Timbre collé coté vue

Il est vrai que chacun avait son opinion, mais l'Administration des Postes, dans ses textes emploie le terme "verso" pour la partie au dos de la "suscription" ou adresse.
jipégé

bonsoir
une pensée émue pour naguito qui a rejoint le paradis des marins
Qu"est-ce qu'il aurait hurlé sur ce message

Oui une pensée pour Naguito que ce débat enflammait fréquemment.
François

Bonjour,
Par curiosité intellectuelle, j'aimerai savoir en quoi mon message aurait fait hurler feu Naguito.
Pour simplement étayer mon propos, quelques extrait d'un Bulletin Mensuel;
Amicalement
jipégé

bonjour,

TOUT le monde sait que le recto des cartes postales, c'est le côté de la suscription. C'est comme ça depuis le début, c'est marqué dans les textes administratifs, il n'y a pas à en discuter.

TOUT le monde, sauf le regretté Amiral Naguito, cartophile convaincu, qui a un jour lu dans le Neudin (la Bible des cartophiles), que c'était le contraire.

Et l'Amiral n'a JAMAIS voulu admettre que M. Neudin racontait des blagues. Ce qui nous a valu quelques passes d'armes homériques, dans des temps plus anciens, chacun restant retranché sur des positions préparées à l'avance.

D.

Bonjour à tous et bises au dames,

Pas un photographe (ce qu'était aussi Naguito) n'accepterait que l'image soit "reléguée" au verso...

Et comme Jean Renoir le fait dire dans l'un de ses films:
"Tu comprends, sur cette Terre, il y a quelque chose d'effroyable, c'est que tout le monde a ses raisons."


A bientôt.
Michel

Bonjour 

A l'origine, la carte postale était seulement affublée d'un texte, c'était une carte "postale" destinée à envoyer un message. Par la suite elle est devenue une carte "illustrée" et l'image, une litho au début, est devenue pour beaucoup le recto, la raison primordiale de l'envoi d'une carte. D'où la position de beaucoup de cartophiles de désigner l'image comme recto, à l'encontre de la version philatélique.

Bonne journée , très froide, Michel

bonjour Michel,

Geppetto a écrit:

à l'encontre de la version philatélique.

... pas philatélique, postale. Le verso est vierge d'origine, aucune raison de l'appeller recto. Il peut déjà porter une mention imprimée rajoutée sans restriction aucune, pourquoi pas une illustration ?

En France :


BMAP n°46, janvier 1873.

D.

Désolé J.-F. ,  j'ai écrit philatélique par erreur parce que je pensais "philatélie en opposition avec cartophilie".
En Belgique, beaucoup de cartes postales, les premières, étaient commerciales; certaines servaient à prévenir du passage d'un commercial ou passer une commande, avertir de l'arrivée de la marchandise. En 1869, les premières étaient des "Carte Correspondance", c'était intitulé dessus. En 1874, la première illustration était due à un fabricant de piano de Gand. L'illustration était imprimée sur une Carte Correspondance, donc Carte postale.

Michel

Bonjour,

Je me permets cette incursion dans votre rubrique alors que je ne suis pas à proprement parler un cartophile et pourtant  mon investissement de collectionneur porte principalement sur les cartes postales illustrées, de leur apparition fin 19^e jusqu’aux années 1940 (le philatéliste que je suis dira plutôt des Sage aux Cérès de Mazelin). Ce qui rejoint un peu ce fil sur le recto/verso est que dans mon approche de philatéliste je n’ai jamais conservé les affranchissements coté vue  (le verso « postal »), même les rares. Pour deux raisons, la première est liée à la nature et la longueur du texte manuscrit et par conséquent de l’affranchissement qui l’accompagne : cinq mots de politesse puis quelconques pour un affranchissement à 5cts, 10 cts, 15cts ou texte illimité pour un affranchissement à 10, 15,20,30cts…, (hormis bien entendu sur la période ou le texte étaient coté illustration mais ce qui finalement ne représente que qq années dans l‘histoire de la CPI). Ce qui est là recherché, c’est la possibilité en un seul coup d’œil de «comprendre» l’affranchissement sans avoir à retourner la carte. La deuxième raison est liée au fait que la vue (l’illustration) peut faire passer l’affranchissement au second plan, ce qui n’est pas, il va sans dire, le but recherché par un collectionneur d’affranchissement. Peut-être aussi, mais l’approche est surement très subjective, une forme d’antagonisme entre l’image qui se veut en général ludique  ou distractive et le timbre sans doute plus austère, pour le moins plus «réglementaire», timbre qui ne va pas se satisfaire de cette cohabitation. Je me demande finalement si les cartophiles ne sont pas plus heureux que les philatélistes…

Ça a quand même fière allure le recto postal affranchi d’une CPI !

Bonjour

De belles pièces. Malgré mes nombreuses CP, je ne dois pas en avoir de pareilles. 

Michel

bonjour à tous et penbé44
qui nous montre en plus un superbe daguin jumelé de Grenoble
avec un bloc dateur type 84h 
si j'osais!!! mais j'ose demander un joli scan 300pp pour ma biblio d'images
si c'est possible évidemment
et avec mes remerciements anticipés
mais comme ton délire carto couvre la période des sages, il est fort probable
que ta collection comporte d'autres daguin
SI tu as le temps, peut être pourrais tu regarder tes cp pour chercher les daguinisées
qu'en dis tu????

pescator

voilà, c'est fait François (sur ta boite mail)
bonne journée

Bonjour à tous,
dans la rubrique "timbres collés au verso", n'en déplaise à certains, il était difficile d'en utiliser davantage, tout en respectant le tarif.

Tarif du 1er mai 1878 à 1916 (belle logévité !), carte postale de plus de 5 mots = 10c.
jipégé

Bonjour,
Un incontournable parmi les affranchissements 1900/1916 à 10 cts sur CPI avec ce 1ct Blanc x 10 au type IB.  Je ne sais pas pourquoi mais ce type IB s’observe beaucoup plus souvent que le IA alors que les tirages auraient été sensiblement identiques. Ces affranchissements avaient sans doute pour finalité de donner à la carte un double intérêt : visuel avec le verso et philatélique avec le recto, Une approche «carto-philatélique» en quelque sorte.

Salut,

Les 1 centimes sont créés pour les tarifs journaux/presses. Les tirages 5, 10, 20 ou 25 ont pour but de satisfaire un tarif respectif. On peut raisonnablement supposé que le premier type à fait son office alors que le second a bouché quelques manques de faciales tarifaires.

bonjour,

le 1A a été tiré initialement en 1900/1901 pour satisfaire aux besoins du tarif des imprimés, puis le IB retouché a été exclusivement tiré jusqu'en 1914, époque de l'âge d'or des CPI. Ensuite les deux types ont été tirés simultanément.

Ce qui explique probablement qu'on trouve le 1B sur les CPI entre 1901 et 1914.

D.