question sur l'origine d'un maculage sur ce 10cts vert de roulette

Bonjour,

penbé44 a écrit:

Lors du passage dans les «blocs d’impression» et à «un excès d’encre provoquant un maculage au verso par appui des feuilles avec une encre pas encore sèche»

A titre personnel je l'exclue.

penbé44 a écrit:

ou plus loin lors du «cheminement» de la bande de papier

Non plus, un cylindre qui touche la face imprimée ne peu jamais toucher la face gommée, et inversement les cylindres qui sont en contactent avec la face gommée ne touchera jamais la face imprimée.

penbé44 a écrit:

ou tout simplement in fine lors de l’enroulement sur la bobine avec une encre pas encore sèche ? Le phénomène s’est produit des deux côtés du timbre

Donc pour moi, il ne reste que ce cas, et l'encre qui a été reporté sur la face gommée ce retrouve donc amoindrie sur la face imprimée.

Bonjour,

Merci Jean-Luc pour ton avis qui est surement le bon. C’est vrai que les roulettes (contrairement aux feuilles) subissaient cet enroulement (1) sur une bobine en bout de chaîne avec bien sûr le risque de maculage si l’encre n’avait pas eu le temps de sécher. Je ne sais pas à quelle vitesse le papier défilait et combien de temps se passait entre le passage dans les blocs d’impression et le « ré enroulement » sur la bobine mais ça devait aller vite… les imprimeurs modifiaient-ils la composition de l’encre en augmentant sa charge en siccatif pour les roulettes ?

(1)    (1) Quoique les carnets rotatif subissaient aussi cet enroulement avant la confection … semble-t-il avec moins de conséquence, enfin peut être…

Bonjour,
sur cette photo de l'atelier en 1934, on voit le trajet des bobines imprimées, vers le plafond, avec un long parcours avant d'être ré embobinées (carnets au dernier plan, peut-être mandats au devant ?)
Ce qui devait leur laisser le temps de sécher, contrairement aux feuilles de 100 qui étaient coupées juste après perforation - numérotation.

Bonsoir,

penbé44 a écrit:

Quoique les carnets rotatif subissaient aussi cet enroulement avant la confection … semble-t-il avec moins de conséquence, enfin peut être…

Les timbres-poste de carnets ont peut-être (certainement, et surement) subit le même problème, mais bien plus tard, le début de l'impression rotative des carnets est fin 1927 avec le 50c lignée.
Il n'est pas impossible qu'ils aient résolus le problème de séchage.

Effectivement. Peut-être que ce système de séchage n’avait pas encore mis au point au début des roulettes rotatives.

Les premiers carnets rotatifs sont de fin 1928
(Un article à paraître dans Delcampe Magazine en avril et juin normalement…)

Bonne soirée !

Bonsoir,

 C’est vrai que le trajet, comme le montre la photo de Sower13, était autrement plus long pour les roulettes que pour les feuilles et devait surement laisser à l’encre le temps de sécher. D’un autre côté, il y avait surement moins de pression sur le papier encré des feuilles, même avec la centaine maxi empilées l’une sur l’autre sur le tapis de réception, qu’avec le «rembobinage». Ce dernier devait exercer une pression/tension plus forte lors de l’enroulant autour de la bobine, d’où ce transfert d’encre.  Mais bon, toujours compliqué de trouver la relation de cause à effet quand on n’a pas toutes les compétences pour ça (pensée amicale pour Papy24...), attitude qui répond au doux terme d’ultracrépidarianisme (il fallait le placer celui-là !)

en tout cas, ils s'étaient rendu compte du problème (1934 ou 1935)

Bonjour,

Le Mr avait dit Non, par-contre je n'ai jamais eu de réponse à cela.

Et en 1925, ils avaient déjà installé leur chauffage séchage ! (Gallica annales des PTT - texte de Mr Demoulin)