Y a t'il des variétés dans les livres???

Bonsoir à tous

Naguito avait sûrement raison, depuis que mon entourage sait que
je vends un peu sur le net, je suis très sollicité, je vais peut être finir brocanteur

J'ai une question, ce bouquin d'apparence normale, l'éditeur a apparemment oublié
une partie du découpage, sur la partie haute les pages sont encore attachées.
Je sors mon coupe papier ou c'est une variété???

Bonsoir Jeff,

Je crois que ton livre est "non coupé".

Pour fabriquer les livres, on imprime plusieurs pages sur une grande feuille de papier et on replie la feuille pour constituer un cahier dont les pages se suivent.

En pliant la feuille une fois on obtient un cahier de 2 feuilles soit 4 pages (car c'est imprimé au recto et au verso ; - format in folio), deux fois (en sens opposés) on obtient quatre feuilles et donc huit pages (format in quarto - in 4°), en pliant quatre fois on obtient huit feuilles et donc seize pages (in octavo - in 8°) etc. Il faut couper les feuilles au niveau du pli pour pouvoir feuilleter l'ouvrage.

Anciennement les livres étaient vendus non-coupés. Ce travail était laissé par l'éditeur aux soins de l'acheteur. Je me suis entendu raconter par plusieurs bouquinistes qu'à cette époque les bibliophiles achetaient deux exemplaires d'un livre, l'un conservé non-coupé; l'autre coupé pour être lu.

Pour moi, ça fait partie de l'histoire d'un livre d'avoir été coupé ou pas, au même titre qu'un ex-libris ou des annotations portées en marge. Le tien semble en partie coupé ce sont les parties de l'ouvrage qui représentaient un intérêt moindre aux yeux de ses possesseurs précédents qui sont restées non-coupées.

J'ai trouvé un exemplaire non-coupé de "Le bathyscaphe" de Georges Houot et Pierre Willm (1954) "imprimé pour Monsieur Monteil secrétaire d'état à la Marine" et dédicacé par les deux auteurs. Le ministre, ingrat, n'a jamais lu son livre...

Je trouve que tu devrais laisser le livre en l'état en précisant "non-coupé" et laisser l'éventuel acquéreur de couper ou non les pages concernées.

A+

Laurent

PS : on trouve sur wikipedia une page sur la fabrication des livres

http://fr.wikipedia.org/wiki/Reliure#Les_formats

mais je crois qu'il y a une erreur quant au nombre de plis déterminant les formats.

c'est "assez" courant... et ça signifie que ton livre est neuf et n'a pas été lu. Maintenant te dire pourquoi certains livres ne sont pas massicotés avant d'être mis en circulation... ???? y-a-t-il seulement un pourquoi ?
JQ

Salut

Brocanteur ....mon rêve jamais réalisé ......( gros soupir ...).

Compte tenu du titre , je comprends que personne n'ait eu envie de couper les pages !!!!!!!!!!

A+

Andres

Bonjour à tous

Merci de vos réponses et pour les détails Laurent
Il s"agit d'un format in quarto - in 4° et dans ce cas c'est la partie du haut qui
n'a pas été massicotée (par l'imprimeur) ou découpé (par l'acheteur).

Citation :

c'est "assez" courant... et ça signifie que ton livre est neuf et n'a pas été lu. Maintenant te dire pourquoi certains livres ne sont pas massicotés avant d'être mis en circulation... ???? y-a-t-il seulement un pourquoi ?
JQ

Laurent nous l'a dit :
Anciennement les livres étaient vendus non-coupés. Ce travail était laissé par l'éditeur aux soins de l'acheteur.
Sûrement pour réduire les coûts donc le pdv.

Pour la brocante, ce n'est pas possible, je ne supporte pas la plupart des chineurs
et pourtant j'en suis un (je m'énerve ). je déteste la façon systématique
et abrupte de réduire de minimum de 50 % chaque produits.....Il y à des façon....
Je continue à vendre un peu sur le net pour pouvoir faire progresser ma collection
quand à gagner de l'argent, ce n'est pas pour demain voire jamais

Merci encore

naguito a écrit:

Compte tenu du titre , je comprends que personne n'ait eu envie de couper les pages !!!!!!!!!!

mon QM-1, je te trouve plutôt ingrat



si ce n'est qu'à 1% du total, la sidérurgie t'a tout de même permis de rouler des miches aux 4 coins du globe (si tant est qu'un globe ait des coins).

D.

Mon QM-H

Depuis l'école primaire , où nous avions le choix entre un atelier fer et un atelier bois , j'ai choisi mon camp !!!!

Tout ce qui est métal m'indiffère ( à part les avions et les navires quand même ) , et les statistiques encore plus .....

Sont - ce mes origines du sud qui me font préfèrer ce qui est chaud dans tous les domaines ???

A+

Andres

je pensais bien que tu étais du bois dont on fait les quilles, mon QM-1

Salut Tertous

Naguito, je te présente des Hommes d'acier; il y en avait encore 5000 à Denain en 1979,
mon père en faisait parti et c'est grâce à lui et son métier que je suis grand, beau, fort et modeste

mon QM-1 préfère l'Homme des Bois ...

Tu as remarqué que les hommes des bois savent dresser les femmes des bois !!!!!!!!!!!!!!!!!

naguito a écrit:

Tu as remarqué que les hommes des bois savent dresser les femmes des bois !!!!!!!!!!!!!!!!!

Trois mètres à l'arrière, c'est la norme internationale. Ce couple est au tarif.

Pour Jeff : Je suis avec toi, l'acier c'est LE matériau, ça fait de belles constructions, c'est infiniment recyclable. Et Miwag sera aussi d'accord, avec quelques ponts à l'appui.

Bruno

Jeff59220 a écrit:

Salut Tertous

Naguito, je te présente des Hommes d'acier; il y en avait encore 5000 à Denain en 1979,
mon père en faisait parti et c'est grâce à lui et son métier que je suis grand, beau, fort et modeste

Bonjour Jeff,

Notre savoir faire fout le camps en Inde (Arcelor Mittal).
La France, l'Angleterre, le Luxembourg , l'Allemagne et la Belgique étaient les fleurons de le production de l'acier de qualité supérieur.
Aucun gouvernement de ces pays n'a eu la clairvoyance de préserver ce savoir faire.
Résultat : chomage et dépendance de produits de qualité médiocre, c'est à en pleurer.
Je suis pour une certaine liberté en matière économique, mais trop c'est trop.

A+

André

Bonsoir,

Je n'ai pas eu le temps de lire en détail tous les messages précédents (il est minuit passé, et je viens de voir un bon Montalbano à la télé), mais je voudrais dire deux choses ;

1. Il ne faut absolument pas couper le livre (mais personnellement je regarde toujours si rien n'est caché entre les feuillets ;-))

2. Ce sont en général les livres qui devaient être reliés qui ne sont pas coupés, puisque de toute fasssson il aurait fallu les couper une deuxième fois après cousu les cahiers.

Buona notte,

André K.

God morgon,

En relisant ce que j'ai écrit cette nuit, je me rends compte que j'aurais dû faire la différence entre couper la tranche d'un livre (parfois un péché mortel, surtout si c'est mal fait, par ex. en laissant trop peu de marges) et ouvrir le livre, couper le long des plis pour pouvoir lire le texte.

Quel plaisir de couper soi-même les pages pour être le premier à lire le texte ! Encore que, comme dit ci-dessus, beaucoup de collectionneurs préféreront garder le livre intact et le lire en édition moderne si c'est possible.

Le terme de massicoter est relativement récent (seconde moitié du 18e). Encore vers 1850, beaucoup de livres non reliés étaient vendus avec une couture très simple, uniquement destinée à tenir les feuillets en place en attendant la reliure.

Il n'est pas rare de trouver des livre dont seule la tranche supérieure a été coupée (massicotée) et peinte ou même dorée. Cette coupure nette a (avec la dorure) l'avantage de protéger le papier de la poussière.

Il m'est arrivé de faire relier des livres anciens (avant 1800) avec des matériaux anciens et à grands frais, mais chaque fois, lorsque je les ai vendus, les libraires parisiens m'ont dit qu'ils auraient préféré le livre broché, même si la couverture était en très mauvais état.

Bon dimanche !

André Kahlmann

Et voilà pour Jeff :

http://www.livre-rare-book.com/cgi-bin/lrbcgi

S'agit-il bien de la même édition ?

André K.

Bonjour

Ah , la manie qu'avaient les bibliomanes et les bibliophiles du 19ème siècle et début 20ème de refaire relier leurs beaux livres dans une reliure personnelle !!!

Cela , bien sur , assurait une certaine unité dans leur bibliothèque mais que de reliures originales ont été ainsi perdues !!!!

Un temps collectionneur des ouvrages de Jules Verne ( en édition Hetzel bien sur ) je n'ai jamais pu en trouver un avec la couverture illustrée en couleurs d'origine ....
Peut-être un manque de moyens financiers ?

Un seul m'a échappé , sur les puces marseillaises , il y a une trentaine d'années , acheté par un concurrent connu qui était 3 mètres devant moi , et à vil prix ( 2000,00 Fr de l'époque ou 20 francs je ne sais plus ).
J'en suis encore vert !!!!!

Le seul rescapé encore en ma possession , "Michel Strogoff" .

Souvenirs , souvenirs ...

A+

Andres

Bonjour

Que d'informations.....
Il s'agit apparemment du même livre mais j'ai dis une bêtise :
Il s"agit d'un format in quarto - in 8° et non - in 4
Dos insolé, c'est quoi?

Citation :

FONTAINE MAURICE
L INDUSTRIE SIDERURGIQUE DANS LE MONDE

Et son évolution économique depuis la seconde guerre mondiale. Préfaces de MM le président Albert Lebrun et Louis Baudin. Les conditions de l'industrie sidérurgique ; Les grandes puissances sidérurgiques ; Les sidérurgies secondaires et les sidérurgies en extension ; Le marché mondial de l'acier ; Le mouvement des prix dans la sidérurgie ; La production mondiale en 1948 et les perspectives d'avenir de la sidérurgie ; Addendum. PUF PARIS 1950 398 pp GRAND IN8 Broché -

Dos insolé

Bonsoir,

Dos insolé = décoloré (ou bruni) par le soleil.

Que voulez-vous dire par "in quarto - in 8° et non - in 4" ? In-quarto ou in-octavo ne donne qu'indirectement la taille des pages, qui peut varier. Les feuillets de l'in-quarto ont été pliés deux fois, ce qui donne 4 feuilles (2 au premier pli et 4 au pli suivant) ou 8 pages.

André K.