RBV MARSEILLE-GARE / PAQUEBOT

Bonjour,

j'ai acheté cette OMEC ce matin.... le jour de l'anniversaire de Lulu! Coïncidence?



Quelqu'un aurait une référence?

Je ne trouve rien dans mon Dreyfuss, dans le Salles, dans le Pothion "Poste maritime".

JC

Bonsoir,

Dans l'édition de 2004 de son ouvrage, Dreyfuss la répertorie en 1954 sous le n° MAR 868 et lui donne une cote de 60 €.

MERCI LAURENT!
(je n'ai que l'édition 1994)

Dans son ouvrage, Lulu nous explique que la société RBV ferme fin 1952... Donc cette OMEC devait déjà exister en 52, non?
La marcophilie maritime ayant beaucoup d'adeptes et l'empreinte, assez facile à remarquer, ayant été utilisée au moins pendant 4 ans, il est assez étonnant qu'il ait fallu si longtemps pour la découvrir ( 40 à 50 ans apparemment)...

marcorse a écrit:

Dans son ouvrage, Lulu nous explique que la société RBV ferme fin 1952... Donc cette OMEC devait déjà exister en 52, non?[…]

Ce n'est pas parce que la RBV plie boutique en 1952 que les PTT n'utilisent plus les RBV (la dernière date connue d'utilisation d'une RBV est le 15 juillet 1965).
De toute manière, c'est la Sécap qui a repris le « service après-vente » et qui donc était capable de graver ou faire graver les couronnes et éléments des blocs-dateur des RBV.  Tout ceci pour dire que cette empreinte a pu apparaître à une date quelconque après 1952 et avant 1956.
Pour ma part, je connaissais l'existence de cette empreinte qui m'avait été montrée par M. Coste en 1989 ; mais je ne me souviens plus quelle était la date figurant sur l'empreinte.
Lulu

Bonsoir Lulu,

Je ne dis pas que

Citation :

les PTT n'utilisent plus les RBV

mais que cette RBV devait déjà être en service quand RBV a fermé... donc en service en 52 (et après... puisque la mienne est de 56).

Cordialement,
JC

marcorse a écrit:

Je […] dis que cette RBV devait déjà être en service quand RBV a fermé... donc en service en 52 (et après... puisque la mienne est de 56).JC

Non, je ne suis pas d'accord.
Il est tout à fait possible que l'empreinte en question ait été mise en service après 1952 — en 1956 au plus tard — à partir d'une commande des PTT à la société Sécap qui avait pris la suite de la défunte RBV.
Qu'elle ait été mise en service avant ou en 1952 et que personne ne l'ait remarquée, peut-être, mais une mise en service ultérieure est tout à fait possible.
Lulu

[quoteune mise en service ultérieure est tout à fait possible.][/quote]

Alors d'accord. (Je n'aurais pas cru ça possible)

Je serais curieux de déterminer les dates d'utilisation... Je pense qu'elle doit être beaucoup plus rare que ses homologues International des années 20 et 30 (même si la cote Dreyfuss ne le confirme pas).

Bonsoir,

JC, on voit où tu veux en venir en fin de compte.
Cette empreinte que tu présentes proviendrait d'une machine SECAP plutôt que d'une RBV.
C'est vrai sur le plan juridique mais les collectionneurs raisonnent malheureusement avec le résultat, c'est-à-dire l'empreinte réalisée et non pas le matériel qui l'a produite.
On parle toujours de Daguin alors que celui-ci a très tôt disparu et que ce sont d'autres constructeurs qui se sont mis à fabriquer ses machines après sa mort.

Ce problème d'appellation est aussi patent pour les empreintes de machines à affranchir.
Une solution serait de donner aux empreintes une classification ne dépendant pas de la "marque" du concessionnaire.
Les timbres à date manuels sont, de leur côté, ne sont pas classés par fabricant (notamment parce qu'on connaît mal ceux-ci), ce qui finalement entraîne moins de soucis pour les marcophiles!

Bonsoir,
Quand la Sécap reprend le contrat d'entretien des machines RBV, il est quasi-certain qu'elle récupère auprès de cette dernière un certain nombre de pièces détachées.
À mon avis, les seules pièces éventuellement fabriquées par la Sécap (ou un de ses sous-traitants) sont des couronnes et des millésimes, voire quelques autres pièces simples à fabriquer. Fabriquer une machine RBV est manifestement hors de propos car cette opération serait beaucoup trop onéreuse… et n'entre pas dans le domaine du marché d'entretien.
Donc, après le 22 août 1952, date à laquelle la Sécap reprend le marché, ce sont toujours des machines RBV avec éventuellement quelques pièces de fabrication Sécap, ou d'autres fabricants (je pense par exemple aux moteurs électriques).
Pour ce qui concerne encore les pièces, les machines retirées du service constituent un certain gisement non négligeable : en 1952 et 1953, 3 et 11 machines RBV seront réformées. La Sécap a-t-elle accès à ce gisement ? Je l'ignore, comme j'ignore les clauses exactes du contrat d'entretien : les machines — manuelles — sont-elles renvoyées chaque année à la Sécap pour une révision annuelle, des agents de la Sécap visitent-ils les bureaux, les centre de tri où sont installées les machines… ?
Lulu

P.S. La machine à commande manuelle issue du concours technique de 1951 (la Sécap H) qui est livrée à partir d'avril 1952, est envoyée chaque année en usine (sans le volant, pour alléger le colis) pour révision. Ainsi, les révisions sur site ont disparu et les frais de voyage des agents de la Sécap ont ainsi disparu (pour ces machines manuelles !).

Bonsoir,

à mon retour de vacances l'aérogramme m'attendait dans ma boîte...

Repiquage à l'intérieur témoignant du luxe des paquebots de l'Orient Line!



(S.S.ORCADES mis en service en 1948)

L'expéditeur a écrit sa lettre en mer le 28 mai avant l'escale de Marseille (il était à Pompéi la veille et arrivera à Londres le 4 juin)...

JC