Echantillon sans valeur - 1781

Bonjour

Voici une lettre de 1781 écrite à St Quentin, avec mention "échantillon sans valeur"


La lettre semble bien taxée conformément au tarif de la lettre simple de 1759.  Existait il une modération à appliquer du fait de la mention ?

Merci

Bien cordialement

bonjour,

je ne connais pas de tarif pour les échantillons antérieur à la loi du 22 août 1791 (tarif postal du 1er janvier 1792).


IG 1792

La mention "échantillon sans valeur" me paraît vraiment moderne pour l'époque, et elle ne semble pas être de la main du suscripteur. Quoi qu'il en soit, un échantillon paye a minima le port de la lettre simple, ce n'est qu'au-dessus de ce montant que la réduction au tiers est appliquée.

D.

EDIT : la mention peut être le fait du directeur des postes, après vérification, si la lettre a été cachetée.

Salut Doudad,

Merci pour ta réponse
 Le premier S de Sans et le V de Valeur sont formées de la même façon que l'adresse. Je pense qu'elle est bien de l'expéditeur

Dans la correspondance on parle d'echantillons, de choix de couleurs également.

A bientot
Olivier

Il serait intéressant de trouver une mention des échantillons sans valeur, ou de marchandise, dans des textes ayant trait à la poste antérieurs à 1791.

D.

Re

Je viens de mettre la main sur ce deuxième document (même origine, même destinataire, mais de 1787)



Cette pratique à perduré donc quelques années.. 

Je ne comprends pas la taxe 15 sols...  (en passe par Paris, cela fait 12 sols selon tarif de 1759)

A bientot

Olivier

Bonjour à toutes et à tous et en particulier à Olivier alias Oliv02,

Je me souvenais avoir lu récemment un article sur le sujet mais je ne me rappelais plus où.

J’ai retrouvé l’article en question, il fait 4 pages 1/2 dans les Feuilles Marcophiles n° 321 du 15/04/2005.

C’est M Alain Trinquier qui l’a écrit et il s’intitule : « Quand des échantillons accompagnaient les lettres ».

Je le relis et vous fait un compte rendu un peu plus tard (je pars voir un toubib).

A+

Re Bonjour à toutes et à tous,

Après relecture (article très intéressant), voilà le résumé promis.

Comme d'habitude, Jean François est dans le vrai. 

Voilà le texte pour la période d'avant 1792 : " Sous l'Ancien Régime, aucun texte général concernant les envois d'échantillons ne semble avoir existé. Les échantillons étaient, en règle générale, taxés normalement sans modération de port malgré les mentions manuscrites la réclamant ; toutefois certains bureaux, notamment ceux de Toulouse et de Bayonne, ont été autorisés en 1764 à modérer le port des lettres et paquets contenant certains types d'échantillons à la condition qu'ils soient déposés au bureau et, semble-t-il affranchis. " 1 

1 : référence délibération de la ferme des postes des 29 juin et 30 novembre 1764. Archives Nationales F 90 20002.

Dans l'article, il n'y a qu'une seule lettre avec le tarif de 1759 et la taxe n'a pas été modérée malgré la demande de l'expéditeur.

A+

PS : l'article est disponible sur simple demande en MP

Re re bonjour,

Il existe un autre document concernant ce sujet, écrit par M Alain Trinquier ou a partir de sa collection mais dans un autre journal : l'écho de la timbrologie de décembre 2013 n° 1879.

A+