Une étoile évidée à identifier

Bonjour à tous,

je viens d'acheter un n°30 oblitéré d'une étoile évidée que je n'arrive pas à identifier parmi celles décrites dans le catalogue Pothion.


pour y voir plus clair, j'ai mis des points rouges sur les points et des lignes bleues pour délimiter l'étoile.





Merci pour votre aide.
Jean-Marie

bonjour,

le souci des étoiles évidées, c'est de savoir sur quelle pointe les poser, par rapport à ce que Rochette a déterminé il y a des lustres.



Si on la pose comme ci-dessus, le point manquant en rouge fléché en bas à droite, on trouve une 3631 assez courante à PARIS(60). Je t'accorde qu'il y a un point supplémentaire (cerclé) dont je ne sais pas trop quoi faire.

Je ne rappellerai ici pas mon opinion sur la marco hors support.

D.

Merci Doudad,

je ne doutais pas avoir droit au petit couplet sur l'intérêt d'avoir des oblitérations sur document entier. Pour ma part, je ne supporte pas les timbres avec défauts et quand j'achète une lettre j'ai besoin qu'elle soit vraiment très belle aussi bien côté recto que verso. Si je collectionnais sur lettre, ma collection serait donc extrêmement réduite!

La réponse "étoile 3631" présente non seulement l'inconvénient du point en plus que tu as signalé, mais également le point qui manque de l'autre côté.
Par contre les traits que tu as ajoutés rendent l'analyse plus facile que tous mes points rouges:
-le point que tu as entouré prouve que c'est un petit logement, ce qui réduit les possibilités
-en tournant ton image de 60° dans le sens des aiguilles d'une montre, on est très proche de l'étoile 3632: il y a juste le point entouré qui devrait être un peu décalé vers le NE.
Dans tous les cas le petit point central (juste derrière l'oreille) pose problème.

Sans autre argument, je vais rester sur 3632.
Encore merci.
Jean-Marie

bonjour,

pour ce qui est de la 3632, que Rochette d'abord et Pothion ensuite ont choisi de présenter comme une évidée PL qui ne correspond d'ailleurs à pas grand'chose (comment un point peut-il se décaler de quelques mm vers le haut ?), il est intéressant de noter que si on la fait pivoter de 120°, on découvre une évidée GL extrêmement convaincante, avec trois segments présents et un absent.



Etonnant, non ?

Pothion, à qui j'ai proposé la chose (découverte par B. Platzer), m'a renvoyé sèchement dans mon bac à sable. Modifier un catalogue qui existe depuis 50 ans ??? Vous n'y pensez pas, jeune homme !

D.

CaramboleJM a écrit:

je ne supporte pas les timbres avec défauts

J'espère que ton Lauré brun n'est pas destiné à ta collection, considérant son centrage et sa dentelure - l'oblitération incomplète n'entre pas en ligne de compte, le support étant manquant.

D.

Bonjour Doudad,

pour moi, la dentelure est ok et je ne suis pas un obsédé du centrage. Ce timbre ira dans ma collection si j'identifie le bureau.

J'abandonne l'idée que ce soit une 3632 (j'en ai déjà une, très différente et beaucoup plus conforme à la description de Pothion).
Seul point certain: elle provient d'une étoile avec petit logement, à cause du point que tu as entouré.

En passant je te remercie pour l'idée que 3632 et 3641 ne font qu'un.

Jean-Marie

Bonjour

La notion de "belle lettre" est très subjective. Même s'il est préférable d'avoir des marques bien lisibles, une enveloppe couverte de multiples empreintes pouvant permettre de reconstituer son "histoire" ou une marque de qualité moyenne mais rare peut être considérée comme une "belle lettre" selon le contexte dans lequel on va la situer. Si je trouve une 35 Salpétrière pas trop bien frappée (dans mes moyens), je pense que je la qualifierai de "belle lettre" personnellement.

Quand on cherche à identifier les marques postales et notamment les étoiles évidées, elles souvent difficiles à identifier (Doudad c'est l'expert pour cela), il est préférable à mon sens de rechercher des lettres entières.

Je fais actuellement des recherches sur l'histoire postale de Vendée et je ne trouve pas que des belles frappes : certaines de qualité moyenne me permettent d'avancer et comme souvent, ce sont de petits bureaux, elles sont difficiles à dénicher.

Quant aux belles lettres de "fabrication maison", elles ne m'intéressent pas car elles n'ont pas d'histoires à raconter.

En revanche, quand on se tourne plus du côté de la philatélie, un timbre bien centré me semble-t-il pourra être qualifié de beau timbre (il y a évidemment d'autres critères à prendre en compte).

Bien entendu, chacun fait ce qu'il veut et c'est là le plus important.
François