Cachet de route N°18 sur lettre DE Paris...

Bonjour à tous,

Vous savez que je n'y connais pas grand'chose pour ce qui concerne le XIXème siècle... Faut dire que j'étais même pas né!

Voici un cachet de route N° 1317, d'après mon "Rochette et Pothion" reçu à Noël (ici route N°18 = Forbach), connu de décembre 1848 à mai 1850, frappé au verso, en noir à partir de janvier 1849...



Ce cachet de route serait "rare" sur lettre DE Paris (utilisé normalement sur lettre en passe-Paris).

Est-ce exact? Pouvez-vous m'en dire plus?

Merci par avance.

JC

Bonjour - je ne sais si cela te fera avancer : Vincent Pothion dans Paris oblitérations,n'en montre que deux avec d'autres numéros, 1337 exceptionnel routes, routen°11 Paris sur le timbre poste noir indice 39 et avec étoile pleine idem avec n°1307 route n°11 paris,réutilisation en 1855 étoile noire indice 39.
Remarque que dans le Rochette et Pothion la route n°18 est à 1000 francs et la route n°11 est à 25000 francs,ce qui donne un ordre de grandeur pour la rareté
Bien amicalement
René

Bonjour,

Je pense que GLEN s'est égaré dans ses catalogues.

Citation :

Ce cachet de route serait "rare" sur lettre DE Paris (utilisé normalement sur lettre en passe-Paris).
Est-ce exact? Pouvez-vous m'en dire plus?

Rare ? : Peut-être ......, sans doute ......

Si tu fais une recherche sur [D] dans la rubrique "classique" avec les mots "Paris + 1849" ou "Paris + 1850", tu constateras que très peu de lettres montrent leur derrière, et qu'une seule parmi celles qui le font a un même cachet de route RP 1317.

Il y a un catatogue très ancien des cachets de route écrit par Caroll CHASE, que je ne possède pas, qui pourrait en dire plus.

Ces cachets au verso peuvent être très intéressants pour l'histoire postale, mais leur attrait restera toujours limité.

bonjour,

pour ce qui est de l'utilisation des "cachets de route", je pense quà l'origine, ils étaient utilisés en arrivée sur une lettre pour Paris, et en départ sur une lettre en passe.

Ceci tant qu'il y avait des routes de malles, oeuf corse. Mais depuis le 1/12/1849, la malle de la route n°18 est remplacée par une allège Paris à Châlons qui approvisionne la malle Châlons-Forbach.

Possible que ça ait quelque peu modifié l'usage de ce timbre n°18.

D.

Bonjour Marco - Egaré sans doute, mais qui ressemble le plus au cachet de route n°18 si ce n'est celui-là. Je ne parlai que du cachet, et pour le Rochette et Pothion je faisais la remarque de la différence entre le 18 et le 11 en tant que valeur. J'avoue qu'il faut me décrypter. Pour le reste au sujet du verso il est dit souvent que si le cachet est exceptionnel il faut se baser en valeur sur le 10eme quand on trouve un amateur.
René
[

Citation :

Egaré sans doute, mais qui ressemble le plus au cachet de route n°18 si ce n'est celui-là. Je ne parlai que du cachet, et pour le Rochette et Pothion je faisais la remarque de la différence entre le 18 et le 11 en tant que valeur. J'avoue qu'il faut me décrypter.

Le problème, c'est que les catalogues Pothion manquent cruellement de rigueur dans leur rédaction, et parfois de pertinence.

Dans le catalogue RP de 1958, le cachet présenté par Marcorse est le n° 1317. Le cachet 1307 n'existe pas et le 1337 comporte la mention "Lettre Affranchie de Paris pour Paris".

Dans l'édition 2000 de Pothion, ce cachet 1317 se trouve présenté sous la référence 1337 page 6, et 1307 pages 7 et 8. Le cachet 1337 retrouve sa bonne définition pages 7 et 9.

Citation :

Pour le reste au sujet du verso il est dit souvent que si le cachet est exceptionnel il faut se baser en valeur sur le 10eme quand on trouve un amateur.

NON : un cachet utilisé régulièrement et normalement au verso ne vaudra jamais 10 % de la valeur d'une utilisation exceptionnelle au recto oblitérante ou à coté d'un timbre.

Merci à tous les 3...

Je suis d'accord avec Marco pour la valeur d'un cachet utilisé normalement au verso... L'histoire du 1/10ème (très subjective) concerne des cachets pouvant se rencontrer aussi bien devant que derrière!

Par rapport à la contribution de Doudad, je note que, à la date de mon pli, la malle n'est pas encore "allégée"...

Ce qui m'intriguait le plus, c'est pourquoi ces cachets de route ne devaient a priori pas se trouver sur des lettres partant de Paris.

JC

Désolé de ne pas répondre à J.-C.

En cherchant sur Gogol, je suis tombé là-dessus (un bon moment de rigolade est gage de bonne santé, paraît-il) :

http://monnaie.chez-alice.fr/Lettre-1F-1849.html

Vous noterez l'argument irréfutable en faveur de l'authentification du 1F carmin : "l'examen chromatographique en phase gazeuse de l'encre indique que c'est la même encre qui se trouve sur le timbre et sur l'enveloppe", sans compter le tarif ferroviaire qui coûte au minimum 25 centimes. La lettre étant urgente (elle a voyagé par la fameuse ligne express Amiens-Marseille), elle transite à cheval entre la gare du Nord et la gare de Lyon (qui ouvrira 6 mois plus tard), ce qui justifie le tarif à 1 franc.

Dommage tout de même que la grille ne déborde pas sur la lettre.

Au dos, en passe, Route n°7 pour Marseille, ça, ça doit être casher.

D.