Oblitération au départ ou à l'arrivée ?

Bonjour

Je viens d'avoir un avis sur le forum "philatélie"
Cet avis est que c'est un timbre des colonies générales.

L'année du cad ne serait donc pas ce qu'elle paraît être.

Mais selon vous, serait-ce un cad apposé à l'arrivée sur un timbre non oblitéré ou un timbre des CG ayant servi en métropole, donc oblitération au départ ?

Merci

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bonjour,

si l'on considère que l'oblitération des lettres parisiennes, au départ, par le timbre à date du bureau prend effet au 28 mars 1876, que l'affranchissement parisien de double port en-ville est de trente centimes à cette date, il s'agirait d'une possibilité règlementaire non discutable.

D'autant qu'il y aurait tout de même assez peu de raisons pour que PARIS-4 rue d'Enghein reçoive directement des lettres des colonies non oblitérées au départ.

Maintenant, pour prouver ça sur un timbre-poste détaché, bon courage ...

D.

Bonjour Doudad,
Merci pur ce retour rapide et cette explication prudente.

Nous serions donc sur un départ postérieur à mars 1876.

Reste à déchiffrer le deuxième chiffre de l'année
Mais étant loin de chez moi pur le moment, je n'ai pas accès à mes outils infographie.

Doudad a écrit:

bonjour,

D'autant qu'il y aurait tout de même assez peu de raisons pour que PARIS-4 rue d'Enghein reçoive directement des lettres des colonies non oblitérées au départ.
D.

Qu'est ce qui rend cette possibilité improbable ?

Comme vous l'avez bien dis sur un détaché nous devrons rester prudent sur les différentes hypothèses...

Citation :

Qu'est ce qui rend cette possibilité improbable ?

Le nombre de vérificateurs intermédiaires. Il est impossible qu'un bureau colonial ait fait dépêche directe pour PARIS-4. En théorie, la dépêche d'origine, fermée aux colonies, convoyée en France par un bureau ambulant (j'extrapole), a été ouverte par un bureau d'échange situé au bureau central de Paris (pour une lettre adressée à Paris). Il est possible que l'ambulant fasse fonction de bureau d'échange, mais ça revient au même. Ensuite, la lettre a été remise au rayon central de distribution de la recette principale de Paris, qui opère le tri général par rayon de distribution intra-muros. Et il y a ensuite un tri par rayon dans Paris. Et encore un tri par les facteurs de chaque rayon, qui partent du bureau central. Les bureaux de quartier intra-muros de Paris (dont rue d'Enghein) ne reçoivent pas les lettres à distribuer, sauf dans le cas où elles n'ont pas trouvé leur destinataire, et qu'elles retournent au bureau central avec les lettres du départ suivant.

Autant dire que les timbres-poste ont autant de chances de rester vierges au bureau central que des brebis sur un terrain de manoeuvres de la Légion Etrangère.

A mon avis ...

Après, on trouve des non-dentelés à Paris en 1876/77 presque facilement, Guillaume nous dira si ce sont des coloniaux.



D.

Après le scan est pas terrible mais pas impossible qu'il y ait une première oblitération légère des colonies sous l'oblitération plus lourde de Paris ...

gugusg a écrit:

Après le scan est pas terrible mais pas impossible qu'il y ait une première oblitération légère des colonies sous l'oblitération plus lourde de Paris ...

Auquel cas ca peut aussi être une réutilisation frauduleuse par le destinataire d'un timbre reçu auparavant, ce qui explique plus facilement l'oblitération particulière

bonjour,

on sait que les TP coloniaux étaient vendus au public à Paris, au moins dès le 1er avril 1892 (voir l'AM du 22/11/1894, puis la création de l'ACTPC le 1er avril 1901). Il suffisait de se rendre sur place, d'en demander une quantité limitée, et de payer comptant (art. 16/18 de l'AM de 1894).

Quelqu'un a t'il des infos sur la période 1871/1891 ?

D.

Doudad a écrit:

bonjour,

on sait que les TP coloniaux étaient vendus au public à Paris, au moins dès le 1er avril 1892 (voir l'AM du 22/11/1894, puis la création de l'ACTPC le 1er avril 1901). Il suffisait de se rendre sur place, d'en demander une quantité limitée, et de payer comptant (art. 16/18 de l'AM de 1894).

Quelqu'un a t'il des infos sur la période 1871/1891 ?

D.

Je ne pense pas qu'ils aient été vendus à Paris, car ils faisaient l'objets de commandes du ministère des colonies qui les envoyaient dans chaque colonies selon les besoins, et je n'ai jamais entendu parler de vente à Paris avant 1892.

Encore moins la période avant les alphées dubois, ou les timbres coloniaux et francais étaient identiques modulo la dentelure ... (prélevés sur les stocks métro avant perforations, afin d'économiser quelques deniers)

wishmerhill a écrit:

gugusg a écrit:

Après le scan est pas terrible mais pas impossible qu'il y ait une première oblitération légère des colonies sous l'oblitération plus lourde de Paris ...

Auquel cas ca peut aussi être une réutilisation frauduleuse par le destinataire d'un timbre reçu auparavant, ce qui explique plus facilement l'oblitération particulière

Que dire également de cet aigle oblitéré du GC de Marseille....
Il me semble voir une oblitération plis légère dessous.

Tagazok a écrit:

wishmerhill a écrit:

gugusg a écrit:

Après le scan est pas terrible mais pas impossible qu'il y ait une première oblitération légère des colonies sous l'oblitération plus lourde de Paris ...

Auquel cas ca peut aussi être une réutilisation frauduleuse par le destinataire d'un timbre reçu auparavant, ce qui explique plus facilement l'oblitération particulière

Que dire également de cet aigle oblitéré du GC de Marseille....
Il me semble voir une oblitération plis légère dessous.

oui probablement en transit à Marseille un nouveau cachet sur un timbre mal oblitéré

Marseille étant un port d'entrée, et en raison de l'examen du courrier à la poste locale, il est assez logique qu'une seconde oblitération y soit faite sur un timbre très faiblement oblitéré.

Mais ce qui est "normal" à Marseille ne l'est plus du tout dans un bureau de quartier de Paris.

Effectivement pour Paris, les raisons ne sont pas les mêmes.

Vous voyez donc aussi l'oblitération bleue légèrement frappée.

Je vois effectivement quelques petites traces bleues sous le GC 2240. Mais de là à pouvoir identifier l'oblitération bleue, il y a une sacrée marche