Bonjour,
Les plis affranchis par une machine à affranchir (c'est le cas ici), doivent théoriquement être déposés au bureau de rattachement de la machine à affranchir.
En fait, il est admis que les plis puissent être déposés dans une boîte aux lettres quelconque, comme le sont les plis affranchis avec une machine dont l'empreinte comporte la mention BAL (mis pour Boîte Aux Lettres).
En tout état de cause, les plis en question, quels qu'ils soient, doivent recevoir une empreinte d'un timbre à date d'une machine à oblitérer :
— MTP Toshiba par exemple, et la date est réduite à une ligne du genre 13-12-2016 ;
— Neopost IJO 85 +. Si cette machine est utilisée, l'empreinte devrait être réduite au seul TD située à gauche de l'empreinte de la machine à affranchir. Mais, comme sur cette machine il existe plusieurs empreintes distinctes, et en particulier l'empreinte dont il est question ici, il arrive que l'opérateur utilise la « première empreinte qui lui tombe sous la main » pour timbrer le pli. C'est très vraisemblablement ce qui s'est passé ici.
Pour mémoire, les mentions apposées par une oblitératrice Neopost sont, outre celle dont on parle, les empreintes de même « composition » où le texte est remplacé par :
• N'HABITE PAS/À L'ADRESSE/ INDIQUÉE ;
• FAUSSE/DIRECTION.
On trouve également une empreinte avec deux blocs de lignes ondulées. Dans ce cas, le texte est remplacé par un des blocs.
Une remarque.
Même si le pli devait être taxé (ici le montant de l'affranchissement semble être le bon), le montant de la taxe devrait être récupéré auprès du destinataire. Si celui-ci refuse le , c'est l'expéditeur qui doit payer la taxe.
En fait, il est rarissime que la taxe soit recouvrée.
Lulu