Boite Urbaine?

Bonjour

Aurait on une empreinte de boite Urbaine?
Le lien

Bonjour,

Je suppose que tu ne cherches pas une empreinte de boite urbaine sur lettre, tu as certainement déjà et il y en a plein D* et Ebay.

Par contre, la plaque que tu montres est celle vissée à l'intérieur de la boite aux lettres (urbaine), et le facteur appuyait son part dessus (après encrage) pour transférer une empreinte sur celui-ci, ce qui prouvait qu'il avait relevé la boite au lieu de passer le temps au bistrot.

Comme il était muni par ailleurs d'un timbre portatif représentant la même lettre, à apposer sur les plis qui lui étaient remis de la main à la main, il semble logique que les deux sortes d'empreintes soient différentes (en taille a priori), pour éviter les petites "magouilles"

Mais personnellement je n'ai rien pour étayer cette conjecture, a part une très mauvaise reproduction de part de facteur rural avec une empreinte A dans un cercle, qui ne permet pas de conclure. C'est dans le petit livre de Carnévalé-Mauzan sur le service postal rural.

Ai-je bien compris la question, c'est la question ?

Au passage on peut regretter que ce genre d'objet circule à la vente, cela décrédibilise potentiellement beaucoup de documents.

Cordialement, Bruno

bc92 a écrit:

Comme il était muni par ailleurs d'un timbre portatif représentant la même lettre, à apposer sur les plis qui lui étaient remis de la main à la main, il semble logique que les deux sortes d'empreintes soient différentes (en taille a priori), pour éviter les petites "magouilles"

Mais personnellement je n'ai rien pour étayer cette conjecture, a part une très mauvaise reproduction de part de facteur rural avec une empreinte A dans un cercle, qui ne permet pas de conclure. C'est dans le petit livre de Carnévalé-Mauzan sur le service postal rural.

Soupir... Ces deux paragraphes sont à rayer et effacer des mémoires

C'est le timbre installé dans la boite qui servait aussi à timbrer les plis, à partir de fin 1835. Avant, les facteurs n'étaient pas tenus ni incités à cette pratique, bien qu'on la constate parfois. Les facteurs n'avaient pas de timbre-lettre portatif, ils avaient in timbre OR ou OL.

Bruno, sorry.

bc92 a écrit:

bc92 a écrit:

Comme il était muni par ailleurs d'un timbre portatif représentant la
même lettre, à apposer sur les plis qui lui étaient remis de la main à la main, il semble logique que les deux sortes d'empreintes soient différentes (en taille a priori), pour éviter les petites "magouilles"

Mais personnellement je n'ai rien pour étayer cette conjecture, a part une très mauvaise reproduction de part de facteur rural avec une empreinte A dans un cercle, qui ne permet pas de conclure. C'est dans le petit livre de Carnévalé-Mauzan sur le service postal rural.

Soupir... Ces deux paragraphes sont à rayer et effacer des mémoires

C'est le timbre installé dans la boite qui servait aussi à timbrer les plis, à partir de fin 1835. Avant, les facteurs n'étaient pas tenus ni incités à cette pratique, bien qu'on la constate parfois. Les facteurs n'avaient pas de timbre-lettre portatif, ils avaient in timbre OR ou OL.

Bruno, sorry.

b'soir , selon mon auteur préfèré , "ltrès voisines des Boites Rurales sont les Boites urbaines. Ces indicatifs sont ceux des boites à lettres de faubourg des villes .Les Boites urbaines très difficiles à identifier ,sont inscrites dans un CARRE , alors que les Boites rurales le sont dans un cercle ".
page 20 "initiation aux oblitérations Fançaises".
yves claude

bc92 a écrit:

C'est le timbre installé dans la boite qui servait aussi à timbrer les plis, à partir de fin 1835. Avant, les facteurs n'étaient pas tenus ni incités à cette pratique, bien qu'on la constate parfois. Les facteurs n'avaient pas de timbre-lettre portatif, ils avaient un timbre OR ou OL.

Je prends un risque supplémentaire de plantage.

En fait, l'intention permanente de l'administration était bien de vérifier que les facteurs faisaient leur boulot sans omision.

Mais elle avait trouvé un moyen différent de celui que j'ai sottement élucubré en premier lieu. A partir de 1835, le facteur fait viser au bureau de tabac, s'il existe [noter que débit de boisson égale souvent débit de tabac, cependant], un bulletin de présence dont le débitant doit, immédiatement en principe, jeter la partie adéquate dans la boite aux lettres la plus proche. Ces bulletins datés, une fois parvenus au bureau par l'intermédiaire dudit facteur après relevage de la boite, témoigneront du délai mis par le facteur à les relever dans la boite. (cf. circulaire n° 44 du 21/02/1835). L'idée était de semer dans l'esprit du postier la crainte qu'il puisse négliger de relever la boite contenant ce jour là un bulletin dont la date inscrite dessus le mettrait en faute. J'ignore quand cette mesure a été levée. Et je gage qu'il pouvait y avoir de petits arrangements entre facteur et buraliste (on s'entend sur les dates), malgré des risques non négligeables en cas de découverte.

Bruno.

bc92 a écrit:

malgré des risques non négligeables en cas de découverte

Bonjour à tous,

Oui, il risquait au moins 1 avertissement ! Et au bout de 3 avertissements, venait le blâme ! !

@+++

GC (Fonctionnaire Retraité)

Bonsoir

Merci de vos réponses, le résultat est un cachet imprimé sur une lettre, comme ici :
http://histoire-postale-de-denain.jeffstudio.fr/articles.php?id=87

Et malheureusement, je n'en ai pas "plein" Les BU, il y en avait deux à Denain et
aucune n'est localisé à ce jour mais je chauffe pour la A (j'en suis certain mais faut le prouver....).

En l'occurrence, j'ai toujours pensé, que c'était un tampon traditionnel à l'intérieur de la boite mais
apparemment celui-ci était fixé à la boite?

Jeff59220 a écrit:

En l'occurrence, j'ai toujours pensé, que c'était un tampon traditionnel à l'intérieur de la boite mais
apparemment celui-ci était fixé à la boite?

Oui, fixé à l'intérieur, grâce aux deux vis imaginables sur ta photo. Pas très pratique pour le facteur...

Bruno

Merci à tous et à Bruno qui ne craint pas le risque de se planter, je devais en faire autant

Citation :

Ai-je bien compris la question, c'est la question ?

Au passage on peut regretter que ce genre d'objet circule à la vente, cela décrédibilise potentiellement beaucoup de documents.

Cordialement, Bruno

Ma réponse est oui mais non, celui-ci je veux l'acheter car il y avait deux BU à Denain et qu'elle compléterait à merveille ma collection sauf que celle-ci est D et à Denain, il n'y a eu que la A et B mais si je l'ai il y aura certainement moins de fraudes sur les BU et autre.....

Aller un petit coup de pouce sur les Boites Rurales de Denain qui en ont bien besoin....
http://histoire-postale-de-denain.jeffstudio.fr/articles.php?id=86

bonjour,

bc92 a écrit:

En fait, l'intention permanente de l'administration était bien de vérifier que les facteurs faisaient leur boulot sans omision.

dès 1830, "les facteurs ruraux sont tenus de prendre à chaque tournée, sur leur part, une empreinte de chacun de ces timbres", ceux fixés par ordre alphabétique à l'intérieur des boîtes (circ. appl. mars 1830). Le part étant rendu à chaque retour au bureau (chaque soir ou un soir sur deux, selon les tournées), le contrôle s'effectue de cette façon.

à partir de 1836 (règl. du 19 novembre 1835), en plus de l'opération précédente, "les facteurs frapperont au même instant de ce timbre chaque lettre trouvée dans la boîte".

Le timbre portatif OR sert sur les lettres remises hors des boîtes (à la main).

D.

Bonjour. Je me souviens d'une discussion ailleurs à propos des boîtes urbaines associées aux éclairages publics sur les trottoirs des villes et il faudrait que je retrouve un article ou un livre où on écrivait que lors de la suppression de certains éclairages, on laissa les boîtes postales bien utiles.

Michel

Je ne mets pas la main sur une carte-max ou un fdc d'un timbre français de 1978 où on voit un facteur à pied relevant une de ces boîtes encastrée dans une borne publicitaire lumineuse. Si personne n'est en possession de cette illustration, je vais la chercher.
Il ne faut pas oublier que la boîte aux lettres urbaine n'est pas si vieille, elle doit dater des environs 1830, en tout cas en Belgique, d'abord en bois, ensuite en fonte et en tôle. Les premiers lieux supplémentaires de réception du courrier étaient souvent des auberges. Avant le 19è siècle, écrire n'était pas un fait populaire, il n'y avait donc pas nécessité d'avoir des points de réception du courrier autres que les bureaux de poste et les boîtes rurales, c'est à peine si on imaginait que le courrier pouvait circuler dans Paris entre concitoyens par la poste.
Ceux qui écrivaient avaient souvent du personnel qui allait livrer le courrier en ville.

De nombreux musées possédent une belle collection de diverses boîtes.

http://wpc0061.amenworld.com/ow2/Ceres2/rechsimple.xsp?q=boite+aux+lettres

Michel

Salut

Les boites urbaines étaient souvent peu nombreuse car au contraire des boites rurales qui étaient
à la charge de la Poste, les BU étaient à la charge de la commune.
L'installation de ces boites étaient souvent lié à une forte expansion et les communes installaient des boites supplémentaires qu'elles soient urbaines ou rurales là où il y avait un gros flux de courrier.
Flux qui aurait été perturbé s'il avait fallu tout les jours ramener le courrier à la boite principale située au bureau de poste....

Encore un lien sympathique :
http://museeboiteauxlettres.free.fr

Michel,

tu évoques les boîtes aux lettres de Paris, dont le système est différent (en France, Paris est forcément différent, pour quoi que ce soit )

Il y a des boîtes à Paris depuis (presque) la nuit des temps, et il y en a eu des quantités industrielles (en 1839, par exemple, on compte 25 boîtes en moyenne par bureau, pour neuf bureaux).

Ce ne sont alors pas les boîtes qui sont identifiées, mais les facteurs, par bureau, par brigade ou individuellement.



D.

Salut

Un passage interessant sur la journée du timbre 1978 :