Encore une énigme...pour moi !

Salux gens de la Gaule et d'outre Quiévrain et d'ailleurs

Encore une énigme , qu'est_ce ce cachet sur une lettre de Guadeloupe en 1872 ( dâte non certifiée ). ?

Au verso , une prtite partie de cachet + quelque chose d'inidentifiable ...

Au secours ...

A+

Andres

Et le verso ...presque désert ....

Salut !

Tu ne dois pas avoir la lettre, sinon tu aurais mis le rabat correctement et on lirait sans doute mieux le cachet d'arrivée-entrée de Bordeaux.

Au recto, PAYS D'OUTREMER est une marque d'entrée maritime utilisée de 1831 à 1839 dans de nombreux ports français de l'Atlantique, Manche, Mer du Nord, pour les provenances des colonies. Ici, on suppose Bordeaux.

Cordialement,
Bruno

Bonsoir Bruno

Effectivement , seulement une "surveillance" , cela prouve que même des vendeurs présentent mal leurs ventes ....

Donc , aucune marque au dpart ??? Curieux ....

Merci et Bon lan nui ..

Andres

naguito a écrit:

Bonsoir Bruno

Effectivement , seulement une "surveillance" , cela prouve que même des vendeurs présentent mal leurs ventes ....

Et oui...

Citation :

Donc , aucune marque au départ ??? Curieux ....

Je suis moi aussi intrigué. Je lis une mention "par la Guadeloupe", et la taxe de port dû semble faire au mieux trois décimes (c'est pas cher) sans que le chiffre 3 soit complet - il semble manquer la partie basse.
Méfiance.
B.

Salut les solides,

bc92 a écrit:

Je suis moi aussi intrigué. Je lis une mention "par la Guadeloupe", et la taxe de port dû semble faire au mieux trois décimes (c'est pas cher) sans que le chiffre 3 soit complet

Je dirais que cette lettre a été remise au capitaine du navire "La Guadeloupe", dans l'une ou l'autre de nos belles Colonies, d'où l'absence de marque de départ. Adressée à Bordeaux, elle a payé à l'arrivée 2 décimes de port territorial dans le tarif de 1828, plus le fameux décime du capitaine.

Je vous retrouve le texte de Loi correspondant dès que possible.

Respect et robustesse.
D .

naguito a écrit:

en 1872 (date non certifiée)

1832, plutôt

naguito a écrit:

gens de la Gaule

pour la gaule, on fait ce qu'on peut ...

Bonjour les duettistes ...

La lettre vient bien de Guadeloupe , j'ai pu voir la correspondance à l'intérieur et "Pointe à Pitre le ...." .

A+

Andres

Doudad a écrit:

naguito a écrit:

gens de la Gaule

pour la gaule, on fait ce qu'on peut ...

Deviendrais -tu salace ....??????

Il est vrai qu'il existe la "Gaule Transalpine .." .

naguito a écrit:

Deviendrais -tu salace ....??????

Tu as raison, restons sérieux.

Loi du 22 août 1791 applicable le 1er janvier 1792 : "Art.XXV - Les lettres [...] provenant des colonies françaises [...] seront taxées conformément au tarif, à raison du lieu de débarquement à celui de destination, et deux sous en sus." Les "deux sous en sus" représentent l'idemnité destinée aux capitaines des bâtiments du commerce, tenus (ça n'est pas une grâce, c'est une obligation) de prendre le courrier au départ et de le remettre à la poste à l'arrivée.
Le 1er vendémiaire an XI, le système décimal a converti ces "deux sous en sus" en un décime. (l'expression "décime de mer" est à proscrire avant cette date, si on veut éviter d'avoir l'air idiot).

Ta lettre est donc correctement taxée à deux décimes pour la relation de Bordeaux à Bordeaux (tarif de 1828), "et deux sous en sus" pour le capitaine.

Le décime de mer est toujours perçu en 1868, j'imagine qu'il a été abandonné en 1876 (adhésion de la France à l'Union des Postes). Ou pas ?

D.

Doudad a écrit:

Je dirais que cette lettre a été remise au capitaine du navire "La Guadeloupe", dans l'une ou l'autre de nos belles Colonies, d'où l'absence de marque de départ. Adressée à Bordeaux, elle a payé à l'arrivée 2 décimes de port territorial dans le tarif de 1828, plus le fameux décime du capitaine.

Ouh là, le Bruno pas fichu de penser à la voie du commerce. Pas fort.

Question subsidiaire pour me rendre intéressant : le capitaine en question touchait son décime au débarquement, c'est à dire que la poste le payait avant d'avoir elle même perçu, ou pas perçu, la taxe ?

Cordialement,
Bruno

Très bonne question, je te remercie de me l'avoir posée. Comme disait Fernand Raynaud, natif de Clermont, ça dépend ...

A cette époque (jusqu'à l'application en septembre de la loi du 3 mai 1853 qui autorise l'affranchissement des lettres de la voie du commerce au départ des colonies), le capitaine est payé au bureau de poste métropolitain, soit lorsqu'il vient prendre des lettres affranchies à destination des colonies (donc après que le port ait été payé), soit lorsqu'il vient déposer des lettres en port dû en provenance des colonies (donc avant que le port en ait été payé).

"[...] il ne sort pas du bureau de poste sans avoir reçu son indemnité", nous dit M. Chauvet (Qui paye le capitaine ? DP169 p.18 )

D.

Doudad a écrit:

"[...] il ne sort pas du bureau de poste sans avoir reçu son indemnité", nous dit M. Chauvet (Qui paye le capitaine ? DP169 p.18 )D.

OK merci. J'aime bien les titres (et les textes) de Mme Chauvet (qui taxe les lettres ? qui paye le capitaine ?)

COrdialement,
Bruno

Salut aux marins, aux Martiniquais, aux nostalgiques des colonies et aux amateurs de lettres en général,



celle qui précède n'a pas eu à payer le décime au capitaine, vu qu'elle est partie de Saint-Pierre par le Packet, au tarif syndical (décret impérial n°11622 du 7/09/1863 applicable au 1er janvier 1864) de 80 centimes les 7,5 grammes à payer à l'arrivée sur la Cannebièreu, peuchère (enfin, un peu quand même).



Le timbre rouge à fleuron COLONIES FRAN. ANGL. est frappé au passage à Paris, je suppute (et fier de l'être).

Respect et robustesse.
D. (marin d'eau douce)

le Packet, ce n'est pas le nom de baptème du bateau, c'est le Packet anglais en général ... Mais c'est une marque de routage indispensable pour acheminer et taxer.