bonjour,
le timbrage des lettres en transit ou en arrivée se faisait systématiquement à l'ouverture des dépêches, ce qui permettait de suivre leur cheminement en temps et en lieu. Les dépêches étaient des contenants clos (enveloppes, paquets, sacs, selon le volume) portant l'adresse d'un bureau correspondant, mobile ou sédentaire.
Donc si le bureau de Montpellier a placé une lettre pour Arles dans une dépêche close adressée au bureau ambulant de Cette à Tarascon, on a de fortes chances de trouver la marque de cet ambulant au dos. Mais si le même bureau a placé une lettre pour Marseille dans une dépêche close adressée au bureau de Marseille, la dépêche étant remise fermée à l'ambulant pour l'acheminement, la dépêche n'étant ouverte qu'au bureau de Marseille, on ne trouvera pas le timbre de l'ambulant au dos.
Chaque bureau (même les plus petits) était placé en correspondance avec un ou d'autres bureaux, avec qui il faisait dépêche (même en cas d'absence de courrier, il envoyait tout de même une dépêche vide avec feuille d'avis), tout ceci étant calculé par l'Administration pour assurer un service aussi simple, fluide et rapide que possible. Et ça marchait remarquablement bien. On trouve certaines relations (correspondances) dans les bulletins mensuels des postes.
D.
PS : les dateurs double cercle, département en chiffres et indication de levée sont désignés comme types 17, sauf erreur.
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dubito, ergo sum