" État du montant des ports des lettres "

Bonsoir,

un correspondant m'envoie l'image de cette liste, chinée sur un marché de Milan.



La pratique est connue : les gros clients règlent en fin de mois le port des lettres qu'ils ont reçues.

Je me posais deux questions :

- les IGP de 1792 et 1808 rappellent bien qu'en temps normal, pour le citoyen lambda, le directeur doit encaisser comptant le port des lettres, sinon c'est à ses risques et périls. 
Quel texte règlemente cette pratique du paiement mensuel ?

- les lettres ainsi remises à leur destinataires portaient-elles une remarque particulière ? se voyaient remises en liasse, une seule portant le total de leur taxation ?  

Si vous avez des références règlementaires ou des illustrations...  

L.

...

Quand je parle de liasse, je ne veux pas dire qu'on lui remettait toutes ses lettres ensemble une seule fois par mois : vu les sommes (3,60 fr par exemple), je présume que certains jours il y avait plusieurs lettres à lui remettre.

Bonjour,

dans le même ordre d'idée ............................... vu sur D*

bonjour,

si l'on prend comme base l'article 382 de l'IG de 1808, on peut estimer que les directeurs étaient autorisés à faire crédit à d'autres personnes que les fonctionnaires prévus par les textes.



J'ai pris naguère cette base pour émettre l'hypothèse que dans l'autre sens, les ports payés d'origine rurale remis au facteur pouvaient être réglés en compte au directeur. J'ai cru alors que cette théorie révolutionnaire me vaudrait une élection immédiate à l'Académie, avec la médaille en vermeil, la voiture de fonction et le chèque rondelet qui vont avec, mais hélas il semblerait que mon article soit passé totalement inaperçu (FM je ne sais plus quel numéro, vers 2010).

Sur les "crédits de port dû", voir l'article de R. Séné dans les FM 309, je scanne à qui le veut.

D.

Bonsoir,

je veux bien découvrir cet article.

Merci

Bonsoir,

merci Jean-Sam pour cette illustration supplémentaire, c'est tout à fait cela.

JF, je suis preneur du scan, je n'ai pas ce n° dans mes archives (lacunaires) des FM.

L.

PS : pour la voiture de fonction, pas de regret. Laurent B. me confiait, à ParisPhilex samedi, qu'il avait dû rendre sa Me****ès 6 cylindres d'académicien, et accepter en contrepartie, Agenda Climat 2050 oblige, un vélo électrique. Du coup, il ne peut plus faire le trajet Franche-Comté / Paris en 2 h 50 comme avant.

OK, je vous envoie ça*.

Le vélo électrique étant en grande partie nucléaire, à terme nous n'aurons plus à nous soucier du climat, c'est l'avantage.

D.

* d'ici un certain temps ...

Ces Messieurs sont servis, s'Ils veulent bien avoir la bonté de relever Leur boîte.

D.

Bonjour

Pour illustration, deux documents du même type plus récents (1865) du bureau du Havre :

Bonne journée

Grc

Doudad a écrit:

Ces Messieurs sont servis, s'Ils veulent bien avoir la bonté de relever Leur boîte.

Bien reçu, merci   

Relativement aux deux illustrations proposées par Grégory (1865), on aurait pu penser que cette pratique ait cessé après 1854 avec l'instauration de la prime à l'affranchissement. On voit bien que ce n'est pas le cas ; R. Sené fait le même constat dans cet article. 

L.

Bonsoir à toutes et à tous et en particulier à Jean François alias Doudad,

Très intéressant post et beaux documents pas vraiment commun.

Si ce n’est pas trop vous demander, je serais également preneur de l’article de M Sené.

Je vous envoie mon adresse mail par MP.

Avec mes remerciements anticipés.

A+