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 R01 de DISTRIBUTION... minutes ou papillons ?

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MessageSujet: R01 de DISTRIBUTION... minutes ou papillons ?   R01 de DISTRIBUTION... minutes ou papillons ? EmptySam 6 Avr 2013 - 16:56

Bonjour
Au sujet des timbres à date de Paris distribution au type 01, nous venons d’établir un constat sommaire (trois lignes de bling et deux lignes de blang) qui nous amènes à émettre l’hypothèse suivante :
on a écrit:
On-peut en conclure que les cachets de distribution sans indication de rayon ne sont pas courants sans astérisque à la place des minutes, et inversement que les cachets de distribution des bureaux de quartiers des neuf bureaux centraux d’arrondissements (de XII à XX ) sont plus difficiles à trouver avec une * à la place des minutes ?
Si cette hypothèse s’avère exacte, elle ne peut que découler d’une explication logique et rationnelle liée à l’acheminement du courrier et au fonctionnement de l’hôtel des Postes.
Un article qui explique ce cheminement des correspondances et détaille le fonctionnement de l’Hôtel des Poste est celui ci-dessous extrait du journal l’illustration du 2 Sept 1905 :
Le Journal l'Illustration a écrit:

Paris.
Une lettre jetée à la boîte, en un point quelconque, passe par trois phases principales: l'expédition, le transport, la distribution. Au point de vue de l'expédition des correspondances, les bureaux de Paris, sont classés en deux catégories: 1° bureaux à service restreint dits bureaux satellites; 2° bureaux de tri ou de transit dits bureaux de passe.
Au bureau, quel qu'il soit, sont centralisées les correspondances jetées dans ses boîtes mêmes et celles qui sont confiées aux boîtes de quartier, placées sur la voie publique. Il les traite de la même façon. Bureau satellite, il les sépare en quatre parts: 1° lettres pour Paris; 2° pour la banlieue parisienne; 3° pour les départements français; 4° pour l'étranger. Il forme ainsi quatre liasses insérées dans un même sac envoyé au bureau de passe. Celui-ci a donc à expédier ses propres lettres, plus celles des bureaux satellites de son rayon. Il a d'abord procédé pour ses correspondances à un classement identique à celui de ces bureaux. Il joint à chacune de ses quatre liasses à lui les liasses ayant mêmes destinations qui lui arrivent dans des sacs. Il achemine à son tour vers la recette principale, vers l'hôtel des Postes, les trois sacs collecteurs, appelés dépêches, qui contiennent les lettres pour Paris, la banlieue et l'étranger. Il garde les lettres pour les départements, car il est chargé d'en effectuer le tri et de les acheminer directement vers les gares, vers les bureaux ambulants qui les conduisent à destination.
En route vers le tri.
Donc, toutes les lettres pour Paris, la banlieue et l'étranger sont centralisées à l'hôtel des Postes. Dix fois le jour, de 7 h. 30 du matin à 10 h. 20 du soir, chaque bureau de passe les lui expédie. Ce service des transports, très important, est assuré, tant de bureau à bureau que des bureaux aux gares, par 123 tilburys, 70 fourgons à un cheval, 53 fourgons à deux chevaux et 12 automobiles. Tout ce matériel appartient à l'Administration. Un entrepreneur fournit les chevaux, les cochers et les chauffeurs, moyennant une indemnité de tant par kilomètre. Le crédit annuel qui lui est versé va aux environs de 1.400.000 francs.

L'HOTEL DES POSTES DE PARIS
Voici donc les correspondances centralisées à la recette principale, qui les joint à son tour à celles qu'elle a recueillies dans ses boîtes. Des services différents vont être chargés d'en assurer l'expédition ou la distribution.
Le service de la distribution dans Paris est, de tous, le plus vivant, le plus pittoresque. La photographie même donne une bien pâle idée de l'animation endiablée qui y règne pendant une demi-heure, de 6 h. 1/2 à 7 heures, pendant la période de préparation de la distribution du matin, la plus forte de la journée. Ce labeur précipité et silencieux, dans cette haute salle aux élégantes membrures de fer, est extraordinairement impressionnant.
Au point de vue de la distribution, Paris est divisé en deux zones: une, desservie par la recette principale, comprend le vieux Paris, les onze arrondissements du centre; la seconde, desservie par neuf bureaux centraux (un par arrondissement) comprend la zone annexée, la périphérie.

Mais l'ancien Paris, lui-même, se subdivise en onze rayons ne présentant d'ailleurs aucune concordance avec les onze arrondissements, car on a cherché surtout, en vue de la bonne exécution du service, à égaliser autant que possible le travail entre les rayons. Ce sont, en somme, onze bureaux autonomes réunis dans le même établissement. A chacun correspond en quelque sorte une case, une division de l'immense hall. Toutes ces divisions sont semblables: une série de hauts casiers à parois de verre où les lettres, d'abord, au cours d'un premier tri à l'arrivée, classées par rayons, sont classées maintenant par quartiers comprenant chacun un certain nombre de rues et desservis chacun par quatre brigades de facteurs de lettres et trois de facteurs d'imprimés. Chaque facteur prend, dans les casiers de verre étiquetés, son lot de lettres qu'il classe à son tour sur une table, par rues, suivant son itinéraire. Au premier coup de 7 heures, c'est un hourvari terrible: «Ficelons! Ficelons! Dépêchons!» répètent les voix des chefs de service, et en un clin d'oeil la salle, si grouillante tout à l'heure, est vide. Tandis que les facteurs ont gagné les grands omnibus qui doivent les déposer chacun dans son quartier, le personnel qui reste à l'hôtel s'en va vers la petite cantine coopérative, ou vers le «chauffoir» où quelque facteur adroit, ancien coiffeur du régiment, rase pour un prix minime, coupe les cheveux des camarades. Et sept fois par jour la salle se remplit de nouveau, s'anime un moment du bruissement des papiers hâtivement maniés, puis retombe dans le silence.
Au service du départ, ce même travail de classement s'effectue en sens inverse. Le personnel des trieurs sépare les correspondances (lettres ou imprimés) par destination dans des casiers de verre tout pareils à ceux de la distribution, où les releveurs viennent les prendre pour les mettre dans des sacs et en former des dépêches. S'il s'agit de la province ou de l'étranger, on fera une dépêche de tout ce qui doit prendre la même direction, être confié au même ambulant. Par des glissières en spirale, sortes de toboggans traversant de haut en bas tout l'hôtel, on laisse descendre les dépêches bien closes et cachetées, et les employés préposés aux fourgons les recueillent au rez-de-chaussée.
Et un chiffre donnera une idée de ce mouvement de dépêches: 30.000 sacs environ sont manipulés chaque jour, déposés vides, puis triés dans la cour de l'hôtel, en un tas où se mêlent aux sacs gris du service français les sacs rayés ou bariolés des divers offices postaux du monde, enfin, remplis et réexpédiés. Le service des bureaux ambulants, qui fait circuler à travers la France, vers les frontières ou les paquebots, toutes ces lettres, tous ces plis, est l'un des plus pénibles qui soient et l'un des plus chargés.
Il faut avoir vu l'intérieur d'un de ces immenses wagons sans fenêtres, aux parois toutes couvertes de casiers, où se recommence, pour chaque point du trajet, l'opération du tri, pour se rendre compte à quel point doivent être rudes aux employés les douze ou quinze heures passées là.
Ils accomplissent leur besogne avec zèle et intelligence, et les correspondances acheminées sur les grandes lignes sont celles qui donnent le moins de sujets de plaintes. On s'étonnera toujours un peu de voir une lettre se rendre de Paris à Bordeaux ou à Marseille en moins de temps qu'une autre de Chantilly à Meudon. C'est que celle-ci, manipulée déjà au départ puis amenée à la gare du Nord, aura encore à subir, au bureau de tri de la gare Saint-Lazare, vers lequel elle sera dirigée, une autre manipulation, le tri définitif, qui l'amènera à bon port.
Evidemment, le service des postes, comme tant d'autres services publics, est perfectible. Le public est patient, l'Administration remplie de bon vouloir, le personnel appliqué à son devoir. Les incidents de ces derniers jours auront heureusement, espérons-le, rapproché la solution. Ils ont montré qu'il y avait, aussi bien du côté des employés que de la part de l'Administration, un égal désir d'aboutir à une amélioration dont tout le monde doit profiter. Souhaitons que cette crise, dont on s'est tant ému, procure enfin à M. Alexandre Bérard les crédits que lui-même réclame depuis si longtemps. Et ainsi il sera démontré une fois de plus qu'«à quelque chose malheur est bon.»

Bravo à ceux qui ont tout lu !

En recoupant ceci avec d’anciennes lectures voici ce qu’il me semble comprendre (attention je reste sur la période du 129 donc pas de central IX , X etc...):

Les cachets « PARIS XII / DISTRIBUTION» à « PARIS XX / DISTRIBUTION» sont apposés par les neuf bureaux centraux d’arrondissements créés le 1er Octobre 1901 sur une partie des 16 bureaux annexés à Paris au 1er Juillet 1881. (Dates et nombres à confirmer... Merci Doudad)
PARIS XII. / R. ERARD 3eme classe
PARIS XIII. / AV. D'ITALIE 3eme classe
PARIS XIV. / AV. D'ORLEANS 2eme classe
PARIS XV. / R. BLOMET 3eme classe
PARIS XVI. / P.L CHOPIN 2eme classe
PARIS XVII / R JOUFFROY 1er classe
PARIS XVIII. / R. DE CLIGNACOURT 2eme classe
PARIS XIX. / R. D'ALLEMAGNE 139 3eme classe
PARIS XX. / R. DES PYRENEES.200 3eme classe

Pour ces bureaux centraux d’arrondissements nous devrions rencontrer les cachets de DISTRIBUTION dans les cas suivants :
Normalement :
- en arrivé sur les correspondances à distribuer dans l’arrondissement. Correspondances déjà oblitérées par le bureau dépositaire ou par un bureau de passe et transmises dans les dépêches en provenance de la Recette Principale (ou transmise dans les dépêches d’un bureau attaché au centrale d’arrondissement concerné).
Normalement :
- Oblitérant sur les correspondances jetées dans les boîtes du bureau ou confiées aux boîtes de quartier placées sur la voie publique de l’arrondissement et qui sont à distribuer dans l’arrondissement même attaché à ce bureau.
Peut-être : (A confirmer)
- Oblitérant sur des correspondances transmises dans les dépêches et non oblitérées au départ ou en passe.
Peut-être : (A confirmer)
- Apposé en passe ou oblitérant sur des correspondances transmises dans les dépêches d’un bureau attaché au centrale d’arrondissement
Autre cas :
- Oblitérant sur les correspondances à destination des départements jetées dans les boîtes du bureau ou confiées aux boîtes de quartier placées sur la voie publique de cet arrondissement.
(Cela me semble être le cas montré avec * à la place des mn de PARIS XVIII / DISTRIBUTION sur deux Cp des Buttes Chaumont à destination de Bordeaux qui me laisse penser à une erreur d’utilisation de cachet entre R. DE CLIGNANCOURT et DISTRIBUTION ce jour là sur ce bureau)

Les cachets « PARIS / DISTRIBUTION » « PARIS / DISTRIBON » ainsi que les cachets avec rayon de distribution de « 1 PARIS 1 / DISTRIBUTION » à «11 PARIS 11 / DISTRIBUTION » sont tous apposés par la Recette Principale de Paris installée depuis 1886 à l’Hôtel des Postes, 52 rue du Louvre.

Les cas d’utilisations me semblent similaires, sauf que CUNY et DEWAULLE signalent que le timbre à date au type 84 DISTRIBON sans indication de rayon pourraient êtres utilisés pour oblitérer les correspondances non oblitérés en départ et en passe dans les rayons 1 à 11 ( Il n’est pas signalé de timbre au type 84 sans indication de rayon avec la mention DISTRIBUTION). Pour le timbre à date de distribution sans indication de rayon au type 01, il n’est pas donné de différence entre PARIS / DISTRIBON et PARIS / DISTRIBUTION on peut donc supposer qu’ils sont tous deux destinés à une même utilisation d’oblitération des correspondances non oblitérées au départ ou en passe dans les rayons 1 à 11.

C’est une supposition mais il ne me parait pas aberrent après lecture de l’article et au vu du volume de correspondances traitées précèdent de régler l’heure des blocs dateur des principaux timbres à date de distribution ainsi que des timbres à date de départ au rythme des départs des dépêche qui semble réglé comme du papier à musique à heures fixes (ou ½ heures fixes)
Ceci demande bien entendu confirmation et n’est certainement pas valable pour tous les timbres à date de la recette principale (Etranger, Annexe etc...) mais uniquement pour ces deux cachets qui me semblent êtres les plus utilisés à l’Hôtel des postes.

Si on admet cela, il n’est pas illogique de croire que les heures et les minutes figurants dans les cachets de distribution des neuf bureaux centraux d’arrondissements correspondent principalement aux heures d’arrivées des dépêches émanent de la recette principale et ne soient pas majoritairement avec un * à la place des minutes.

Tout ceci demande confirmation ou infirmation, du moins avis des experts
P.
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MessageSujet: Re: R01 de DISTRIBUTION... minutes ou papillons ?   R01 de DISTRIBUTION... minutes ou papillons ? EmptyLun 8 Avr 2013 - 17:54

Voici quelques commentaires (en bleu)
129 a écrit:
BonjourEn recoupant ceci avec d’anciennes lectures voici ce qu’il me semble comprendre (attention je reste sur la période du 129 donc pas de central IX , X etc...):
Les cachets « PARIS XII / DISTRIBUTION» à « PARIS XX / DISTRIBUTION» sont apposés par les neuf bureaux centraux d’arrondissements créés le 1er Octobre 1901 sur une partie des 16 bureaux annexés à Paris au 1er Juillet 1881. (Dates et nombres à confirmer... Merci Doudad)
PARIS XII. / R. ERARD 3eme classe
PARIS XIII. / AV. D'ITALIE 3eme classe
PARIS XIV. / AV. D'ORLEANS 2eme classe
PARIS XV. / R. BLOMET 3eme classe
PARIS XVI. / P.L CHOPIN 2eme classe
PARIS XVII / R JOUFFROY 1er classe
PARIS XVIII. / R. DE CLIGNACOURT 2eme classe
PARIS XIX. / R. D'ALLEMAGNE 139 3eme classe
PARIS XX. / R. DES PYRENEES.200 3eme classe

Pour ces bureaux centraux d’arrondissements nous devrions rencontrer les cachets de DISTRIBUTION dans les cas suivants :
Normalement :
- en arrivée sur les correspondances à distribuer dans l’arrondissement. Correspondances déjà oblitérées par le bureau dépositaire ou par un bureau de passe et transmises dans les dépêches en provenance de la Recette Principale (ou transmise dans les dépêches d’un bureau attaché au central d’arrondissement concerné).
Et aussi les dépêches venant des gares et préparées par les ambulants
Normalement :
- Oblitérant sur les correspondances jetées dans les boîtes du bureau ou confiées aux boîtes de quartier placées sur la voie publique de l’arrondissement et qui sont à distribuer dans l’arrondissement même attaché à ce bureau.
Cela ne me semble pas «correct ». Le courrier quel qu'il soit est d'abord oblitéré. Une marque de distribution est postérieure. N'oublions pas que la date de la Poste fait foi, et la date de la poste est celle qui figure dans l'oblitération. Ceci étant, il y a effectivement des timbres annulés par des marques de distribution.
Peut-être : (A confirmer)
- Oblitérant sur des correspondances transmises dans les dépêches et non oblitérées au départ ou en passe.
Des réserves ici aussi. Normalement, si les figurines ne sont pas oblitérées elles doivent être annulées par une griffe sans date… mais ce n'est pas toujours le cas;
Peut-être : (A confirmer)
- Apposé en passe ou oblitérant sur des correspondances transmises dans les dépêches d’un bureau attaché au central d’arrondissement
Des réserves ici aussi. Apposé en passe, d'accord mais par pour oblitérer.
Autre cas :
- Oblitérant sur les correspondances à destination des départements jetées dans les boîtes du bureau ou confiées aux boîtes de quartier placées sur la voie publique de cet arrondissement.
Pas d'accord. Le courrier est oblitéré globalement ; le tri, et la distribution viennent après. Les boîtes sont relevées sans que le courrier pour les départements soit séparé du reste. Même chose pour le courrier déposé au guichet.
(Cela me semble être le cas montré avec * à la place des mn de PARIS XVIII / DISTRIBUTION sur deux Cp des Buttes Chaumont à destination de Bordeaux qui me laisse penser à une erreur d’utilisation de cachet entre R. DE CLIGNANCOURT et DISTRIBUTION ce jour là sur ce bureau)

Les cachets « PARIS / DISTRIBUTION » « PARIS / DISTRIBON » ainsi que les cachets avec rayon de distribution de « 1 PARIS 1 / DISTRIBUTION » à «11 PARIS 11 / DISTRIBUTION » sont tous apposés par la Recette Principale de Paris installée depuis 1886 à l’Hôtel des Postes, 52 rue du Louvre.

Les cas d’utilisations me semblent similaires, sauf que CUNY et DEWAULLE signalent que le timbre à date au type 84 DISTRIBON sans indication de rayon pourraient êtres utilisés pour oblitérer les correspondances non oblitérés en départ et en passe dans les rayons 1 à 11 ( Il n’est pas signalé de timbre au type 84 sans indication de rayon avec la mention DISTRIBUTION). Pour le timbre à date de distribution sans indication de rayon au type 01, il n’est pas donné de différence entre PARIS / DISTRIBON et PARIS / DISTRIBUTION on peut donc supposer qu’ils sont tous deux destinés à une même utilisation d’oblitération des correspondances non oblitérées au départ ou en passe dans les rayons 1 à 11.
Il est clair que les différences de libellés entre les couronnes PARIS/DISTRIBON et PARIS/DISTRIBUTION n'ont aucune incidence sur l'utilisation des timbres) à date correspondants !


C’est une supposition mais il ne me parait pas aberrent après lecture de l’article et au vu du volume de correspondances traitées précèdent de régler l’heure des blocs dateur des principaux timbres à date de distribution ainsi que des timbres à date de départ au rythme des départs des dépêche qui semble réglé comme du papier à musique à heures fixes (ou ½ heures fixes)
Ceci demande bien entendu confirmation et n’est certainement pas valable pour tous les timbres à date de la recette principale (Etranger, Annexe etc...) mais uniquement pour ces deux cachets qui me semblent êtres les plus utilisés à l’Hôtel des postes.

Si on admet cela, il n’est pas illogique de croire que les heures et les minutes figurants dans les cachets de distribution des neuf bureaux centraux d’arrondissements correspondent principalement aux heures d’arrivées des dépêches émanent de la recette principale et ne soient pas majoritairement avec un * à la place des minutes.
Il me semble que la présence d'une étoile dans le bloc dateur, étoile mise à la place de la mention d'une heure, est bien définie, et assez souvent rappelée. Cette présence indique que le pli est « hors délais » et qu'il sera effectivement traité plus tard en l'occurence le lendemain si c'est après la dernière distribution.

Tout ceci demande confirmation ou infirmation, du moins avis des experts
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Voilà les commentaires que je peux faire.
Lulu
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MessageSujet: Re: R01 de DISTRIBUTION... minutes ou papillons ?   R01 de DISTRIBUTION... minutes ou papillons ? EmptyLun 8 Avr 2013 - 19:44

Bonsoir,


Merci Lulu pour cette correction avisée,

Je prends bonne note de ces remarques et resserves tout à fait justifiées.

Le sens initiale de ce message est d’essayer de comprendre pourquoi (c’est à la base un constat) nous rencontrons majoritairement des étoiles astérisques à la place des minutes (il n’est pas fait mention de remplacement des heures, mais uniquement des minutes) sur les cachets de distribution de la recette principale.
(pour l’instant pas vu autre chose que HH * ou HH 30)

Pour les cachets de distribution des bureaux centraux d’arrondissement il semble à l’inverse n’y avoir que rarement avec un astérisque à la place des minutes dans les blocs dateur de ces timbres à date.
Il n’est aussi pas rares de trouver oblitérant ces cachets de distribution des bureaux centraux d’arrondissement, il doit donc bien exister une raison à cela.

Ce qui me fait dire que les courriers pour les départements sont traités différemment dans les bureaux centraux d’arrondissements est ceci :
Citation :

Il les traite de la même façon. Bureau satellite, il les sépare en quatre parts: 1° lettres pour Paris; 2° pour la banlieue parisienne; 3° pour les départements français; 4° pour l'étranger. Il forme ainsi quatre liasses insérées dans un même sac envoyé au bureau de passe. Celui-ci a donc à expédier ses propres lettres, plus celles des bureaux satellites de son rayon. Il a d'abord procédé pour ses correspondances à un classement identique à celui de ces bureaux. Il joint à chacune de ses quatre liasses à lui les liasses ayant mêmes destinations qui lui arrivent dans des sacs. Il achemine à son tour vers la recette principale, vers l'hôtel des Postes, les trois sacs collecteurs, appelés dépêches, qui contiennent les lettres pour Paris, la banlieue et l'étranger. Il garde les lettres pour les départements, car il est chargé d'en effectuer le tri et de les acheminer directement vers les gares, vers les bureaux ambulants qui les conduisent à destination.
Je suis d’accord avec toi qu’il ne devrait pas se rencontrer le cachet d'un distribution du bureau centrale d’arrondissement sur des correspondances à destination des départements... pourtant c’est le cas de ces deux pièces sur CP des buttes Chaumont à destination de Bordeaux (les seules pour l’instant croisées avec étoile à la place des minutes dans le bloc dateur sur ce type de bureau)

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