambulant, une pour le rayon central et onze pour les onze rayons de disrtibution dans Paris.

La dépêche du rayon central est ouverte par le service de l'ouverture, et les correspondantces ordinaires non classées sont envoyées au tri général. Le tri général répartit ces objets entre les onze rayons de distribution, les annexes de l'ex-banlieue (nouveaux bureaux post-1860), les taxés (lettres à taxer), les recherches (inconnus), la poste restante et le départ (objets en transit).

Les objets adressés directement aux employés des services de la RP n'entrant dans aucune de ces catégories, il semble qu'ils soient classés dans la case de la PR. Un gardien de bureau de la PR vient prendre au tri général les objets destinés à sa section, je suppose que les destinataires sont avisés en interne et qu'ils se déplacent au moment de leur pause-cigarette pour prendre leur dû au guichet ad hoc.

D.

Bonjour,

Pescator a écrit:

l'oblitération est concrétisée par le daguin jumelé de Verdun

PdC de l'age de Lucy, on ne peut pas faire plus ancien

pour ce qui est de Central, Mlle Loubériot Dame-Employée sur Paris Central jusqu'en 1905



Pour l'utilisation de ce TàD Poste Restante un autre exemple ici plus intéressante (voir au dos)

Doudad a écrit:

Un gardien de bureau de la PR vient prendre au tri général les objets destinés à sa section, je suppose que les destinataires sont avisés en interne et qu'ils se déplacent au moment de leur pause-cigarette pour prendre leur dû au guichet ad hoc.

Difficile de ne pas croire que cela ne corresponde pas à une règle clairement établie, peut-être propre à la recette principale et surement plus large que la période 1904 et 1907 mais qui doit bien correspondre à une instruction (je continue à fouiner dans les BM)


P.

Bonjour,

Rochette & Pothion recensent un tàd avec libellé POSTE RESTANTE à partir de 1872 au bureau central (sous le n° 1394, et 1394bis sans trait d'union entre les deux mots).
Cuny & Delwaulle, dans le supplément au n° 292 des FM sur la RP listent ceux-ci (je n'ai pas mis les plus récents, en particulier les tàd en plastique):

Bonjour,

Merci Laurent, c'est une bible cette nomenclature des TàD de la recette principale.
Il me parait intéressant d'approfondir l'apposition de ce timbre poste restante sur des courriers destinés au personnel,
pour l'instant je ne trouve rien d'officiel.

P.