Application du timbre CL justifiée

Bonjour

Voici une lettre écrite à Fumel le 28 janvier 1845, pour un propriétaire au Fossat, mais à récuperer en poste restante. Au verso, aucun cachet.



Finalement la lettre reste dans le bureau de Fumel jusqu'à la récupération du courrier de Monsieur Du Fossat.
Le timbre CL est-il finalement justifié? (car normalement il n'est pas d'usage pour les lettres de la ville pour la ville (cf. livre de M Choisy sur le port local)

Merci

bonjour,

si l'on s'en tient aux textes, il n'y a rien de forcément choquant.



Le directeur a pu considérer que la suscription porte bien l'adresse d'une commune faisant partie de l'arrondissement rural de Fumel. Elle supporte quoi qu'il en soit la taxe local de 1 décime au premier échelon de poids.



Après, ce n'est qu'une marque comptable, qui ne sert que lorsque l'avance de la taxe rurale est faite au directeur par les facteurs ruraux avant leur tournée (cas ordinaire). Son utilité n'est avérée que lorsque la taxe n'est pas recouvrée par les facteurs ruraux et remboursée alors par le directeur (inscription en non-valeur dans les comptes du bureau).

En l'occurrence, ici, s'il n'y a effectivement pas eu avance de la taxe par le facteur de Pont-l'Evêque, elle ne sert à rien.

D.

Doudad a écrit:

Pont-l'Evêque

De Puy-l'Evêque, pardon. Sur les méandres du Lot, et près du joli château de Bonaguil, jolie balade.

D.