Tarif d'un envoi "imprimé"

Bonsoir,

J'ai eu la chance de tomber sur deux boites d'envoi de matériel de broderie. En voila une du 12 -8 - 33:

Je coince par contre pour le tarif. J'ai tenté par déduction, 4f moins
- la recommandation en OPR 0f75 (si lettre 1f25)
- le contre remboursement 1f75
Reste à expliquer la différence, soit 1f50. Or les imprimés payait en 1933 0f25 les 100 premiers gramme et 0f20 les 100 g suivants.

Ca ne colle pas. Est ce que je me serais fourvoyé?

François

Re,

Je remonte ma question qui est restée orpheline.
Est ce que l'un d'entre vous aurait une petite, toute petite idée ?

François

Bonjour François,

sauf erreur, Imprimé 17ème échelon (1kg500 à 1kg600) = 3F25 + Rec OPR = 0F75
TOTAL = 4F
CQFD (NB: il n'y a pas de surcoût pour le contre-remboursement)

JC

Bonjour,

Le calcul de JC est bon.
François, ne pourrait-il pas s'agir de l'envoi d'une "Encyclopédie des ouvrages de dames" ?
Les nombreuses éditions atteignaient parfois un poids important.

Bonjour Laurent et JC,

Pour le tarif, je suis surpris que la Poste assure le service du contre-remboursement sans frais supplémentaire. Et effectivement sans ces frais, le compte peut tomber à un chiffre qui ne se termine pas avec 5c.

Je ne pense pas qu'il s'agisse de cet ouvrage, car l'autre carton est affranchi à 3f40 et avec une valeur à recouvrer différente:
Les étiquettes de recommandation sont aussi sympa

François

Bonsoir,

L'article incontournable sur les envois contre-remboursement est celui de Gérard Desarnaud paru dans les n° 97 et 98 des 3e et 4e trimestres 1983.
De cet article complet (pu presque), on peut tirer les infos importantes suivantes:
- l'instruction n° 684 publiée au BM d'octobre 1911 autorise ce service pour tous les objets de correspondance en régime intérieur et précise que la somme à rembourser ne donne lieu en aucun cas à la perception d'un droit spécial autre que la taxe d'affranchissement (qui se décompose en montant du port de la catégorie correspondante + le droit de recommandation + l'assurance en cas de valeur déclarée) et la taxe de valeur impayée si l'envoi est retourné à l'expéditeur;
- c'est seulement le 1er juillet 1957 qu'un droit fixe en sus des taxes applicables citées plus haut est perçu sur ces objets.
Il ne faut pas confondre cela avec le droit d'encaissement sur le mandat mais ici le retour des fonds s'effectue sous forme d'un versement direct au crédit du compte chèque postal à Strasbourg du Comptoir Alsacien de Broderie.

Quant au contenu de ces envois, la bibliothèque DMC comportait de nombreux ouvrages imprimés, y compris des albums de broderies illustrés. Toutes ces publications devaient être admises au tarif des imprimés, donc des OPR.

Bonsoir Laurent,

Merci bcp pour ces explications.
Pour DMC qui semble revivre ici
François

(les nr 97 et 98 de . . . )

Bonjour,

C'est dans "Documents Philatéliques", bien sûr, que Gérard Desarnaud a publié son article.
Avec mes excuses pour l'oubli.