Bonjour,
- Doudad a écrit:
- notre camarade Bonif étant le plus grand spécialiste mondial vivant des marques de la Tour Eiffel
Et bien non! Il y a plusieurs autres collectionneurs véritablement spécialistes de la Tour qui connaissent tout sur elle mais qui, heureusement, partagent leurs informations.
Ce qu'il faut savoir, en résumé, c'est que la Tour Eiffel, dès mars 1950, a bénéficié de plusieurs machines à affranchir réparties dans les kiosques de souvenirs et dédiées aux cartes postales expédiées par les touristes.
Ce n'était pas possible réglementairement mais, la gérante de la société concessionnaire des boutiques "ayant rendu des services à la nation" (veuve de résistant), une dérogation avait été accordée et pérennisée.
Il y eut jusqu'à au moins 12 machines différentes en service simultanément.
Pour accélérer la vente, les préposés à la vente préaffranchissaient les cartes et/ou y collaient des vignettes-souvenirs.
C'est pourquoi l'on rencontre ces cartes où le texte de l'expéditeur contourne l'empreinte rouge, ou même des cartes vierges bien que comportant une valeur d'affranchissement.
On peut également trouver des cartes qui n'ont pas été postées au sein de la Tour, mais dans un autre bureau de la capitale, voire en banlieue ou encore en province.
Le summum en la matière est de trouver une carte dont l'affranchissement n'a pas été accepté (timbres-poste par-dessus l'estampille de la machine ou taxation à l'arrivée).
Le concessionnaire a toujours loué des machines de marque HAVAS, d'abord du type B en 1950-1951, puis du type C de 1951 à 1955 et du type K (comme celui montré dans ce fil) de 1952 à 1969, et enfin du type P de 1969 à 1974.
Actuellement, les collectionneurs ont recensé 109 machines différentes entre mars 1950 et juillet 1974 inclus, mais aucune empreinte datée de 1972 n'est connue!