Vosges - Boîte rurale E...

Bonjour à tous et bises aux dames,

C'est pas très beau, c'est pas très net, ça vient de je ne sais où. C'est bien le problème.






Houécourt:


664 habitants (J.Strohl, l'auteur de l'étude s'est trompé: 703 c'est en 1861) en 1866 et pas de bureau de poste.
Lesquels habitants râlent un peu (beaucoup... allez savoir!), longtemps (comme quoi il faut manifester...) et au bout du compte l'Administration décide le 12 avril 1898 de la création d'un établissement de facteur-receveur



Il faut croire que les Warhericurtiens et Warhericurtiennes avaient pris l'habitude d'écrire beaucoup, puisque que malgré le déclin de la population (568h. en 1886) ils obtinrent satisfaction!

À bientôt.
Michel  et puis à moins que... 

bonjour à tous , 
bravo Michel pour cette brillante démonstration 
François

Bonsoir Michel,

Le problème avec cette démonstration, c'est de considérer que le relevé de J. Strohl reste valide pour 1889. Or il y a pu se produire des changements dans l'arrondissement rural de Châtenois. Et dans ce cas, Houécourt n'aurait probablement pas gardé sa lettre-timbre E. 
C'est tout le problème des relevés de boites rurales, c'est qu'il manque toujours des périodes (faute de pièce trouvée). Ici  J. Strohl indique un E pour 1852 seulement. 
Ce que l'on sait en tout cas, c'est que la lettre-timbre E appartient Houécourt jusque 1874. Après, ... mystère!

Emmanuel.

bonsoir,

je ne voulais pas le dire, de peur de faire de la peine à Michel.

D.

bonsoir 
au risque de paraitre ignare ( je n 'avais pas eu la rigueur d'analyse de Vals59 et de Doudad ...) 
mais pourquoi cette date de 1874 alors que le bureau est crée le 12 avril 1898 ?
il y a sans doute quelque chose qui m 'échappe 
François

Bonsoir François,

Pardon j'ai peut-être était un peu trop sibyllin...

En fait, on connait une lettre E de Houécourt relevé sur une lettre de janvier 1874.
Mais ce soir, en regardant vite fait sur D*, j'ai trouvé un E de Houécourt sur une carte datée de septembre 1875.
Entre cette date et la création du bureau, on n'a plus de pièce à observer pour démontrer que le E a toujours été utilisé pour cette commune jusque avril 1898. 
Michel peut donc essayer de réduire l'écart.

Emmanuel

...

Citation :

Le problème avec cette démonstration, c'est de considérer que le relevé de J. Strohl reste valide pour 1889. Or il y a pu se produire des changements dans l'arrondissement rural de Châtenois. Et dans ce cas, Houécourt n'aurait probablement pas gardé sa lettre-timbre E.

La remarque d'Emmanuel est tout à fait justifiée.
N'étant pas particulièrement intéressé par les Vosges, je n'ai pas d'élément me permettant d’affirmer que Houécourt à toujours frappé le E.
Mais je n'en ai pas non plus montrant que le E ait été attribué à une autre commune  
Je vais continuer les recherches, tranquillou, tranquillou...

À bientôt.
Michel   qui remercie JF pour sa délicatesse... qui me met (presque) la larme à l’œil

...

Dans le cours de son étude, J.Strohl fournit le tableau suivant, établi, vraisemblablement, d'après ses propres recherches.



Il semble, à cette lecture, que Houécourt ait conservé sa "lettre-timbre" E jusqu'en 1898...

J'ajoute un extrait de la carte dressée par J.Strohl qui montre le parcours* effectué par le facteur.


À bientôt.
Michel   * qui va chiffrer la distance!

bonjour,

pour être parfaitement honnête, la contradiction me démangeait dès la première lecture, mais je me suis abstenu, en l'absence d'arguments tangibles.

On voit à la lecture de l'extrait des FM montré plus haut, que la commune de Gironcourt précède celle d'Houécourt dans la tournée du facteur de 1852, lettres D et E.

Dans l'article de J. Strohl, on constate que le bureau de Gironcourt a été ouvert en 1882, on en trouve trace dans les documents administratifs.



Donc, en bonne logique, Gironcourt a perdu sa boîte rurale en 1882, avec sa lettre D, et l'ordre alphabétique a pu en être tout chamboulé, le pauvre.

Et il est même possible que la commune d'Houécourt y ait été rattachée à cette date, peut-être avec la lettre A.

Reste à en trouver une trace sur lettre.

D.

...

Je suis bien obligé d'admettre que mes arguments tombent à l'eau l'un après l'autre

Si j'avais été un samouraï vivant au 13ème siècle, je n'aurais eu qu'une issue au déshonneur: le seppuku

Aujourd'hui, modeste retraité du 21ème siècle et peu tenté par le suicide (même rituel et réhabilitateur), je ne vois de solution que dans le virtuel et l'humour approximatif, en me pendant... haut et court!

À bientôt.
Michel