LNA de Constantinople, 1865.

Bonjour à tous,

comme cette rubrique n'est pas surbookée ces temps-ci, je viens demander votre avis sur cette lettre:



Lettre non affranchie de Constantinople pour Bordeaux, du 4 janvier 1865; taxe tampon 10 décimes.

Depuis 1857, les lettres du premier échelon (7,5 g, puis 10 g à partir de 1862) du Levant reviennent à 5 décimes si elles sont affranchies...  le double pour les lettres non affranchies. Ces dernières deviennent de plus en plus rares du fait de cette prime à l'affranchissement.

"Les lettres non affranchies deviennent ensuite bien difficiles à trouver: dans l'absolu, ce sont de petites raretés."
(Michel HECQ, DP n° 144)

Néanmoins, je pense que leur valeur marchande doit rester relativement faible par rapport à celles affranchies (cruelle loi de l'offre et de la demande!)

Qu'en pensez-vous?

JC

bonsoir,
 

Citation :

cruelle loi de l'offre et de la demande !

Pas nécessairement cruelle, c'est une question de circonstances ...
 
Il y a quelques années, j'ai acheté un peu par hasard sur une VO allemande Köhler un lot de trois lettres pour 40 euros (j'ai misé 40 et personne n'est monté), parce que je voulais vaguement me lancer dans une collec sur les marques franco-suisses des conventions de 1828 (j'ai juste fait une page web et j'ai laissé tomber la collec).
 

 
Il y a quelques semaine, j'ai reçu un mail d'un type intéressé par la seconde lettre (SUISSE PAR BELFORT linéaire en rouge) qui en cherchait une depuis des siècles sans parvenir à mettre la main dessus, et qu'il a vue en illustration de l'article de Timbroscopie de janvier. Il m'a signé un chèque de 500 euros sans discuter. Quand on aime, on ne compte pas.

La troisième lettre est à priori aussi rare, erreur de marque de sortie française Ferney pour Lausanne (voir article DP de l'an dernier). Si quelqu'un désire me faire une offre de 500 euros (ou plus), pas de problèmes, il reste un peu de place sur mon CCP ...

D.

Doudad a écrit:

Quand on aime, on ne compte pas.

Ouais, ton acheteur travaille certainement dans le privé; moi, je ne suis qu'un pauvre fonctionnaire (Je sais, c'est un pléonasme!)

Alors, même quand j'aime, je suis obligé de compter...

JC;)