bonjour,
la lettre est partie pour 30 euros, si le timbre est faux, c'est trop cher, sinon faut voir, il cotait 3000 balles oblitéré, au temps des balles.
Le fait que la lettre émane d'un courtier, même assez remonté, n'intéresse pas la poste, qui ne regarde que la façon dont elle est entrée dans le service postal.
Ici, elle a été déposée en plein Paris, soit dans une boîte aux lettres fixe relevée par un facteur, soit au guichet d'une recette de plein exercice (Paris 1-Bourse), et avec un affranchissement correct de, probablement, 25 centimes (Cérès n°60 bleue).
Le timbre-taxe papier, dans le cas possible où elle aurait été déposée sans affranchissement, n'est donc pas envisageable, le bureau de départ de Paris 1-Bourse, dans le cas des lettres non affranchies en 1872, doit apposer son timbre-taxe humide (tampon avec indication de la taxe), ou plus rarement son grand chiffre 40 (tampon taxe "creuse").
Dans le cas des courriers d'entreprise, la lettre est jetée, lors de la halte dans un lieu ne disposant pas de service postal (hameau, auberge, relais), dans une boîte mobile accrochée à une voiture privée (donc EN DEHORS des structures postales), et c'est le courrier qui amène la boîte au bureau de poste le plus proche, où elle reçoit un début de traitement (en particulier, l'apposition de la marque BM).
D.
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dubito, ergo sum