Convoyeur station

Bonjour à tous - Pamproux, petite commune des deux sevres avec sa gare,du 19 Mai 1875.
Ne possédant pas le catalogue des convoyeurs stations,une âme charitable pourrai-il me donner l'indice ( ligne de Poitiers ).
En cas de réponse favorable j'abuserai en en donnant une autre un peu plus difficile.
René ( qui a capoté son nectarinier )
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Bonjour, j'ai justement le catalogue sous la main : indice 10 (11 dans l'autre sens).
Jacques

Merci Jacques - Voici la 2eme, j'ai trouvé : étoile pleine du bureau central utilisé par les bureaux de transit des gares de Paris et cachet d'un convoyeur station de banlieue,l'ennui c'est que cela peut-être la gare de Paris montparnasse ou celle de Paris saint-lazare.
René
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glen a écrit:

l'ennui c'est que cela peut-être la gare de Paris montparnasse ou celle de Paris saint-lazare.

... ou le bureau central.

D.

Celle-ci est à l'indice 14.
Puisqu'elle a emprunté la Rive Gauche, elle serait plutôt arrivée à Montparnasse ?

Merci pour ces réponses à tous les deux. Pour vous remercier je vais mettre un autre fil avec son petit mystère ( du moins pour moi )
René

glen a écrit:

étoile pleine du bureau central utilisé par les bureaux de transit des gares de Paris ... cela peut-être la gare de Paris montparnasse ou celle de Paris saint-lazare

Les bureaux de transit des gares sont Gare de Lyon, Gare d'Orléans, Gare du Sud-Ouest, Gare du Nord. Ils ne disposent pas de timbre oblitérant (étoile ou losange). Ils oblitèrent éventuellement à l'aide du timbre à date, sauf Gare d'Orléans.



A mon humble avis, le convoyeur de Versailles n'a pas fait dépêche (enveloppe-dépêche n°94) pour un bureau de gare, mais pour le bureau central (étoile pleine + Paris (60) à l'arrivée). De Versailles pour la rue Bleue, il n'y a pas de contre indication.

Les bureaux annexes (Lyon, Ouest, Est, Sud-Ouest, Nord-Ouest) utilisaient des losanges oblitérants à initiales (PGL etc ...)

Il me semble que les timbres de Montparnasse ou Saint-Lazare cités par Pothion sont des timbres ondulés de convoyeurs.

Source J.-C. Delwaulle, évidemment, sauf la lettre qui est à moi. Cette lettre n'est pas passée par le bureau central, puisqu'elle repartait par un ambulant circulant sur la même ligne (Paris à Tours).

D.

dans le même ordre d'idée, BM et timbre d'entreposeur de Joigny, convoyeur Auxerre à Paris, personne n'a le droit d'oblitérer.



Enveloppe 94 pour Paris-Central, oblitération étoile et timbre RP 1345 de Paris-Départ avec 6ème levée du soir (pour l'ambulant de Bâle).

D.

Intéressant ce convoyeur Joigny de la ligne Auxerre à Paris...
A-t-on un point de départ autre que Joigny pour cette lettre ayant circulé initialement en boite mobile ?

Eric

Non, ce serait bien, mais ce n'est pas le cas.

Je connais deux lettres de l'archive Bossu, donc logiquement nées à Joigny, avec BM et timbre d'entreposeur ; ça fait un petit moment que je me racle le citron pour comprendre pourquoi ces lettres sont passées par la BM, et pas par le bureau de poste.




J'ai pensé initialement que la première enveloppe (celle de Babeau pour Troyes via Paris) venait de quelque part entre Senan et la gare de Joigny (Paroy ?), et qu'elle avait été déposée au passage à la gare avant que la voiture ne passe au bureau de poste de Joigny.



Tout bien considéré, et compte-tenu de l'existence des lettres de Bossu, je pense que des personnes avisée profitaient d'une halte de la voiture dans Joigny (peut-être tout simplement devant le bureau, si la boîte restait accrochée), au trajet retour depuis le bureau de poste en direction de la gare (puis ensuite vers Senan - Aillant - Toucy - Villiers-St-Benoît), pour poster leur courrier en dernière limite d'heure. Le courrier d'entreprise portait à la gare les dépêches faites par le bureau de poste de Joigny pour les ambulants pour Paris, ou Auxerre/Besançon, et il récoltait au passage les dernières lettres à découvert dans sa boîte mobile, traitées par l'entreposeur.

Tout ça me parait logique et fonctionnel, et ça expliquerait pourquoi des lettres originaires de Joigny se retrouvent marquées BM. Donc, bien réfléchi, la lettre Babeau pour Troyes via Paris pourrait bien être originaire de Joigny même. Du moins, je le suppute.

D.

Doudad a écrit:

Je connais deux lettres de l'archive Bossu, donc logiquement nées à Joigny, avec BM et timbre d'entreposeur ...
... Du moins, je le suppute.

Tes supputations me semblent vraisemblables...

Je possède trois lettres du "Bossu" et deux autres "non Bossu" mais dont l'expéditeur a aussi, à chaque fois, indiqué Joigny en en-tête de son courrier.

Peut-être qu'un jour le voile se lèvera...

Eric

Doudad a écrit:

Non, ce serait bien, mais ce n'est pas le cas.




Tout bien considéré, et compte-tenu de l'existence des lettres de Bossu, je pense que des personnes avisée profitaient d'une halte de la voiture dans Joigny (peut-être tout simplement devant le bureau, si la boîte restait accrochée), au trajet retour depuis le bureau de poste en direction de la gare (puis ensuite vers Senan - Aillant - Toucy - Villiers-St-Benoît), pour poster leur courrier en dernière limite d'heure. Le courrier d'entreprise portait à la gare les dépêches faites par le bureau de poste de Joigny pour les ambulants pour Paris, ou Auxerre/Besançon, et il récoltait au passage les dernières lettres à découvert dans sa boîte mobile, traitées par l'entreposeur.

Tout ça me parait logique et fonctionnel, et ça expliquerait pourquoi des lettres originaires de Joigny se retrouvent marquées BM. Donc, bien réfléchi, la lettre Babeau pour Troyes via Paris pourrait bien être originaire de Joigny même. Du moins, je le suppute.

D.

Salut JF,

Ton raisonnement peut être bon que si localement la boîte mobile entre le bureau et la gare est autorisée par l'Administration. Normalement c'est interdit.

Par ailleurs l'usage de la boîte mobile ne devait pas être attribué aux habitants d'une commune siège d'un bureau puisqu'ils bénéficiaient déjà de la dernière levée du bureau.
Ainsi le BM n° 61 de 1874, précise dans les "actualisations" de l'IG de 1868 et notamment de son article 1272, que la BM ne doit être ré-installée que 10 mn après que l'entrepreneur ait quitté le bureau.

Emmanuel.

Re,

J'ai clos mon post un peu vite.
Juste pour dire que cette interdiction est levée en 1881(BM n°38, p. 581):

Emmanuel.

bonjour,

hé oui, je sais bien, sinon justement je ne me raclerais pas le citron depuis quelques lustres pour essayer de m'expliquer ces lettres inexplicables ...

N'empêche, elles existent, et il a dû se produire ponctuellement sur le terrain des petits arrangements avec le règlement pour faciliter la vie des gens.



De la mairie de Ainay (identifiée par un timbre officiel) pour Cerilly, 19/10/1876, BM, timbre de Ainay (1ère), oblitération de Cerilly (2ème). Explique-moi la BM (sans regarder ma page web ) !

D.

Bonsoir,

Sans savoir qu'il y a un timbre de mairie, j'aurais dit que la lettre avait été déposée dans la BM lors de son arrêt dans une commune avant Ayné.Dans ce cas, tout colle avec la circulaire 502.
Sauf que là, il apparaît que la mairie a mis la lettre dans la BM lors de l'arrêt de celle-ci au bureau de poste même. Il doit s'agir "d'une circonstance locale tout à fait exceptionnelle."
Emmanuel.

bonjour,

le cas est assez complexe, et si des intervenants ont des éclaircissements à apporter, je suis preneur.

Citation :

il apparaît que la mairie a mis la lettre dans la BM lors de l'arrêt de celle-ci au bureau de poste même

Lors de l'arrêt au bureau de poste, la boîte est décrochée de la voiture (sauf cas particulier du soir, ce qui n'est pas le cas ici), et l'usager n'a pas vraiment de raisons d'essayer de glisser sa lettre (adressée à une commune suivante sur la route de la voiture) dedans, autant la donner directement au postier. Dans ce cas, le dit-postier, sa dépêche étant close, traite la lettre (pesée et oblitération) et la place à découvert dans la BM. Le bureau suivant sur la ligne applique l'ovale BM et son timbre sur la suscription. Sauf erreur d'interprétation de ma part.

Ce n'est pas le cas de ma lettre, qui, si j'interprête bien, a été extraite de la BM par le postier, et mise dans la liasse sans traitement après application du timbre d'Ainay sur la suscription. Cerilly a ouvert la liasse, et traité la lettre. Cela signifie que l'usager a réussi à introduire sa lettre dans la boîte entre la mairie et la poste (Tanter F.M. n°313, 2ème trimestre 2003 - note 1, p. 313-9).

Je me trompe quelque part ?

D.

... celà dit, ça peut être aussi une mauvaise application de la circulaire, réception de la lettre au bureau après fermeture de la dépêche, et mise dans la liasse sans traitement.

C'est peut-être ça, le plus logique, un défaut d'application de la procédure.

Bonjour - Une nouvelle interrogation sur l'indice de cette lettre, d'avance merci.
René

glen a écrit:

Bonjour - Une nouvelle interrogation sur l'indice de cette lettre, d'avance merci.

Bonjour,

Le tad convoyeur-station de Mer (Loir-et-Cher, ligne Tours à Orléans) a un indice 9 chez Pothion. C'est le moins rare de la ligne, et on note qu'aujourd'hui encore la SNCF vous amène de Paris à Mer direct.

Prise en charge et oblitération du timbre par l'ambulant Tours à Paris (probablement en gare d'Orléans, sauf si le Convoyeur est à l'envers, Orléans à Tours, alors ce serait en gare de Tours - Pothion ne cote pas ce convoyeur dans le sens Orléans à Tours ?)

Bruno

Merci Bruno