Bonsoir Jeff,
On trouve ces cartes par chez nous, en Limousin Poitou-Charentes, et ailleurs. C'est une coutume locale qui consistait à verser dans l'assiette "à calotte" quelques centilitres de vin rouge dans le reste du bouillon (chaud) du souper, repas plus chiche que le déjeuner. On aspirait le mélange avec des grands chllllllup comme disait le regretté Jacques (Brel).
J'ai moi-même été invité avec insistance à déguster le breuvage par mon grand-père en Charente) puis par mon beau-père (en Limousin) trente ans plus tard. Je vouais une confiance aveugle à mon grand-père mais le premier essai tenté vers l'âge de 8 ans (l'âge d'homme à la campagne dans les années 50) m'a dégoûté définitivement du "chabrot" ou "chabrol".
Ma mère, qui n'aime pas ça, pense que c'était une façon de tuer l'acidité de la piquette en la mélangeant à la soupe grasse de l'époque.
Ces cartes (scènes reconstituées) sont donc fréquentes dans les séries folkloriques locales, à partir des années 70, à l'initiative des Editions THEOJAC de Limoges, avec signature P en italiques ou Iris au recto. Valeur inférieure à 1,50 euro.
PS / J'attends que tu trouves une CPM avec une scène de "migeot" pour vous parler d'une variante vespérale du chabrot.