cachet centre évidé gare de Mouchard

Bonjour,

pourquoi ce cachet de 1906 a le centre évidé ?




Guy

Bonsoir gg101marco
Pense qu'il s'agit d'une oblitération du jour de l'an
mais à confirmer car année 1906 sur second TAD

Cordialement..

bonsoir,

dede58 a écrit:

Pense qu'il s'agit d'une oblitération du jour de l'an

Peu probable, d'abord parce qu'un entreposeur du fin fond du Jura ne traite pas des milliers de cartes de vœux, même un 31 décembre, et qu'il n'a pas un bataillon de surnuméraires à équiper en oblitérateurs de fortune, et ensuite (et surtout) parce que le timbre d'arrivée semble dire 20 FEV 06.



D.

Bonsoir,
 
Existe-t-il des oblitérations du jour de l'an en dehors de Paris ?

a priori, non.



Dispositions renouvelées sans autre avis, Bull. 14 nov. 1904.

Pas de disposition particulière pour la province concernant l'annulation.

En cherchant bien, on trouvera bien un contre-exemple.

D.

marco a écrit:

Existe-t-il des oblitérations du jour de l'an en dehors de Paris ?

 
C'est un cas très particulier, mais il me semble que c'est toi qui m'avait éclairé sur ce tàd octogonal de St-Etienne, normalement de LE, mais pas connu en temps que tel :
 

 
St-Etienne admis aux levées exceptionnelles (un seul délai à 5c de supplément) au 1/1/1896, loi du 27/12/1895, mais le tàd ad hoc n'aurait servi qu'en oblitération autour du jour de l'an...
 
Sur cet exemple, oblitération datée du 7 janvier.
 
Bruno

Bonjour,

Les deux très intéressantes réponses précédentes montrent que ma question était mal formulée puisque il y a des oblitérations au moment du jour de l'an dans tous les bureaux :
- le BM de novembre 1904 confirme la mise en oeuvre d'une organisation spécifique pour le nouvel an et confirme l'utilisation pour les cartes de voeux à l'intérieur de Paris de cachets "banalisés" sans date pour l'oblitération .
- la lettre de Saint Etienne montre que la poste pouvait utiliser à l'occasion du nouvel an des cachets en dehors de leur usage normal pour faire face au surplus d'activité, mais en conservant la mention de la date.

Ma question mieux formulée aurait été : Existe-t-il des oblitérations du jour de l'an banalisée (sans date) en dehors de Paris.

Et la réponse est oui (vente D* n° 229908405):

marco a écrit:

ma question était mal formulée

 
ah, la sémantique ! Question pas si mal formulée, si on considère que pour un marcophile, l'oblitération "du jour de l'an" désigne autre chose que l'oblitération "le jour de l'an". Le tout, c'est de parler le même langage.
 
D.

Bonjour Marco - Pourrai-tu regarder le diamètre de ton cachet de Lorient, j'ai un petit soupçon de R 01.
René

Doudad a écrit:

Question pas si mal formulée, si on considère que pour un marcophile, l'oblitération "du jour de l'an" désigne autre chose que l'oblitération "le jour de l'an". Le tout, c'est de parler le même langage

Si, quand même un peu puisque l'oblitération montrée par Bruno est bien "du jour de l'an" puisqu'elle est, dans cet usage, spécifique à cette période, et que ma question visait les oblitérations sans dateur, cachets à date sans date ou autres.
 

glen a écrit:

Pourrai-tu regarder le diamètre de ton cachet de Lorient, j'ai un petit soupçon de R 01.

Je ne suis pas le vendeur de cette lettre : http://www.delcampe.fr/item.php?language=F&id=229908405

bc92 a écrit:

St-Etienne admis aux levées exceptionnelles (un seul délai à 5c de supplément) au 1/1/1896, loi du 27/12/1895, mais le tàd ad hoc n'aurait servi qu'en oblitération autour du jour de l'an...

Le Dr Gourin (DP43) le signale comme pièce vue sur 2 centimes Blanc détaché, octogone bâton 25 mm, 11/07/1913 19h20.

Vu comme ça, on dirait un peu The Monster of The Loch Ness, mais bon ...

D.

Bonjour à tous,

si j'ai bien compris pour Mouchard ce n'est pas un cachet du jour de l'an puisqu'on peut lire en arrivée 20 fevrier 1906 et comme le courrier à l'époque était très rapide ce n'est pas un jour de l'an alors quoi ?
Guy

marco a écrit:

Bonjour,

Ma question mieux formulée aurait été : Existe-t-il des oblitérations du jour de l'an banalisée (sans date) en dehors de Paris.

Et la réponse est oui (vente D* n° 229908405):

Bonjour à tous,

Je chipotte sûrement un peu beaucoup, mais à première vue (sans le verso et sans timbre d'arrivée), rien ne dit que cette lettre présente une annulation du jour de l'an, ni même qu'elle a été postée durant cette période.
ça peut être aussi un simple oblitération avec un timbre à date sans dateur.
Emmanuel.

Bonjour,

vals59 a écrit:

Je chipotte sûrement un peu beaucoup, mais à première vue (sans le verso et sans timbre d'arrivée), rien ne dit que cette lettre présente une annulation du jour de l'an, ni même qu'elle a été postée durant cette période.
ça peut être aussi un simple oblitération avec un timbre à date sans dateur.

A coté d'Emmanuel, Saint Thomas était un grand crédule   

Cette oblitération "Gare de Mouchard" ne m'inspire pas.
Il semble que des lettres de la couronne aient été "repassées" (afin d'être mieux vendu sur le marché philatélique...) et il est donc possible qu'il ait mal marqué notamment au niveau du bloc dateur.

marco a écrit:

A coté d'Emmanuel, Saint Thomas était un grand crédule   

Bonjour Marco,
Crédulité et Histoire Postale, on en parle assez sur ce forum.
Je ne demande qu'à être convaincu.
Je dis juste qu'un timbre sans dateur ne justifie pas à lui seul une oblitération du jour de l'an.Surtout pour un bureau de Province.
Sinon à Brou, petite commune d'Eure et Loire, on annulait aussi façon jour de l'an.

Et bien non!.....:http://www.delcampe.fr/page/item/id,214228511,var,63064--138-cad-sans-bloc-dateur-BROU-EURE-ET-LOIR-8-1909-TB,language,F.html
Emmanuel.

vals59 a écrit:

Je dis juste qu'un timbre sans dateur ne justifie pas à lui seul une oblitération du jour de l'an.Surtout pour un bureau de Province.

Je crois que nous sommes d'accord là-dessus. Et encore moins au mois d'août.

D.

vals59 a écrit:

Je dis juste qu'un timbre sans dateur ne justifie pas à lui seul une oblitération du jour de l'an.Surtout pour un bureau de Province.

 
Bonsoir,
 
Deux questions de chipotage(moi aussi) :
 
Pourquoi "surtout pour un bureau de province" ? Ils avaient davantage de difficultés qu'à Paris en matière de maintenance des blocs-dateurs ?
 
La date sur l'enveloppe de Brou est matérialisée par un "24 hoût 09" (sic) manuscrit. Je ne vois pas bien un postier ou le majordome raisonnablement stylé de Mme la Comtesse en son château, ou encore la comtesse elle-même, user de ce genre d'orthographe - mais ça reste possible. Au moins il y a doute, et ce peut ne pas être la date de traitement du pli mais tout autre chose.
 
Je ne remets pas en cause l'existence probable de plis "période de renouvellement de l'année" en province avec des tàdsbd (timbre à date sans bloc dateur), mais un exemple parfaitement probant reste encore à produire dans ce fil.
 
Bruno

bc92 a écrit:

Deux questions de chipotage(moi aussi) :
 
Pourquoi "surtout pour un bureau de province" ?

Parce que rien ne lui permettait d'agir comme à Paris sauf initiative locale

bc92 a écrit:

Ils avaient davantage de difficultés qu'à Paris en matière de maintenance des blocs-dateurs ?

En tous cas, moins de matériel oblitérant. Donc difficile d'en consacrer spécifiquement à l'annulation "jour de l'an".

bc92 a écrit:

Je ne remets pas en cause l'existence probable de plis "période de renouvellement de l'année" en province avec des tàdsbd (timbre à date sans bloc dateur), mais un exemple parfaitement probant reste encore à produire dans ce fil.

Itou.
Emmanuel.

Je chipotte sûrement très beaucoup, mais à première vue (sans le verso et sans timbre d'arrivée), rien ne dit que la mention "24 hoût 09 (sic)" ait un quelconque lien avec la date d'expédition de la lettre. Moi-même, j'entre dans mon téléphone portable les dates d'anniversaire des personnes que je souhaite ne pas oublier. Peut-on me démontrer qu'il ne s'agit pas de cela ? De plus, je ne connais pas de mois s'orthographiant hoût.
 
Pour être plus sérieux, combien de signes concordants sont exigés pour se forger une conviction ?
 
Je note que sur la lettre de Lorient, le cachet à pas de date n'est pas doublé, alors qu'il l'est sur la lettre de Brou. Est-ce un indice concordant ?
 
Pour l'éventuel cachet d'arrivée de la lettre de Lorient, rien n'est perdu : il suffit de demander au vendeur.
 
Pour ma défense, j'appelle à la barre un second témoin péché sur les ventes D*, même si rien ne permet d'affirmer définitivement que la date du cachet d'arrivée ne soit pas erronée !