bonjour,
la lettre, originaire de Mazères-du-Salat (Hte-Garonne), a été portée à la gare de Boussens et remise au courrier-convoyeur ferroviaire circulant sur la ligne montante Montréjeau à Toulouse (MT).
Celui-ci a apposé son timbre dateur à bords ondulé au nom de la station de recueil, et a placé la lettre dans une enveloppe-dépêche à l'adresse de son collègue circulant sur la ligne descendante Toulouse à Foix-s-Ariège (TF), les deux lignes se croisant à Portet-St-Simon (Hte-Garonne). Il n'avait pas le droit de vérifier l'affranchissement, ni d'oblitérer.
En gare de Portet, le courrier-convoyeur descendant a ouvert l'enveloppe-dépêche, trié le courrier et apposé son dateur au dos du pli. FATALITAS !!!, il se trompe de timbre, et applique le dernier de la collection, portant l'intitulé Foix-s-Ariège.
Qu'à cela ne tienne, il raye la marque à la plume, et applique le bon dateur de station, celui de Portet-St-Simon. Il ne vérifie ni n'oblitère pas, n'étant comme son collègue qu'un sous-agent des postes, inapte à cette délicate fonction (il ne le sera qu'au printemps de 1876).
A l'arrivée à Foix-s-Ariège, la lettre est menée à la poste, l'affranchissement vérifié par un agent des postes et le timbre-poste oblitéré GC 1533 de Foix.
Une lettre qui aurait plu à l'ami Gilles Lapasset, grand spécialiste des petits trains ariégeois.
D.
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dubito, ergo sum