2 étiquettes et une énigme...

Bonjour à tous,

Voici deux étiquettes d'expédition d'un colis postal :

Elles proviennent d'un même expéditeur et ont la même destination :

En valeur l'affranchissement est d'un même montant : 13,50 F
Sur une des deux étiquettes ont peut supposer une date d'expédition : avril 1948.

Ma question : comment se décompose le montant de l'affranchissement ?
J'avoue y perdre mon latin.
Merci beaucoup,
Jean

Bonjour Jean,

Pas de réponse sur le détail du tarif, hélas! Cela demeure une énigme aussi pour moi.

Quelques éléments de réflexion:
- il ne s'agit pas de "colis" mais d'étiquettes de paquets (à cette époque, les colis postaux ne sont pas affranchis en timbres-poste),
- les timbres à date ont un millésime à deux chiffres qui est "46" (en 1948, ce millésime passe à quatre chiffres sauf dans les types anciens de tàd pour lesquels il continue à être livré à deux chiffres),
- la mention encadrée "Facture à l'intérieur" n'aurait qu'un intérêt sur le plan postale: justifier d'un tarif réduit d'échantillon ou de paquet non clos accompagné d'une facture.
Cela nous donnerait, au tarif qui a duré toute l'année 1946:
9F de port de 301 à 500 g et 2F50 de facture.
Manquent donc 2F que je ne peux expliquer.
On pourrait inclure la taxe d'urgence à 1F mais il manquerait encore le dernier franc.

Bonjour,

Citation :

en 1948, ce millésime passe à quatre chiffres sauf dans les types anciens de tàd pour lesquels il continue à être livré à deux chiffres

Des millésimes 48 à deux chiffres ont existé...



Pour les "types anciens", que veux-tu dire?
Les FB84, par exemple, ont eu des millésimes à 4 chiffres:



Pardon si j'ai un peu dévié par rapport à la question de Jean pour laquelle je n'ai pas d'éléments...

JC

Par contre, Laurent, j'ignore si Galeria a utilisé ce TAD jusqu'à sa transformation en recette de 6ème classe par arrêté du 29/11/1957

(Seul Laurent peut comprendre!  )

Quand je parle des types "anciens", il s'agit de tous ceux autres que de recettes avant le modèle 1904.
Ce dernier a été équipé dès 1948 du millésime à 4 chiffres, de même que le 1901, grâce à leur plus grand diamètre, tandis que les autres (des modèles 1884 ou avant), mais pas tous, se sont encore vus attribuer des millésimes à deux chiffres faute de logement suffisant et ce jusqu'en 1952.
Pour les plus petits bureaux, recettes-distributions et en-dessous, c'est la "foire" mais c'est ce qui fait le bonheur des amateurs de marcophilie moderne.
JC, les exemples que tu montres sont caractéristiques de ce que l'on peut voir de 1948 à 1952, mais pas spécifiques à la Corse. Je ne sais pas si Galéria a pu conserver son tàd modèle 1884 (Barthélémy RD/84c, Lautier B3) jusqu'en 1957: c'est douteux car les auteurs n'ont pas vu mieux que 1951 ailleurs.

De manière quasi-générale, les tàd avec "H", apparus en 1950, ont "fait le ménage" et remplacé bien des modèles antérieurs à ceux de 1904, à l'exception notable des horodateurs.

Oui Laurent, je savais que ces 2 exemples étaient à contre-courant...
Allez, je pars pour 15j au village! Bonnes fêtes à tous!