bonjour,
Hoogerdijk ne fait pas la différence entre
levée exceptionnelle et
lettre urgente (à sa décharge, personne, quasiment, ne la fait).
La levée exceptionnelle, à Paris en 1887 (loi du 16 mars), correspond à un seul départ retardé depuis chaque bureau de Paris pour chaque grande gare de Paris. Il n'y a donc besoin, à cette date, que de la levée
E1.
BM 3 mars 1887
Ce service étant rigide, assez peu pratique et relativement onéreux (15 centimes), plusieurs services privés se sont établis pour porter en gare le courrier (affranchi) des particuliers en dernière minute.
L'Administration des postes réagit alors en créant, au printemps de 1892, le service cycliste des
lettres urgentes, les bureaux de quartier de Paris disposant de plusieurs délais retardés en fonction des destinations du soir. Ce qui explique la multiplication des dateurs dans certains bureaux (note du 11 avril 1892, DGPT/EP).
On trouve tous les heures de levée pour les départs du soir, pour tous les bureaux et toutes les destinations dans l'almanach de Didot-Bottin sur Gallica jusqu'en 1901, date de changement de format de l'affichage des levées.
D.
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dubito, ergo sum