12 sur lettre de Paris pour Montrouge, confusion de date et taxe à 15 cts

5cts numéro 12 sur lettre de Paris pour le petit Montrouge au nord (situé dans Paris 14e arrondissement). CAD Paris 11/08/1862. ?E levée.
Je ne déchiffre pas le losange.

La poste a barré Montrouge et a indiqué la mention Arcueil à la place.

Elle a par ailleurs été taxée à 15 cts

Au verso, cohabite 3 CAD
2 de Montrouge et 1 d'Arcueil, tous datés du 12 août.

De mémoire, quand JF Brun m'a donné son interprétation, il avait indiqué que la poste s'était trompée en rayant Montrouge. Mais mes souvenirs sont flous sur l'histoire complète.

bonjour,

cas intéressant d'un imprimé envoyé par FS1 (si je lis bien) pour le Petit-Montrouge, affranchi au tarif intra-muros à 5 centimes.

Redirigé sur le Grand-Montrouge, hors les murs, puis Arcueil, tarif territorial à 10.

A cette époque, les imprimés en affranchissement insuffisant en timbres-poste sont taxés au triple de l'insuffisance, soit 15 centimes, article 8 de la loi du 25 juin 1856.

J'espère être d'accord avec JF Brun, et réciproquement.

D.

Ah, merci pour le retour

J'allais dire DS1. Je vais mieux regarder.

Je vais regarder 14 grande rue,, pour voir si l'adresse se situait bien dans le petit Montrouge ou dans le grand...

Histoire d'être savoir si la poste a bien fait de rédiger la lettre.



Source Wikipédia
Dans le passé, Montrouge s'étendait au nord jusqu'à Montparnasse. Plusieurs événements ont ponctué l'évolution de la commune au xixe siècle :

la construction d'un mur d'octroi en 1863 ;
la création de fortifications sous Louis-Philippe Ier (qui suivaient le tracé du boulevard périphérique actuel) qui scinde la commune en deux : le Petit Montrouge au nord (sur une partie du Paris actuel du 14e arrondissement), le Grand Montrouge au sud ;
annexions successives de Paris ;
- les reprises de territoires sur Vanves, Arcueil, Bagneux ;

La séparation de Montrouge dont on cause est induite par la loi du 16 juin 1859.





Arcueil étant au sud-est de Montrouge.

Depuis 1854, les bureaux de petite banlieue sont érigés en directions composées avec Paris.



D.

Arrivez vous à lire les 3 mentions ?



Je lis 2 mots différents, Montrouge à 2 reprises et Arcueil, c'est tout.

bonjour,

au recto en haut : "au dos" qui signale des mentions supplémentaires.

au recto en bleu "V(oir) Arcueil"

au dos en haut : "inconnu au gd Montrouge Palis [ou Palin, postier, ou Paris] / Montrouge"

au dos en bas : "inc(onnu) à Montrouge Palis ou Paris / voir Arcueil"

D.

Merci.

La poste aurait donc essayer au grand Montrouge à défaut du petit, avant de l'envoyer vers Arcueil.

Doudad a écrit:

au dos en haut : "inconnu au gd Montrouge Palis [ou Palin, postier, ou Paris] / Montrouge"

au dos en bas : "inc(onnu) à Montrouge Palis ou Paris / voir Arcueil"

D.

Palis, palin ??? Pas de signification pour moi.



Reste postier...

Citation :

les bureaux de petite banlieue sont érigés en directions composées avec Paris.

pardon, lapsus, il faut lire "directions réunies" et pas "composées". Réunies entre elles et avec Paris.

Pour ce qui est des dateurs au dos, ils sont tous les deux de "MONTROUGE PARIS", bureau intra-muros faisant partie du service de Paris, qui deviendra PARIS-69 en juillet 1881 et PARIS-XIV en octobre 1901.

Ce qui pourrait vouloir dire que le pli n'est pas passé au bureau de poste de MONTROUGE (60), mais redirigé directement du service de Paris sur Arcueil, mais que le postier a tout de même recherché (ou fait rechercher) le destinaire au Grand-Montrouge. Et donc la mention manuscrite est peut-être "Paris", plutôt que "Palis ou Palin".

Palis ou Palin, ce peut-être le nom du postier, c'est ça que je veux dire, mention courante en l'absence de petits timbres de facteur.

D.

Merci pour ces précisions.

Il y avait bien une "grande rue" à Arcueil, aujourd'hui "rue Emile Raspail"

" La « Grand Rue » d’avant 1888, était « la rue Principale » de la localité, dès le XIIè siècle ; elle prend le nom « des Arcs » en 1426, et "de la Savaterie" en 1516, pour la première fois pavée en 1747 avant d’être « des Réservoirs », puis « de l’Unité » pendant la Révolution, pour enfin être baptisée « Émile Raspail », maire d’Arcueil-Cachan, de 1878 à 1887, fils cadet de François-Vincent Raspail (savant et homme politique français), à qui Arcueil doit l’installation, en 1856, d’une distillerie qui fabriqua la « liqueur digestive RASPAIL ».
Source :  https://www.histoire-genealogie.com/La-Grand-Rue-Rue-Emile-Raspail