à cheval, Pépé !

Bonsoir amigos,

ma petite acquisition du ouiquinde



l'expéditeur, ne sachant plus très bien, après toutes ces controverses, distinguer le recto du verso, a préféré coller son timbre-poste sur la tranche.

Le postier de la rue Erard, précaution louable de la part de ce fonctionnaire d'élite, a annulé le demi-timbre visible au recto à l'aide de son timbre P.P. (port payé), afin d'éviter à Mme Bisson d'être taxée à l'arrivée par son collègue du XVème.

D.

Salut

Je savais bien que j'avais déjà vu cela mais le temps de retrouver.....
Celle-ci annulée coté vue
Dommage pour ce convoyeur....

une autre de Liepzig pour Meaux en avril 1908.



Le timbre est annulé des deux côtés (l'emplacement du timbre n'est pas la raison de la taxe, mais les cinq mots inadmis par l'UPU à cette date).

D.

Bonsoir. Un autre timbre sur le fil, mais oblitération double, aussi bien l'expéditeur que le préposé ne trouvaient le dos du devant et vase verci

C'était évidemment la faute aux cartophiles de l'époque qui voulaient, parait-il, qu'on voit le timbre du côté image.

Michel

salut Michel,

ces cartes sont intéressantes pour, au moins, l'illustration d'un point de règlement : la marque du bureau de départ (indication du lieu d'origine et de la date de dépôt, c'est à dire le timbre à date) doit être placée du côté de la suscription (de l'adresse, autrement dit).
En conséquence, dans le cas d'un affranchissement au verso, ou sur la tranche, le postier est amené à frapper son timbre une (ou même deux, sur la carte de Liepzig) fois au recto (zone règlementaire des indications de service, le verso étant, à l'origine, réservé à la correspondance), de retourner la carte et de refrapper son timbre au verso si le timbre est collé de ce côté.
On comprend que l'administration ait trainé les pieds devant les fantaisies des cartophiles, et qu'un maximum de cartes aient été taxées.

D.