à bord du warrimoo...

Bonjour,

j'aimerais votre avis sur cette carte:



Le S. S. Warrimoo est un ancien cargo néo-zélandais qui a transporté les troupes de cette nation vers l'Egypte et Gallipoli de février 1915 à janvier 1916. Il a été vendu en octobre 1916 (armement Tan Kah Kee de Singapour)...

J'ignore comment il s'est retrouvé à transporter des troupes françaises (réquisition?), mais ce sera le cas jusqu'au 18 mai 1918, jour de son naufrage après collision avec le contre-torpilleur Catapulte au large de la Tunisie. Le Warrimoo transportait ce jour-là des tirailleurs tonkinois...

Toute info supplémentaire sera appréciée!

La carte est écrite par le vaguemestre d'une unité transportée en 1917 (je ne peux lire la date exacte): la signature de la correspondance et celle du paraphe sont identiques. Je pense qu'il a utilisé la griffe linéaire au nom du cargo pour justifier de la franchise auprès du receveur de Djibouti. Peut-être n'avait-il pas le cachet administratif de son unité sous la main?

Avez-vous une autre explication?

Merci de votre aide.
JC

bonsoir,

le vaguemestre serait celui du paquebot ?
ça ne colle pas trop, un vaguemestre, ça sert au sein d'une unité militaire française (comme un postier dans un bureau de poste), pas sur un vague paquebot anglais (S.S...)

Au minimum, il pouvait au moins indiquer le nom de son unité à la main, genre "1ère demi-brigade de parachutistes de marine à skis".

A propos d'un accident survenu au Warrimoo le 15 décembre 1917 dans le détroit de Malacca, alors qu'il faisait route de Saïgon vers l'Europe, avec "general cargo" et desk passengers". On ne parle pas de transport de troupes :

http://newspapers.nl.sg/Digitised/Article/singfreepressb19191205.2.40.aspx

D.

Citation :

le vaguemestre serait celui du paquebot ?

Tu lis mieux l'anglais que le français

Citation :

écrite par le vaguemestre d'une unité transportée

Je suis bien d'accord: il s'agit du vaguemestre d'une unité militaire française, et non du cargo... Je cherche à expliquer l'apposition de cette griffe et, pour cela, j'imagine que le cachet du vaguemestre était bien rangé au fond d'une malle car il n'était pas prévu d'expédier de courrier en route... mais que, charité bien ordonnée commançant par soi-même, il aura fait une exception pour sa carte! N'ayant pas le temps de se présenter au bureau de poste de Djibouti pour justifier de sa qualité, il aura sollicité le capitaine du cargo... Hypothèse supputative qui plaira à certains!

Merci pour le lien.

JC

marcorse a écrit:

Tu lis mieux l'anglais que le français

Je ne pensais pas que tu pensais que le vaguemestre était celui du paquebot, je m'interrogeais juste sur la forme de la justification de la franchise, surtout de la part d'un vaguemestre, homme de l'Art (ou tête de cochon).

En quoi la griffe administrative d'un paquebot civil anglais justifierait-elle la franchise militaire aux yeux des fonctionnaires français ? On connaît de nombreuses cartes de ces années de 1ère GM dont la FM est demandée par un quelconque héros en uniforme et qui ont été taxées par l'Administration, faute de Marianne assise.

D'autre part, l'article parle de "desk passengers" entre Saïgon et l'Europe, en 1917 c'était peut-être effectivement des tirailleurs tonkinois, plutôt que des pékins en goguette (bien que techniquement, Saïgon soit en Cochinchine) ...

D.

PS : si l'on reprend ton hypothèse, courrier à la mer confié au Commandant du Wazymou, qui appose sa griffe justificative, le courrier qui est débarqué à Djibouti est né en Grande-Bretagne, et adressé en France, il ne peut bénéficier de la franchise militaire sans application subséquente de l'affranchissement international, si les choses se pratiquent de la même façon chez nous que chez Sa Gracieuse Majesté.

D.

Je ne sais pas si tu as raison, mais je ne pense pas que tu aies tort.

Citation :

si l'on reprend ton hypothèse, courrier à la mer confié au Commandant du Wazymou

Je pensais plutôt déposé dans une boîte à terre (française de chez française)...