Au sujet des bureaux spéciaux

Bonjour à toutes et tous,
Un des heureux participants pourrait-il m'en dire plus sur ce "bureau spécial" en dehors des renseignements déjà glanés:
Cette lettre est datée du : Paris 12 juillet 1825, rue du Bac n°106



" />

Marque postale utilisée de février 1824 à 1829 (Bureau spécial de la Cour) durant le Règne de Charles X 16/09/24 au 29/07/30
Le Comte d'Artois, frère de Louis XVI et de Louis XVIII, monte sur le trône de France le 16 septembre 1824, le jour de la mort de Louis XVIII. Il cesse de régner le 29 juillet 1830 et abdique à Rambouillet le 2 août suivant.
Avec mes remerciements anticipés
Cordialement
Robert

Feunteun a écrit:

Bonjour à toutes et tous,
Un des heureux participants pourrait-il m'en dire plus sur ce "bureau spécial" en dehors des renseignements déjà glanés:
Cette lettre est datée du : Paris 12 juillet 1825, rue du Bac n°106


Marque postale utilisée de février 1824 à 1829 (Bureau spécial de la Cour) durant le Règne de Charles X 16/09/24 au 29/07/30
Le Comte d'Artois, frère de Louis XVI et de Louis XVIII, monte sur le trône de France le 16 septembre 1824, le jour de la mort de Louis XVIII. Il cesse de régner le 29 juillet 1830 et abdique à Rambouillet le 2 août suivant.
Avec mes remerciements anticipés
Cordialement
Robert

Bonjour Robert,

Information glané dans "Bureaux spéciaux franchises contreseings, marques administratives des origines à 1900, tome 1,(1575-1848), page 327 de Jean Sénéchal Couverture.
C'est le plus récent ouvrage, que souhaites-tu de plus ?

Sincèrement,

Michel

bonsoir,

ce bureau a été ouvert après la Restauration, place du Carrousel (en face du Palais Royal). Remplacé en 1831 par Maison du Roi, place du Palais Royal. Devenu K en 1848.

D.

Dirigé en 1816 par Monsieur le Marquis de Renty, Légion d'Honneur, chef de distribution, puis Directeur, jusqu'à la Révolution de 1830.

Bonsoir à toutes et tous
Quelle rapidité
Merci beaucoup Doudad pour ces compléments d'information.
Pour Michel qui a dit:

Information glané dans "Bureaux spéciaux franchises contreseings, marques administratives des origines à 1900, tome 1,(1575-1848), page 327 de Jean Sénéchal.
C'est le plus récent ouvrage, que souhaites-tu de plus ?
Tu vois que tu me renseignes sans le vouloir

Et non ce n'est pas cet ouvrage
C'est:
Le catalogue des marques Postales et Oblitérations
des bureaux spéciaux
1785-1878 
E.H. de Beaufond

Feunteun a écrit:

Bonsoir à toutes et tous
Quelle rapidité
Merci beaucoup Doudad pour ces compléments d'information.
Pour Michel qui a dit:

Information glané dans "Bureaux spéciaux franchises contreseings, marques administratives des origines à 1900, tome 1,(1575-1848), page 327 de Jean Sénéchal.
C'est le plus récent ouvrage, que souhaites-tu de plus ?
Tu vois que tu me renseignes sans le vouloir

Et non ce n'est pas cet ouvrage
C'est:
Le catalogue des marques Postales et Oblitérations
des bureaux spéciaux
1785-1878 
E.H. de Beaufond

Voila pourquoi c'est mieux de citer ses sources aussi bien pour toi que pour quiconque reprend une information.

J'ai aussi le catalogue de Beaufond, celui de 1945, et même le supplément de 1976, et les informations que tu nous donnes ne s'y trouve pas !
page 35 Couverture et page 45 du supplément 1976
Mais peut-être as-tu la page concernée à me donner ? et peut-être ai-je loupé un livre, ce qui m'intéresse...

Sincèrement,

Michel

Bonsoir à toutes et tous,
Bonsoir Michel,
Les renseignements que j'ai donné viennent effectivement des 2 documents cités ci-dessus. Malheureusement je me suis mélangé "les pinceaux" dans la recopie des annotations
Mille excuses.
Cependant, j'attendais des compléments d'information que m'a transmis Doudad et je le remercie à nouveau. En philatélie, il est toujours bon de sortir des sentiers battus et voir plus loin que la simple lecture d'une référence.
De plus, donné une référence de document c'est bien mais encore faudrait-il pouvoir l'avoir à disposition, avec Doudad au moins on a une explication claire et rigoureuse.
Cordialement
Robert

Feunteun a écrit:

compléments d'information que m'a transmis Doudad

Sources : almanach royaux Testu/Guyot & Scribe 1816/1831

bonjour,

Feunteun a écrit:

avec Doudad au moins on a une explication claire et rigoureuse.

après un tel éloge, je ne peux qu'être honteux de mon cruel manque de rigueur    : Monsieur le Marquis de Renty n'estoit pas Chevalier de l'Ordre royal de la Légion d'Honneur, mais bien plutôt de l'Ordre royal et militaire de Sainct-Louis.



On pourrait s'étonner que Le Roy ait conservé une décoration qui fleurait bon la tyrannie du Petit Corse, mais les Hommes ne sont jamais en retard pour afficher un maximum de glorieuses breloques, et l'Ordre a été conservé à la Restauration, devenant juste "royal", et les diplômes devant être revisités dans ce sens. Napoléon en avait distribué des pleines charretées dans toute l'Europe, jusqu'au roi des Russes, il devait être difficile d'annuler tout ça.

Donc notre marquis n'avait pas la Légion d'Honneur. Mais l'Ordre de Saint-Louis, c'est choucard aussi, créé par Louis XIV en 1693, quand même, pour un noble ça devait être plus classe que de la bête bimbeloterie napoléonienne, je suppose.

D.

Bonjour à toutes et tous
Bonjour Doudad

Doudad a écrit:
après un tel éloge, je ne peux qu'être honteux de mon cruel manque de rigueur  

Merci tout de même pour ce complément d'information et pour compléter le sujet:
Le pli a été adressé à un certain Monsieur le Marquis du Dresnay, Colonel de recrutement
dont voici un historique 

"Gui Marie Joseph Gabriel Ambroise marquis du DRESNAY

Né en 1770 colonel de cavalerie chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint Louis etc est entré en 1784 à l école des chevaux légers de la garde ordinaire du roi où son père était officier supérieur Émigré avec lui en 1791 il a été employé sous ses ordres dans les différents corps qu'il a commandés. Pendant l'émigration a rempli les fonctions de quartier maître dans le rassemblement de Jersey et y a été employé à la correspondance avec les royalistes de l intérieur Devenu adjudant major du régiment du Dresnay il a été chargé d'en régulariser les comptes avec le gouvernement anglais. Après la mort de son père Le marquis du Dresnay est rentré en France en I800. De 1807 à 1814 il a rempli un poste supérieur dans les haras. A la restauration, Louis XVIII le nomma sous lieutenant titulaire des chevaux légers de la garde et le créa chevalier de l'ordre de Saint-Louis le 2 août 1814. En 1815 pendant les cent jours il a formé dans le département des Bouches du Rhône un corps franc de cavalerie sous la dénomination de chasseurs royaux de Provence, corps qui a été réformé en 1816 En 1824 le marquis du Dresnay a été appelé à remplir les fonctions de colonel de recrutement du Finistère, son Département, qu'il remplit encore en 1829 et il est nommé chevalier de l'ordre de la Légion d'Honneur le 15 juillet 1828. Du mariage qu'il a contracté à Morlaix le 27 mars 1790 avec Rose Jacquette de Quelen, fille d Urbain Guillaume Comte de Quélen maréchal des camps et armées du roi et de Marie-Rose Jacquette Hérisson."




Cordialement

Robert

On peut encore tenter exploiter l'adresse de l'expéditeur.



Le 106 actuel est situé entre Grenelle et Babylone, au coin desquelles étaient fixées des boîtes aux lettres en 1825. Mais notre homme écrit en port payé, donc le mieux pour lui aurait été d'aller au bureau F de la rue de Verneuil (ovale rouge). Cependant, il a poussé jusqu'à la place du Carrousel (rectangle rouge), peut-être parce qu'il avait à faire au Palais, ou qu'il allait acheter un Paris-Brest à la pâtisserie de la rue Froidmanteau (vicus qui dicitur de Frigido Mentello).

D.

RE à toutes et tous
et à Doudad

Doudad a écrit
"peut-être parce qu'il avait à faire au Palais, ou qu'il allait acheter un Paris-Brest à la pâtisserie de la rue Froidmanteau "

" />


Il s'agit de la signature du courrier, Monsieur le Comte avait certainement oublié son "petit déj" ou la bonne était de congé ce jour.
Cordialement
Robert