Levée (pas si) exceptionnelle ?

bonjour,



Le vendeur Delcampe fait sa pub sur la levée exceptionnelle (60 + 20), mais sur quelle base ?

Des avis ?

D.

Salut JF,

Plusieurs choses me font douter quant à l'interprétation du vendeur (mais je ne suis pas une spécialiste de Paris) :
- Logiquement à cette période: L.E.= TàD octogonal.
- Logiquement une L.E., c'est après la dernière levée (sauf erreur). Ici on a la 6ème, mais pour le bureau 1, il existe une 7ème levée. Donc pourquoi une levée exceptionnelle intermédiaire?

Effectivement, on peut faire dire ce que l'on veut à cet affranchissement, 80 c ne correspondant à rien dans le port d'une lettre vers l'Autriche et dans la convention du 22 février 1869.

Emmanuel.

quelques horaires en vigueur en 1868 (Gallica n'a pas l'almanach de 1870)



D.

Bonjour,

Un peu énervant, le scan de ce vendeur : vue incomplète du recto, pas de verso.

Il y a des inscriptions partielles en bas, qui sont peut-être d'archivage, peut-être pas. Comment être sûr qu'il n'y a pas, non visible sur le scan, une trace de 40c décollé, par exemple ?

Bruno

Si les horaires de 1868 fournis par Doudad et la particularité de la levée sont toujours d'actualité en 1870, cela explique le 60c (port pour l'Autriche, taif du 1er janvier 1858) + 20c de surtaxe, non ?

Eric

Bonjour,

Il s'agit d'une lettre affranchie au tarif de la 1ère levée exceptionnelle ( + 1/4 d'heure après la 6ème levée) en prévision de l'utilisation de ce service, mais sans doute postée à temps pour bénéficier de cette 6 ème levée. Une autre hypothèse assez improbable serait une utilisation du cachet normal pendant le 1/4 d'heure de la L.E.

Un autre exemple de cette singularité avec une lettre affranchie à 45 c le 18 décembre 1874 pour Bordeaux. L'intention d'utiliser la LE est flagrant avec l'ajout de 2 timbres à 10 c :Pour Emmanuel, les LE parisiennes à cette époque sont effectuées juste après la 6ème levée pour partir le soir même. Les lettres de la 7 ème levée sont expédiées par les trains du lendemain.

marco a écrit:

Pour Emmanuel, les LE parisiennes à cette époque sont effectuées juste après la 6ème levée pour partir le soir même. Les lettres de la 7 ème levée sont expédiées par les trains du lendemain.

Bonsoir Marco,

Oui, en fait, je m'en suis rendu compte avec les docs de JF.
Ce soir, je suis devenu un peu moins ignorant au sujet de l'Histoire Postale parisienne.
Donc cette L.E. aurait pu être une L.E, mais n'en est pas une, car mise à la boîte à temps pour une levée normale.
Emmanuel.

bonsoir,

marco a écrit:

Il s'agit d'une lettre affranchie au tarif de la 1ère levée exceptionnelle ( + 1/4 d'heure après la 6ème levée) en prévision de l'utilisation de ce service, mais sans doute postée à temps pour bénéficier de cette 6 ème levée.

Explication simple et rationnelle, j'admire.

Quelqu'un saurait où je pourrais me procurer un cerveau en état correct pour pas trop cher ?

Merci.
D.

Doudad a écrit:

bonsoir,

marco a écrit:

Il s'agit d'une lettre affranchie au tarif de la 1ère levée exceptionnelle ( + 1/4 d'heure après la 6ème levée) en prévision de l'utilisation de ce service, mais sans doute postée à temps pour bénéficier de cette 6 ème levée.

Explication simple et rationnelle, j'admire.

Bonsoir,

Si j'admire aussi l'explication, et suis tout prêt à l'admettre, je persiste tout de même à penser qu'il manque quelques éléments de contexte pour être aussi affirmatif, voir mes remarques précédentes.

On n'en a pas parlé,mais l'usage de l'option LE semble une possibilité logique pour l'étranger, s'agissant d'un pli affranchi.

D'autre part, le bureau d'échange français n'est-il pas supposé vérifier l'affranchissement ? Là il pense quoi ? Il se contente de peser ? Moins de 10g, c'est bon ?

Bruno