Bonjour à Toutes et Tous,
fin 2012 recherchant des informations concernant un photographe /éditeur d’Alger, je m’étais adressé à vous pour essayer d’obtenir des informations sur « l’inconnu ». Jean Madon.
Notre ami Andrès m’avait alors gentiment taquiné à propos de mon intérêt pour un inconnu.
Voici, au moins, trois raisons de mon attirance pour ce photographe.
a) pas d’informations sur le personnage, malgré de nombreuses recherches et demandes auprès de connaisseurs. La seule information retrouvée, grâce à Gallica, fut le document « Comité d’hivernage Algérien. Illustrations d’après les vues de MM. Geiser et Madon –photographes à Alger »
b) les prises de vues de ce photographe sur Alger et divers lieux d’Algérie sont différentes de ses contemporains. Sujets, angles de vues…
c) Le faible nombre de cartes publiées (selon mon propre recensement 250 cartes, auxquelles on peut rajouter 50 vues stéréoscopique)
Les plus anciennes cartes (en ma possession) datent du début de l’année 1902, les plus récentes de 1908.
C'est-à-dire pendant la période où la production de cartes postales est à son apogée, y compris de l’autre côté de la Méditerranée.
Cette courte période (5, 6 années) explique t’elle une si faible ? Possible.
De même, il me semble intéressant de préciser, qu’à l’inverse de son contemporain Geiser, J.Madon n’a « produit » QUE 2 cartes de mauresque au sein légèrement dévoilé.
Certes Geiser a produit des clichés de qualité sur l’ensemble de l’Algérie, mais on se doit de reconnaître que son succès (y compris encore de nos jours) est dû pour l’essentiel à ces (ses) photographies de professionnelles dépoitraillées.
Il semble que J.Madon ai démarré par une série de vues stéréoscopique sur Alger. Scènes de vies, lieux caractéristiques d’Alger (quartiers européens) 50 vues
Ces vues stéréos sont imprimées sur papier chiffon de faible densité (2feuillets). Cela a pour conséquence des cartes souples donc fragiles. Et lorsqu’elles ont voyagées…difficile d’être difficile sur la qualité.