VOUS QUI SAVEZ TOUT : POSTE RESTANTE PRE-PAYEE ÇA EUT EXISTÉ ?

Bonjour à chacune et à chacun,



Cette lettre m'intrigue: pourquoi 3F00 ?
Le tarif de la lettre de 20 grs en 1932 pour l'étranger est encore (depuis 1926 jusqu'en 1937) de 1F50c.
Le second échelon et les suivants sont de 0F90c par 20 grammes supplémentaires.
La taxe de recommandation est de 1F50c aussi, mais ici elle n'y est pas.

A Rome la lettre n'a pas été taxée pour la poste restante. Ce service était il gratuit en Italie?
Était il possible de le pré-payer à l'expédition? Comme ça tout simplement sans marque ou indication?
En doublant le tarif ou en payant le 1er échelon seulement?

Si non à toutes les questions c'est que l'expéditeur avait les moyens de sur-affranchir et la flemme de chercher un complément d'affranchissement exact.

La lettre est sur D* et m'avait été signalée par Doudad le "Sam 5 Oct 2013 - 9:49", mais bon je viens de me lever de la sieste et j'ai répondu à un autre message avant ...



Pour en savoir plus sur le gouverneur RESTE .


Par avance Merci,
A bientôt,

DaDo

bonjour,

il ne me semble pas qu'il y ait un tarif étranger pour la poste restante en 1932, ni qu'il soit prévu de le prépayer.

Mais je ne demande qu'à être contredit.

Je croyais que tu avais laissé tomber la Fachi.

D.

PS : ce serait logique, la PR est un service intérieur, il serait normal qu'il soit payé à son administration de traitement au tarif intérieur.

En régime intérieur c'est clair, l'expéditeur peut ajouter à son affranchissement la taxe de poste restante, dès la création de cette taxe (1er mai 1920).

Pour l'international, la convention UPU de Londres (1929) dit simplement que les pays membres sont libres d'appliquer une taxe de poste restante selon leur coutume particulière.

L'Italie prévoit un tarif pour la poste restante en international au départ (20 centesimi) ou à l'arrivée (30 centesimi).
(F. Filanci & E. Angellieri, I servizi postali in Italia, 1861-1985)



Donc mistero et bolla di gomma. Rien ne dit que cette taxe peut être payée par l'expéditeur (français).

Bruno

bonsoir,

bc92 a écrit:

la convention UPU de Londres (1929)

Cette convention ne sera appliquée qu'en 1934. Le décret du 17 juillet 1926 pour l'application en France de la convention de 1924, article 8, précise que les objets en PR en provenance de l'étranger sont passibles de la taxe intérieure, sans évoquer un tarif de PR pour l'étranger (sauf erreur).

D.

Doudad a écrit:

Cette convention ne sera appliquée qu'en 1934.

Je doute.



Bruno

http://poste-restante.j257.fr/congres-UPU.htm

bonjour,

bc92 a écrit:

Je doute.

Et tu fais bien, lecture hâtive de Prugnon, Taxes de la lettre UPU, p. 34.

D.

EDIT : mais le décret du 20 juillet 1932, art. 8 relatif à l'application de la convention de Londres dit la même chose.

Bonjour à chacune et à chacun,

Merci pour vos réponses et pour l'adresse du site Poste Restante.

Donc en ce qui concerne cette lettre c'est un affranchissement superflu, faute de preuve du contraire.

Doudad a écrit:

... Je croyais que tu avais laissé tomber la Fachi. D.

Ben Non! Voir https://histoire-postale.blogspot.com/search/label/EXPO%20COLONIALE%20PARIS%201931

Et je n'ai plus les moyens de laisser tomber les dames...

Cordialement,
A bientôt,
DaDo

DaDo a écrit:

oudad ... Je croyais que tu avais laissé tomber la Fachi. D.

Ben Non!  Voir https://histoire-postale.blogspot.com/search/label/EXPO%20COLONIALE%20PARIS%201931

Et je n'ai plus les moyens de laisser tomber les dames...
DaDo

Bonsoir Dado,

  et si je peux me permettre, ne t'arrête pas !

 
François

bc92 a écrit:

Donc mistero et bolla di gomma. Rien ne dit que cette taxe peut être payée par l'expéditeur (français).

Bruno

re,

je remonte ce fil pour y faire figurer la réponse à la question de Bruno :

Le BM 35 italien du 11.11.1923 établit que la taxe doit être payée par le destinataire italien sur les correspondances provenant de l'étranger même si l'expéditeur en a anticipé le paiement par un supplément de timbres. 
La motivation est qu'il s'agit d'une taxe purement intérieure qui ne fait l'objet d'aucune comptabilité entre Etats.

Source : volume II du catalogue Unificato di storia postale 

L.

Merci, Laurent,

Tout ça c'est à cause de Benito, qui avait besoin de menue monnaie pour financer ses buffonate (sans du tout oublier la sinistralité du personnage).

Bruno