Affranchissement de 20c en décembre 1850

Bonjour, bonsoir, je ne sais pas si ma question va tenir jusqu'à 20h dimanche, mais allons-y.

Je m'interroge, et vous donc aussi, sur cette lettre de décembre 1850, de Rethel (Ardennes) pour Lémé (Aisne), et affranchie à 20c (le TP de 10c a été émis en septembre 1850).



Le tarif de la lettre territoriale est de 25c, et j'écarte d'emblée le célèbre tarif à 20c dit militaire, qui fin 1850 ne concerne que les plis vers des militaires (non officiers). Ensuite je cherche un tarif local double port, car si ce n'est pas ça c'est quoi ?

Lémé n'est pas une recette à l'époque, et se situe à peu près à mi chemin des recettes de Guise (à son ouest immédiat) et de Vervins (à son est immédiat) De plus, entre Vervins et Rethel, nous avons la recette de Montcornet. Sur la carte, Lémé est le rond bleu :



Si l'on cherche un tarif local en double port, le(s)quel(s) des bureaux suscités serai(en)t en correspondance directe avec Rethel ?

(Dans l'annuaire des postes de 1843, je ne trouve pas Lémé dans les distributions).

Bruno

Bonsoir,

Ta question ne tiendra pas longtemps : il s'agit d'un imprimé double au tarif du 1er janvier 1828

Pour être plus précis : faire-part de mariage double (deux feuillets imprimés)

marco a écrit:

Ta question ne tiendra pas longtemps : il s'agit d'un imprimé double au tarif du 1er janvier 1828

marco a écrit:

Pour être plus précis : faire-part de mariage double (deux feuillets imprimés)

Merci marco, je me donne deux baffes pour ne pas avoir vu cette possibilité (mariage ou naissance ?)

La vente Delcampe qu'on retrouvera facilement ne montre pas le verso du pli, supposé non fermé si tu as raison.

Bruno

La vente montre en réalité le recto, le verso et le contenu de l'imprimé. Le seul élément qui n'est pas visible, c'est le second avis sur le deuxième feuillet.

marco a écrit:

La vente montre en réalité le recto, le verso et le contenu de l'imprimé. Le seul élément qui n'est pas visible, c'est le second avis
sur le deuxième feuillet.

OK, je constate que je ne sais pas lire une annonce jusqu'au bout des images.
Je propose qu'on oublie ce sujet

Bruno

bonsoir,

je propose qu'on continue un petit peu, juste pour me dire à quel moment on a remplacé l'usage du timbre oblitérant par celui du timbre à date pour l'annulation des TP sur les imprimés. L'IG de 1856 ne dit rien de particulier (art 408, les objets sont frappés du timbre oblitérant), celle de 1868 dit timbre à date (art 374), et je ne trouve pas le moment où ça bascule ...

D.

Citation :

je propose qu'on continue un petit peu, juste pour me dire à quel moment on a remplacé l'usage du timbre oblitérant par celui du timbre à date pour l'annulation des TP sur les imprimés. L'IG de 1856 ne dit rien de particulier (art 408, les objets sont frappés du timbre oblitérant), celle de 1868 dit timbre à date (art 374), et je ne trouve pas le moment où ça bascule ...

1 novembre 1860 (IHP 1849-1878 page 224)

Doudad a écrit:

bonsoir,

je propose qu'on continue un petit peu, juste pour me dire à quel moment on a remplacé l'usage du timbre oblitérant par celui du timbre à date pour l'annulation des TP sur les imprimés. L'IG de 1856 ne dit rien de particulier (art 408, les objets sont frappés du timbre oblitérant), celle de 1868 dit timbre à date (art 374), et je ne trouve pas le moment où ça bascule ...

D.

Si je suis encore recevable après mes bévues,

"L'oblitération des timbres-poste apposés sur les imprimés pour les affranchir sera désormais faite par la frappe du timbre à date du bureau.
En note : BM n° 62 octobre 1860, délibération du conseil des postes du 5 octobre 1860 page 406, et circulaire n° 188."
(source et citations : Chauvet-Brun, Introduction à l'HP, 1849-1876, p. 539).

Il semble d'après la même source qu'avant cette date le mode d'oblitération des imprimés était un sujet non réglementé, d'autant qu'en grande majorité ils n'étaient pas porteurs de timbres-poste, faute de figurines à la bonne faciale.

Alors avant novembre 1860 l'oblitération standard doit être générale, exceptions possibles, et après le tàd oblitérant devient la règle ?

Bruno

Bonjour,

Pour information, à Vincennes sera exposé un cadre de ces faire-part et de cette époque, dans le carré de l'Académie de philatélie.
J'en profite pour vous dire que je vous accueillerai avec plaisir au stand (j'y serai de permanence les dimanches matins).

marco a écrit:

1 novembre 1860 (IHP 1849-1878 page 224)

bruno a écrit:

"L'oblitération des timbres-poste apposés sur les imprimés pour les affranchir sera désormais faite par la frappe du timbre à date du bureau.
En note : BM n° 62 octobre 1860, délibération du conseil des postes du 5 octobre 1860 page 406, et circulaire n° 188." (source et citations : Chauvet-Brun, Introduction à l'HP, 1849-1876, p. 539).

merci, Mes Bons Maîtres, grâce à vous (et un petit peu aussi à Mme/M Chauvet/Brun) je suis légèrement plus instruit que tout à l'heure ...

... pas facile de retrouver ce petit paragraphe en faisant une recherche dans la table des matières générale. Encore fallait-il supputer que la décision a probablement été liée à l'émission du TP à un centime.



D.

Doudad a écrit:

... pas facile de retrouver ce petit paragraphe en faisant une recherche dans la table des matières générale. Encore fallait-il supputer que la décision a probablement été liée à l'émission du TP à un centime.


D.

Salut JF,

La décision a été concomitante plus que liée à l'émission du 1 c, car le paragraphe n° 3 de la même circulaire nous dit:


En fait, j'imagine que l'oblitération des affranchissements d'imprimés par TàD répondait à un souci de rapidité de traitement. Les imprimés arrivaient en grand nombre dans les bureaux et y apposer sur chacun d'eux le TàD plus le timbre oblitérant devait être fastidieux.
Je te rejoins sur le fait que trouver l'explication sans l'IHP c'était un peu l'aiguille dans la botte de foin.
Emmanuel.

... concomitante, je le note.

D.