RBV à situer et semeuses pour les autres

Bonsoir/bonjour.

L'objet des interrogations:

J'ai trouvé sur la toile des plans-guide de l'expo et le seul bureau de poste que j'y trouve est là:

Questions:
-la localisation est-elle correcte (est-ce bien là que la RBV était implantée)?
-Était-elle présente depuis le début de l'expo ou est-ce devenu une nécessitée?


Je n'ai pas encore regardé sous les jupes, si quelqu'un désire un meilleur scan des timbres, Qu'il le dise.

Norbert.

P.S. existe-t-il un ouvrage (encore disponible de préférence) référençant les dates connues des flammes, avec et/ou sans publicité?

Bonjour Norbert,

Le catalogue Dreyfuss indique laconiquement " 1937 ". On peut penser que cette machine était placé au bureau temporaire de la poste que tu indiques, au moins pendant l'exposition, soit de mai à novembre. Et peut être aussi pendant la préparation, puis le démontage.
J'ai aussi trouvé cela PTT

François

Bonjour,
Dans ce genre de manifestation, il y a toujours un bureau de Poste de plein exercice qui fonctionne, avec une appellation adaptée, pendant la durée de l'évènement. Il y a toujours (?) au moins une machine à timbrer en service. Par exemple, lors de l'Exposition universelle de 1900, il y avait deux machines Bickerdike ; lors de la Foire exposition de Lyon, en 1914, une machine International, modèle L ou LP, était également en service.
Pour en revenir à la(?) RBV de l'Exposition de 1937, il y a au moins une RBV en service. Je dis au moins, car en plus de l'empreinte reproduite par nirvana, il en existe une autre — beaucoup plus rare — avec la couronne PARIS EXPOSITION/DISTRIBUTION (Je cite de mémoire, ne parvenant pas à mettre la main sur le document correspondant). Il est vraisemblable que deux machines ont fonctionné dans le bureau de l'exposition, électriques ou non.
Pour en revenir à la durée d'utilisation, je pense que l'utilisation commence avec l'ouverture de la manifestation et se termine lors de la fermeture. Ceci étant, il est tout à fait possible que quelques plis portent les empreintes correspondantes un peu avant l'ouverture et un peu après la fermeture. Un peu avant, car il y a tous les exposants qui sont évidemment sur place ; et un peu après car le démontage ne se fait pas le soir le la fermeture. Et puis, il y a toujours quelques plis de complaisance !
Cette dernière situation s'est produite notamment après la fermeture de la Foire exposition de Lyon.
Lulu

Bonjour.

Merci à vous deux pour la confirmation et les précisions.
On peut donc dire que c'est une empreinte à mi-parcours de l'usage.

Quid du post-scriptum?
Je pose cette question car j'ai déjà pu lire ici même des réponses du style:"est en usage du...au..." pour des flammes publicitaires ou touristiques.
(Ça ne serait jamais qu'un complément à ta fabuleuse bible Lulu et je ne saurai jamais assez remercier Laurent de m'avoir conseillé cet achat!).

Norbert.

nirvana a écrit:

Quid du post-scriptum?

À ma connaissance, seules sont répertoriées, avec les dates de mises en service et, éventuellement dates de retrait, les flammes illustrées ou avec texte stylisé ou orné, dans un ouvrage de la Scotem : Catalogue des oblitérations mécaniques à flamme illustrée ou stylisée, de Arthur Lafon. La dernière édition, en deux tomes, date de 1971 (?) et est épuisée, mais on peut le trouver en occasion.
Et puis, il y a eu les mises à jour annuelles, publiées par le Monde des Philatélistes, qui ont pris la suite de l'ouvrage précédent.
D'une manière générale, à une certaine époque, la Poste — avant que ce ne soit plus qu'une entreprise presque comme une autre — donnait ces renseignements qui étaient repris dans les brochures et documents cités ci-dessus. Ce n'est plus le cas, ne serait-ce que parce les flammes n'existent — quasiment — plus.
Pour les autres flammes (celles avec texte ou celles dites « muettes » : lignes ondulées, droites, etc.), on ne connaît la durée de leur utilisation — mise en service, date de retrait — que dans un nombre très restreint de cas.
Lulu

P. S. C'est la première fois que l'on qualifie mon ouvrage de fabuleuse bible ! Je le replacerai à l'occasion.

Lulu a écrit:

P. S. C'est la première fois que l'on qualifie mon ouvrage de fabuleuse bible ! Je le replacerai à l'occasion.

Bonsoir à tous.

Attention: © mais je te donne l'autorisation avec un immense plaisir! (ce qui est la moindre des choses au vu du travail de bénédictin accompli ).
Et puis n'ayons pas peur des mots, je préfère avoir ça à mon chevet et ça m'a donné l'envie de regarder de plus près le même domaine en Belgique.
J'ai ainsi réalisé qu'il y avait eu des essais de Daguin chez nous et les données techniques m'aident grandement au déchiffrage, notament à identifier les essais de 1906.

Seul bémol en Belgique, le musée postal a fermé ses portes depuis une grosse dizaine d'années (histoire de sous-sous et linguistique belge).
moralité:pour accéder aux archives,c'est kafkaïen ...ou utopique.
(fin de la digression).

Pour l'ouvrage de 1971 de Lafon, une recherche rapide sur la toile me donne une fourchette de prix entre 50€ et65£ mais la plupart déjà annotés.
Je serai patient.

Merci,

Norbert.