Amiens la fin des T18 (ou17?)

bonsoir à tous
on sait que la machine daguin a été mise en service à Amiens le 19 SEPT 84 (lettre montrée par M Perry)
en tout cas on a pas encore vu mieux
alors j'ai essayé de faire le chemin à l'envers et de chercher la dernière date des prédécesseurs des R84
qui confirmerait la mise en route de la mécanisation de ce bureau 

et voila ce que j'ai trouvé:
une belle oblitération du 16 JUIN 84 sur un sage type II avec sa marge
si vous trouvez mieux en date, cela searait amusant de faire le joint
pescator

bonsoir,



10 juin 1886 ?

D.

donc j'ai faux
je pensais que LA machine, avec l'arrivée des types 84, allait remplacer les T18 pour
l'oblitération du courrier
hé bé non!!!!! manifestement, y en a au moins un qui a résisté à la mécanisation

merci Doudad pour ta communication
pescator

bonjour,

Pescator a écrit:

je pensais que LA machine, avec l'arrivée des types 84, allait remplacer les T18 pour
l'oblitération du courrier

c'est une idée assez largement répandue chez les collectionneurs, et elle est fausse. Généralement, un type donné de dateur d'usage courant ne remplace pas le précédent type du jour au lendemain, sauf indication particulière.

Pour ma ville de référence, le type 15 a été rempacé au pied levé par le type de 1868 (type 17) parce que ce dernier affichait l'indication de levée, et que c'était devenu une nécessité de service. Le type de 1868, dont la seule modification tenait dans l'indication du département, est resté en service au moins quatre ans après l'introduction du type de 1875, et on trouve encore pour ce dernier type (17 bis ou 18) une nouvelle gravure en 1888 qui est une copie, dans la présentation graphique, du type de 1884 (illustration dessous). Le type de 1901 n'est jamais entré en service, et le type de 1884 est resté présent (sur Daguin) après l'introduction de celui de 1905, en gros jusqu'à la guerre. Les dateurs courants n'étaient a priori pas rendus, ils pouvaient être utilisés jusqu'à épuisement, tant que l'indication de service restait valable.



D.

bonjour
évidemment!!!! si j'avais réfléchi avant de parler
on l' a déjà dit et on en a vu des exemples: les nouveaux arrivants ne font pas disparaître 
du jour au lendemain les anciens.
lesquels selon le principe de l'économie doivent servir jusqu'à usure quasi totale

merci Doudad pour ce rappel
pescator

J'en suis venu à penser (donc j'en suis venu à être), à l'examen des dateurs de Clermont, que l'apparition des types 1884 n'était absolument pas liée à la disparition des types 1875. A l'origine, les uns devaient servir au timbrage mécanique des lettres, et les autres au reste du service.

Sur ce que j'ai vu, les 1884 ont servi en Daguin sur lettre/CP avant de s'arrêter en 1887, ce qui n'a pas empêché les 1875 de servir aussi, surtout sur CP, dans la même période, et avec des nouvelles gravures. Ensuite, après une période d'arrêt total, on retrouve les 1884 en solo (manuels, sauf preuve du contraire). Il a donc fallu attendre près de dix ans pour que les 1884 fonctionnent en usage manuel (à Clermont), et encore douze ans de plus pour qu'ils soient les seuls utilisés (en manuel puis à nouveau en Daguin), jusqu'à l'apparition du 1905 seulement en 1909.

On ne peut donc absolument pas dire que le 1884 ait remplacé le 1875 (à Clermont).

Après, il faudrait voir sur d'autres bureaux équivalents, ou plus gros. C'est une idée, je sonderai quelques gros bureaux, pour voir si je trouve des 1875 tardifs habituels, ou si Clermont est un cas particulier.

D.

quand j'ai dit, évoqué, supposé ... que le type84  abolissait le règne de ses prédécesseurs,
je pensais à l'utilisation oblitérante des tàd
et j'en étais arrivé à cette "éventuelle conclusion" parce que depuis un certain temps , je tente
d'établir une chronologie dans l'apparition et la disparition des tàd de TOULON pendant la période 
d'utilisation de la machine
et le constat que je semblai avoir fait c'est qu'à l'apparition des tàd type 84, je n'ai vu que ceux là.
mais toujours pareil: la certitude solitaire reste à vérifier

pescator

Il est bien possible que chaque receveur ayant eu LA MACHINE l'ai utilisée en fonction de ses besoins, disponibilités, personnels et tutti quanti. Et qu'il soit difficile de dégager une doctrine d'emploi générale.

D.

Bonjour,

D'accord avec le dernier message de Doudad.

Ainsi à Charlevile, chef-lieu des Ardennes (auquel je m'intéresse), le type 84 fait une apparition timide en 1885-1886, et sa présence est continue jusque vers 1910.

Le type 18 résiste (en départ) de 1885 à 1890 au moins, période de cohabitation des tyes 18 et 84 (le T18 majoritaire).

Les Daguin 84 sont rares avant 1900, et plutôt solos ensuite.

Bref Charleville n'a pas pris le type 84 très au sérieux avant 1890, et a encore attendu 10 ans pour daguiniser, en solo

Bruno

bc92 a écrit:

Ainsi à Charlevile, chef-lieu des Ardennes (auquel je m'intéresse)

tu es du signe du sanglier, ou c'est à cause de Sée ?

D.

Non pour le sanglier. Mais j'aime bien Quentin Durward (W. Scott), archer écossais de Louis XI qui gagna la main de sa belle par la mort du Sanglier des Ardennes, à Liège. J'ai quelque part un livre du style distribution des prix, reliure cartonnage simili-cuir avec une douzaine de gravures.

Oui pour les marques aux verso des timbres, mais ce n'est pas Sée, qui opérait à Colmar, mais Claude-Lafontaine.



Bruno

bonjour,

à Riom, le dateur de 1875 a fait de la résistance en utilisation ordinaire.




D.